Le groupe détient toujours un otage italien, dont l'état de santé suscite l'inquiétude.
Andréas Notter, 38 ans, avait été enlevé le 15 janvier avec deux collègues au cours d'une mission humanitaire dans une prison de Jolo. Mais ses ravisseurs ne l'ont pas volontairement libéré, contrairement à ce qu'avait indiqué l'armée dans un premier temps.
Un porte-parole des autorités philippines, Cerge Remonde, a précisé qu'Andréas Notter avait été secouru par la police et avec l'aide de civils dans le village d'Indanan samedi matin.
Selon le secrétaire à l'Intérieur Ronaldo Puno, les ravisseurs ont en fait été encerclés, finissant par abandonner leur otage: Il y a deux nuits, l'étau de l'armée s'était resserré sur eux, provoquant leur fuite avec l'otage. Samedi, ils sont tombés sur un barrage de police et se sont enfuis, abandonnant Andréas Notter derrière eux.
L'employé suisse a été immédiatement conduit à la résidence du gouverneur de la province de Sulu, Sakur Tan, qui pilotait le comité de crise pour les otages.
Après sa libération, il reste un dernier otage aux mains d'Abou Sayyaf, l'Italien Eugenio Vagni. La bénévole philippine Mary Jean Lacada avait elle été relâchée le 2 avril dernier.
"Tout est arrivé très vite. Je suis encore un peu perturbé", a déclaré l'ex-otage à la presse, qu'il a brièvement rencontrée à la résidence du gouverneur. Se disant "très heureux d'être vivant et en bonne santé", il a remercié les autorités et fait part de son inquiétude pour son compagnon de captivité.
Selon le sénateur Richard Gordon, patron de la Croix-rouge philippine, l'otage libéré a expliqué qu'Eugenio Vagni, âgé de 62 ans, "souffre beaucoup" d'une hernie et a besoin d'une intervention chirurgicale urgence. Il souffre aussi d'hypertension.
Notter a ensuite été transféré par hélicoptère jusqu'au port de Zamboanga, les responsables se refusant à en dire plus sur la suite de son voyage.
Selon le Comité International de la Croix-Rouge, la seule exigence des preneurs d'otages était que l'armée retire ses troupes de l'île de Jolo.
Les ravisseurs avaient menacé le mois dernier de décapiter un otage, ce qui avait conduit à un repli partiel du cordon de sécurité militaire autour de leur bastion dans la jungle.
Abou Sayyaf, qui compterait environ 400 hommes, est auteur de nombreux enlèvements, attentats et décapitations.
Source: Yahoo News
Andréas Notter, 38 ans, avait été enlevé le 15 janvier avec deux collègues au cours d'une mission humanitaire dans une prison de Jolo. Mais ses ravisseurs ne l'ont pas volontairement libéré, contrairement à ce qu'avait indiqué l'armée dans un premier temps.
Un porte-parole des autorités philippines, Cerge Remonde, a précisé qu'Andréas Notter avait été secouru par la police et avec l'aide de civils dans le village d'Indanan samedi matin.
Selon le secrétaire à l'Intérieur Ronaldo Puno, les ravisseurs ont en fait été encerclés, finissant par abandonner leur otage: Il y a deux nuits, l'étau de l'armée s'était resserré sur eux, provoquant leur fuite avec l'otage. Samedi, ils sont tombés sur un barrage de police et se sont enfuis, abandonnant Andréas Notter derrière eux.
L'employé suisse a été immédiatement conduit à la résidence du gouverneur de la province de Sulu, Sakur Tan, qui pilotait le comité de crise pour les otages.
Après sa libération, il reste un dernier otage aux mains d'Abou Sayyaf, l'Italien Eugenio Vagni. La bénévole philippine Mary Jean Lacada avait elle été relâchée le 2 avril dernier.
"Tout est arrivé très vite. Je suis encore un peu perturbé", a déclaré l'ex-otage à la presse, qu'il a brièvement rencontrée à la résidence du gouverneur. Se disant "très heureux d'être vivant et en bonne santé", il a remercié les autorités et fait part de son inquiétude pour son compagnon de captivité.
Selon le sénateur Richard Gordon, patron de la Croix-rouge philippine, l'otage libéré a expliqué qu'Eugenio Vagni, âgé de 62 ans, "souffre beaucoup" d'une hernie et a besoin d'une intervention chirurgicale urgence. Il souffre aussi d'hypertension.
Notter a ensuite été transféré par hélicoptère jusqu'au port de Zamboanga, les responsables se refusant à en dire plus sur la suite de son voyage.
Selon le Comité International de la Croix-Rouge, la seule exigence des preneurs d'otages était que l'armée retire ses troupes de l'île de Jolo.
Les ravisseurs avaient menacé le mois dernier de décapiter un otage, ce qui avait conduit à un repli partiel du cordon de sécurité militaire autour de leur bastion dans la jungle.
Abou Sayyaf, qui compterait environ 400 hommes, est auteur de nombreux enlèvements, attentats et décapitations.
Source: Yahoo News
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