Le journal cite le rapport du CICR selon lequel le traitement subi par les personnes détenues dans des prisons secrètes de la CIA (Agence centrale du renseignement américaine) est "cruel, inhumain et dégradant" et interdit par les conventions de Genève.
Le rapport se base sur les conclusions de responsables du CICR qui ont pu rencontrer des détenus de la CIA après leur transfert en 2006 dans le camp de prisonniers de Guantanamo, sur l'île de Cuba.
Les 14 détenus interrogés par le CICR ont indiqué avoir subi des mauvais traitements, tels que des coups, une privation de sommeil, des températures extrêmes et, dans certains cas, des simulations de noyade.
Un quotidien indique qu'au moins cinq copies du rapport ont été réalisées et diffusées auprès de hauts responsables de la CIA et de la Maison Blanche en 2007, mais interdits de diffusion auprès du public par le CICR censé garder sa neutralité dans les conflits.
Des extraits ont été diffusés dimanche dans la publication New York Review of Books datée du 9 avril après qu'un journaliste a réussi à se procurer le document.
Le rapport indique que les personnes détenues dans les prisons secrètes de la CIA ont été régulièrement frappées, arrosées à l'eau froide et projetées la tête la première contre des murs.
Entre les interrogatoires, les détenus étaient dépouillés de leurs habits, soumis à un volume très élevé de musique, privés de sommeil et de nourriture consistante pendant plusieurs jours, précise le journal.
Certains détenus ont indiqué avoir été contraints de rester debout pendant plusieurs jours, les mains attachés dans le dos et portant uniquement une couche, selon le rapport du CICR.
"Tous les jours (...) j'avais un collier autour du cou qui (leur) servait à me projeter contre les murs de la salle d'interrogatoire", indique le détenu Walid ben Attash, cité dans le rapport, assurant aussi avoir été enveloppé dans un drap en plastique et arrosé à l'eau froide.
Les responsables du CICR n'ont pas contesté l'authenticité du rapport, mais un porte-parole au siège de l'Organisation à Genève a regretté que le document ait été diffusé publiquement.
"Le CICR déplore qu'une information confidentielle attribuée au CICR ait été publiée", a expliqué Simon Schorno.
"Nous ne commentons pas la substance de ces articles", a-t-il ajouté, insistant que le CICR "(traitait) des questions de détention dans le monde et aux Etats-Unis de façon confidentielle".
Interrogée, la CIA a refusé de commenter ces informations.
Le rapport se base sur les conclusions de responsables du CICR qui ont pu rencontrer des détenus de la CIA après leur transfert en 2006 dans le camp de prisonniers de Guantanamo, sur l'île de Cuba.
Les 14 détenus interrogés par le CICR ont indiqué avoir subi des mauvais traitements, tels que des coups, une privation de sommeil, des températures extrêmes et, dans certains cas, des simulations de noyade.
Un quotidien indique qu'au moins cinq copies du rapport ont été réalisées et diffusées auprès de hauts responsables de la CIA et de la Maison Blanche en 2007, mais interdits de diffusion auprès du public par le CICR censé garder sa neutralité dans les conflits.
Des extraits ont été diffusés dimanche dans la publication New York Review of Books datée du 9 avril après qu'un journaliste a réussi à se procurer le document.
Le rapport indique que les personnes détenues dans les prisons secrètes de la CIA ont été régulièrement frappées, arrosées à l'eau froide et projetées la tête la première contre des murs.
Entre les interrogatoires, les détenus étaient dépouillés de leurs habits, soumis à un volume très élevé de musique, privés de sommeil et de nourriture consistante pendant plusieurs jours, précise le journal.
Certains détenus ont indiqué avoir été contraints de rester debout pendant plusieurs jours, les mains attachés dans le dos et portant uniquement une couche, selon le rapport du CICR.
"Tous les jours (...) j'avais un collier autour du cou qui (leur) servait à me projeter contre les murs de la salle d'interrogatoire", indique le détenu Walid ben Attash, cité dans le rapport, assurant aussi avoir été enveloppé dans un drap en plastique et arrosé à l'eau froide.
Les responsables du CICR n'ont pas contesté l'authenticité du rapport, mais un porte-parole au siège de l'Organisation à Genève a regretté que le document ait été diffusé publiquement.
"Le CICR déplore qu'une information confidentielle attribuée au CICR ait été publiée", a expliqué Simon Schorno.
"Nous ne commentons pas la substance de ces articles", a-t-il ajouté, insistant que le CICR "(traitait) des questions de détention dans le monde et aux Etats-Unis de façon confidentielle".
Interrogée, la CIA a refusé de commenter ces informations.
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