Pour les chercheurs de l'institut britannique de Chatham House et de l'Atlantic Council basé à Washington, une telle proposition renforcerait le poids de la représentation collective européenne au sein du FMI et marquerait une véritable ouverture vers les pays en développement.
"Par cette offre radicale, la Grande-Bretagne démontrerait un solide leadership sur la nécessité de réformer la gouvernance du système financier international", écrivent-ils.
"Elle enverrait aussi un signal fort en faveur d'une action immédiate des dirigeants du G20 pour relancer l'économie mondiale et faire de ce sommet un succès", ajoutent-ils.
A l'image de la Chine et de l'Inde, les économies émergentes réclament une refonte des institutions multinationales qui leur donnerait davantage voix au chapitre.
Conçues pour l'essentiel après la Deuxième Guerre mondiale, les enceintes internationales comme le FMI et la Banque mondiale sont dominées par les principales puissances occidentales.
A titre d'exemple, le Royaume-Uni détient 4,86% des droits de vote au conseil des gouverneurs du FMI, loin derrière les Etats-Unis (16,77%) mais devant la Chine (3,66%) et l'Inde (1,89%).
Chatham House et l'Atlantic Council estiment parallèlement qu'un accroissement des ressources du FMI est nécessaire. Ils appellent les dirigeants du G20 à suivre les exemples donnés par le Japon et l'Union européenne, qui se sont engagés à apporter au total 200 milliards de dollars supplémentaires au FMI.
Mais le rapport pointe aussi la nécessité de réformer les règles de fonctionnement du FMI et de revoir notamment son système de droits de vote pour favoriser le poids des pays du Sud.
En avril 2008, le conseil des gouverneurs du FMI a adopté un projet de réforme de sa structure de gouvernance afin de réaligner les quotes-parts et la répartition des votes de ses 185 pays membres sur leur poids et leur rôle respectif dans l'économie mondiale.
Mais cette évolution reste insuffisante aux yeux des économies émergentes. Il y a deux semaines, lors de la réunion ministérielle du G20 à Horsham, en Angleterre, le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ont fait savoir qu'ils n'apporteraient pas de capitaux supplémentaires au Fonds tant que leurs droits de vote n'auraient pas été augmentés.
Source: Yahoo News
"Par cette offre radicale, la Grande-Bretagne démontrerait un solide leadership sur la nécessité de réformer la gouvernance du système financier international", écrivent-ils.
"Elle enverrait aussi un signal fort en faveur d'une action immédiate des dirigeants du G20 pour relancer l'économie mondiale et faire de ce sommet un succès", ajoutent-ils.
A l'image de la Chine et de l'Inde, les économies émergentes réclament une refonte des institutions multinationales qui leur donnerait davantage voix au chapitre.
Conçues pour l'essentiel après la Deuxième Guerre mondiale, les enceintes internationales comme le FMI et la Banque mondiale sont dominées par les principales puissances occidentales.
A titre d'exemple, le Royaume-Uni détient 4,86% des droits de vote au conseil des gouverneurs du FMI, loin derrière les Etats-Unis (16,77%) mais devant la Chine (3,66%) et l'Inde (1,89%).
Chatham House et l'Atlantic Council estiment parallèlement qu'un accroissement des ressources du FMI est nécessaire. Ils appellent les dirigeants du G20 à suivre les exemples donnés par le Japon et l'Union européenne, qui se sont engagés à apporter au total 200 milliards de dollars supplémentaires au FMI.
Mais le rapport pointe aussi la nécessité de réformer les règles de fonctionnement du FMI et de revoir notamment son système de droits de vote pour favoriser le poids des pays du Sud.
En avril 2008, le conseil des gouverneurs du FMI a adopté un projet de réforme de sa structure de gouvernance afin de réaligner les quotes-parts et la répartition des votes de ses 185 pays membres sur leur poids et leur rôle respectif dans l'économie mondiale.
Mais cette évolution reste insuffisante aux yeux des économies émergentes. Il y a deux semaines, lors de la réunion ministérielle du G20 à Horsham, en Angleterre, le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ont fait savoir qu'ils n'apporteraient pas de capitaux supplémentaires au Fonds tant que leurs droits de vote n'auraient pas été augmentés.
Source: Yahoo News
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