Un kamikaze a fait exploser sa moto piégée contre la grille d'entrée de la prestigieuse Ecole Navale de Guerre du Pakistan, en plein coeur de cette mégalopole de près de 10 millions d'habitants, la deuxième ville du pays. Aussitôt après, un second assaillant à moto a profité du chaos pour entrer et faire exploser sa bombe sur le parking, a raconté à l'AFP le chef de la police de Lahore, Malik Mohammad Iqbal.
5 personnes sont mortes et 19 ont été blessées, selon un nouveau bilan du ministère de l'Intérieur en fin d'après-midi. Un membre de la Marine nationale figure parmi les morts, a indiqué à l'AFP le porte-parole de cette arme, le capitaine Akbar Naqi.
Des témoins ont entendu trois explosions, mais il pourrait s'agir de celles des réservoirs d'essence d'autres voitures garées sur le parking.
Une vague sans précédent d'attentats ensanglante le Pakistan depuis des mois, revendiqués ou attribués aux militants islamistes proches d'Al-Qaïda et des talibans. Même s'ils n'épargnent pas les civils, nombre de ces attentats visent l'armée.
Les talibans pakistanais et Oussama Ben Laden en personne ont déclaré l'été dernier le jihad, la "guerre sainte", au président Pervez Musharraf et à son armée.
Il s'agisait du quatrième attentat en cinq jours, pour un bilan de près de cent morts.
Dimanche, un très jeune kamikaze a fait exploser sa bombe au milieu d'un rassemblement de chefs tribaux dans les zones tribales du nord-ouest, proches de la frontière afghane, tuant 43 personnes.
Deux jours plus tôt, un attentat similaire avait tué 44 personnes dans la vallée de Swat (nord-ouest), lors des funérailles d'un policier lui-même tué quelques heures plus tôt, en compagnie de deux de ses hommes, par une bombe télécommandée au passage de leur voiture.
Et samedi, un kamikaze au volant d'une voiture piégée a tué deux personnes dans le district tribal voisin de Bajaur.
Les combattants islamistes pakistanais, mais aussi ceux, étrangers, d'Al-Qaïda ainsi que des talibans afghans, ont intensifié leurs attaques contre l'armée et les symboles de l'Etat dans les zones tribales, où Washington pense que le réseau de Ben Laden a reconstitué ses forces.
Et depuis l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad le 12 juillet, dans lequel l'armée et la police ont tué une centaine de fondamentalistes lourdement armés, les militants radicaux ont multiplié les attentats suicide dans tout le pays.
Le paroxysme a été atteint avec celui qui a tué le leader de l'opposition Benazir Bhutto le 27 décembre dans la banlieue d'Islamabad, en plein meeting électoral.
Depuis le début 2007, soit en 14 mois, près de 1.040 personnes, dont de nombreux civils, ont été tués dans 116 attentats, la plupart perpétrés par des kamikazes, selon un bilan dressé par l'AFP.
Ces violences ne font qu'accroître l'incertitude sur l'avenir de cette République islamique de 160 millions d'habitants, seule puissance militaire nucléaire du monde musulman et allié-clé de Washington dans sa "guerre contre le terrorisme".
Car le pays est déjà en proie à une crise politique majeure: l'opposition, emmenée par le parti de Benazir Bhutto et par celui de Nawaz Sharif, a largement remporté les élections législatives et provinciales du 18 février, mais le président Musharraf, à peine réélu par le Parlement sortant, refuse de quitter son poste de chef de l'Etat. Il a pris le pouvoir en 1999 à l'issue d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang.
yahoo.com[
5 personnes sont mortes et 19 ont été blessées, selon un nouveau bilan du ministère de l'Intérieur en fin d'après-midi. Un membre de la Marine nationale figure parmi les morts, a indiqué à l'AFP le porte-parole de cette arme, le capitaine Akbar Naqi.
Des témoins ont entendu trois explosions, mais il pourrait s'agir de celles des réservoirs d'essence d'autres voitures garées sur le parking.
Une vague sans précédent d'attentats ensanglante le Pakistan depuis des mois, revendiqués ou attribués aux militants islamistes proches d'Al-Qaïda et des talibans. Même s'ils n'épargnent pas les civils, nombre de ces attentats visent l'armée.
Les talibans pakistanais et Oussama Ben Laden en personne ont déclaré l'été dernier le jihad, la "guerre sainte", au président Pervez Musharraf et à son armée.
Il s'agisait du quatrième attentat en cinq jours, pour un bilan de près de cent morts.
Dimanche, un très jeune kamikaze a fait exploser sa bombe au milieu d'un rassemblement de chefs tribaux dans les zones tribales du nord-ouest, proches de la frontière afghane, tuant 43 personnes.
Deux jours plus tôt, un attentat similaire avait tué 44 personnes dans la vallée de Swat (nord-ouest), lors des funérailles d'un policier lui-même tué quelques heures plus tôt, en compagnie de deux de ses hommes, par une bombe télécommandée au passage de leur voiture.
Et samedi, un kamikaze au volant d'une voiture piégée a tué deux personnes dans le district tribal voisin de Bajaur.
Les combattants islamistes pakistanais, mais aussi ceux, étrangers, d'Al-Qaïda ainsi que des talibans afghans, ont intensifié leurs attaques contre l'armée et les symboles de l'Etat dans les zones tribales, où Washington pense que le réseau de Ben Laden a reconstitué ses forces.
Et depuis l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad le 12 juillet, dans lequel l'armée et la police ont tué une centaine de fondamentalistes lourdement armés, les militants radicaux ont multiplié les attentats suicide dans tout le pays.
Le paroxysme a été atteint avec celui qui a tué le leader de l'opposition Benazir Bhutto le 27 décembre dans la banlieue d'Islamabad, en plein meeting électoral.
Depuis le début 2007, soit en 14 mois, près de 1.040 personnes, dont de nombreux civils, ont été tués dans 116 attentats, la plupart perpétrés par des kamikazes, selon un bilan dressé par l'AFP.
Ces violences ne font qu'accroître l'incertitude sur l'avenir de cette République islamique de 160 millions d'habitants, seule puissance militaire nucléaire du monde musulman et allié-clé de Washington dans sa "guerre contre le terrorisme".
Car le pays est déjà en proie à une crise politique majeure: l'opposition, emmenée par le parti de Benazir Bhutto et par celui de Nawaz Sharif, a largement remporté les élections législatives et provinciales du 18 février, mais le président Musharraf, à peine réélu par le Parlement sortant, refuse de quitter son poste de chef de l'Etat. Il a pris le pouvoir en 1999 à l'issue d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang.
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