Les deux hommes, qui selon Paris étaient en mission officielle dans le domaine de la sécurité auprès du gouvernement somalien, ont été enlevés mardi dans un hôtel de Mogadiscio et remis à des membres de l'organisation Hizbul Islam.
Mais Al Chabaab exigeant que le Hizbul Islam lui remette les deux hommes, les deux organisations islamistes s'étaient retrouvées au bord de l'affrontement.
"Nous nous sommes répartis les deux hommes pour éviter des heurts entre islamistes", a déclaré par téléphone à Reuters un responsable d'Al Chabaab.
Selon des témoins, des combattants d'Al Chabaab ont encerclé la maison du chef de Hizbul Islam, cheikh Hassan Dahir Aweys, où étaient retenus les deux otages français, en menaçant de la prendre d'assaut.
Un haut gradé de la police, Abdiqadir Odweyne, a confirmé que Hizbul Islam avait cédé à la pression d'Al Chabaab, en lui remettant le plus important des deux conseillers français.
"Le responsable français de plus haut rang a été emmené par Al Chabaab et l'autre est resté avec Dahir Aweys", a déclaré ce policier.
Les services de sécurité occidentaux considèrent Al Chabaab comme un groupe allié à la nébuleuse Al Qaïda dans le pays de la Corne de l'Afrique en proie depuis 18 ans à la guerre civile.
Un responsable du gouvernement de transition somalien et plusieurs médias avaient déclaré dans un premier temps que les deux otages français s'étaient présentés sous la qualité de journalistes.
Mais Paris a démenti mercredi, déclarant que les deux Français agissaient en mission officielle d'assistance dans le cadre d'une politique de renforcement du gouvernement somalien dans le domaine de la sécurité.
Les insurgés d'Al Chabaab ou de Hizbul Islam attaquent chaque jour les combattants fidèles au président somalien Charif Ahmed, un islamiste modéré, jusque dans la capitale Mogadiscio, l'une des villes les plus dangereuses au monde où les enlèvements d'étrangers, principalement des employés humanitaires ou des journalistes, sont légion.
Par le passé, les otages ont normalement été relâchés après plusieurs jours ou semaine de captivité en échange du paiement de rançons substantielles.
Source: Reuters via Yahoo News
Mais Al Chabaab exigeant que le Hizbul Islam lui remette les deux hommes, les deux organisations islamistes s'étaient retrouvées au bord de l'affrontement.
"Nous nous sommes répartis les deux hommes pour éviter des heurts entre islamistes", a déclaré par téléphone à Reuters un responsable d'Al Chabaab.
Selon des témoins, des combattants d'Al Chabaab ont encerclé la maison du chef de Hizbul Islam, cheikh Hassan Dahir Aweys, où étaient retenus les deux otages français, en menaçant de la prendre d'assaut.
Un haut gradé de la police, Abdiqadir Odweyne, a confirmé que Hizbul Islam avait cédé à la pression d'Al Chabaab, en lui remettant le plus important des deux conseillers français.
"Le responsable français de plus haut rang a été emmené par Al Chabaab et l'autre est resté avec Dahir Aweys", a déclaré ce policier.
Les services de sécurité occidentaux considèrent Al Chabaab comme un groupe allié à la nébuleuse Al Qaïda dans le pays de la Corne de l'Afrique en proie depuis 18 ans à la guerre civile.
Un responsable du gouvernement de transition somalien et plusieurs médias avaient déclaré dans un premier temps que les deux otages français s'étaient présentés sous la qualité de journalistes.
Mais Paris a démenti mercredi, déclarant que les deux Français agissaient en mission officielle d'assistance dans le cadre d'une politique de renforcement du gouvernement somalien dans le domaine de la sécurité.
Les insurgés d'Al Chabaab ou de Hizbul Islam attaquent chaque jour les combattants fidèles au président somalien Charif Ahmed, un islamiste modéré, jusque dans la capitale Mogadiscio, l'une des villes les plus dangereuses au monde où les enlèvements d'étrangers, principalement des employés humanitaires ou des journalistes, sont légion.
Par le passé, les otages ont normalement été relâchés après plusieurs jours ou semaine de captivité en échange du paiement de rançons substantielles.
Source: Reuters via Yahoo News
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