Dans les ghettos roms de Bulgarie
Certains jours, Mitko ne sait plus comment il doit s'appeler. Dimitar, comme il est écrit sur sa carte d'identité ? Mehmet, comme le veut la culture musulmane dans laquelle il a été élevé ? Ou encore Mita, comme tout le monde l'appelle chez-lui, à Stolipinovo, l'un des quartiers tsiganes de Plovdiv, la deuxième ville de Bulgarie (380 000 habitants) après Sofia, située au centre du pays, sur le territoire de l'ancienne Thrace ? Avec ses 60 000 âmes, cette mahala (quartier, en turc) aux confins de la ville est constituée de barres HLM et de maisons de taille variable, de la cahute en parpaing à la villa en marbre, et s'étend jusqu'aux berges de la Maritsa, le fleuve qui a inspiré une chanson à Sylvie Vartan. Ce n'est ni une zone de non-droit ni un coupe-gorge, mais les habitants de Plovdiv refusent de s'y aventurer, surtout à la tombée de la nuit. 'C'est le Bronx de Plovdiv', affirment certains en racontant des histoires terrifiantes d'entrepôts remplis de drogue, de prostitution à grande échelle et d'absence totale d'hygiène. En réalité, c'est surtout une petite ville (sur)peuplée uniquement de Tsiganes, avec ses écoles, ses cafés, son cinéma, son marché en plein air et même sa galerie commerciale. Lorsqu'on est rom, on naît, on vit et on meurt à Stolipinovo. 'C'est le plus grand ghetto des Balkans', disent ses habitants dont 95 % sont, officiellement, au chômage. Comme la majorité des autres Roms de la ville, Mitko préfère dire qu'il n'est pas tsigane mais 'qu'il vient du milliyet' littéralement le 'peuple' en turc. Il pratique un islam modéré mâtiné de rites chrétiens et parle un turc fortement altéré, truffé de mots en romani. Les Tsiganes musulmans représentent la majorité des Roms en Bulgarie, mais ne sont reconnus en tant que Turcs ni par les Bulgares ni par les Turcs eux-mêmes, qui représentent environ 10 % de la population bulgare.(lemonde)
Démantèlement en Espagne d'un réseau de prostitution masculine
La police espagnole a annoncé mardi avoir démantelé pour la première fois un réseau de trafic d'être humains qui faisait venir des hommes pour travailler comme prostitués, les alimentant en Viagra, cocaïne et autres stimulants. Quatorze personnes, principalement de nationalité brésilienne et soupçonnées de diriger ce réseau, ont été arrêtées, ainsi que 17 prostitués mâles présumés, pour séjour illégal en Espagne, a annoncé la police dans un communiqué. Le chef présumé du réseau est un Brésilien basé à Palma de Majorque. L'industrie du sexe est florissante en Espagne, avec des maisons closes où travaillent des prostituées venues d'Amérique latine, Afrique ou Europe de l'est. La prostitution n'est pas régulée, même si le proxénétisme est un crime. Selon un policier, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, les victimes, recrutées au Brésil, étaient toutes lourdement endettées auprès des trafiquants. Certains pensaient qu'ils se rendaient en Espagne pour de véritables emplois, mais même ceux qui savaient au départ qu'il s'agissait de s'adonner au commerce du sexe n'étaient pas au courant qu'ils seraient exploités et drogués, par un réseau leur prenant la moitié de leurs gains.(AP)
Source: Yahoo Actualités
Certains jours, Mitko ne sait plus comment il doit s'appeler. Dimitar, comme il est écrit sur sa carte d'identité ? Mehmet, comme le veut la culture musulmane dans laquelle il a été élevé ? Ou encore Mita, comme tout le monde l'appelle chez-lui, à Stolipinovo, l'un des quartiers tsiganes de Plovdiv, la deuxième ville de Bulgarie (380 000 habitants) après Sofia, située au centre du pays, sur le territoire de l'ancienne Thrace ? Avec ses 60 000 âmes, cette mahala (quartier, en turc) aux confins de la ville est constituée de barres HLM et de maisons de taille variable, de la cahute en parpaing à la villa en marbre, et s'étend jusqu'aux berges de la Maritsa, le fleuve qui a inspiré une chanson à Sylvie Vartan. Ce n'est ni une zone de non-droit ni un coupe-gorge, mais les habitants de Plovdiv refusent de s'y aventurer, surtout à la tombée de la nuit. 'C'est le Bronx de Plovdiv', affirment certains en racontant des histoires terrifiantes d'entrepôts remplis de drogue, de prostitution à grande échelle et d'absence totale d'hygiène. En réalité, c'est surtout une petite ville (sur)peuplée uniquement de Tsiganes, avec ses écoles, ses cafés, son cinéma, son marché en plein air et même sa galerie commerciale. Lorsqu'on est rom, on naît, on vit et on meurt à Stolipinovo. 'C'est le plus grand ghetto des Balkans', disent ses habitants dont 95 % sont, officiellement, au chômage. Comme la majorité des autres Roms de la ville, Mitko préfère dire qu'il n'est pas tsigane mais 'qu'il vient du milliyet' littéralement le 'peuple' en turc. Il pratique un islam modéré mâtiné de rites chrétiens et parle un turc fortement altéré, truffé de mots en romani. Les Tsiganes musulmans représentent la majorité des Roms en Bulgarie, mais ne sont reconnus en tant que Turcs ni par les Bulgares ni par les Turcs eux-mêmes, qui représentent environ 10 % de la population bulgare.(lemonde)
Démantèlement en Espagne d'un réseau de prostitution masculine
La police espagnole a annoncé mardi avoir démantelé pour la première fois un réseau de trafic d'être humains qui faisait venir des hommes pour travailler comme prostitués, les alimentant en Viagra, cocaïne et autres stimulants. Quatorze personnes, principalement de nationalité brésilienne et soupçonnées de diriger ce réseau, ont été arrêtées, ainsi que 17 prostitués mâles présumés, pour séjour illégal en Espagne, a annoncé la police dans un communiqué. Le chef présumé du réseau est un Brésilien basé à Palma de Majorque. L'industrie du sexe est florissante en Espagne, avec des maisons closes où travaillent des prostituées venues d'Amérique latine, Afrique ou Europe de l'est. La prostitution n'est pas régulée, même si le proxénétisme est un crime. Selon un policier, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, les victimes, recrutées au Brésil, étaient toutes lourdement endettées auprès des trafiquants. Certains pensaient qu'ils se rendaient en Espagne pour de véritables emplois, mais même ceux qui savaient au départ qu'il s'agissait de s'adonner au commerce du sexe n'étaient pas au courant qu'ils seraient exploités et drogués, par un réseau leur prenant la moitié de leurs gains.(AP)
Source: Yahoo Actualités
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