Le retour sur Terre de la capsule Soyouze le 29 septembre 2006 était impatiemment attendu par une équipe du laboratoire de radiobiologie et microbiologie du Centre nucléaire de Mol.
Partenaire de l'Agence spatiale européenne, le laboratoire du Pr Max Mergeay est associé au projet Mélissa, qui vise à recréer à bord des stations spatiales un écosystème artificiel fermé, susceptible de contribuer à la survie d'un équipage embarqué dans une mission de très longue durée.
Cette expérimentation repose sur une série de 5 compartiments en boucle fermée, destinée à créer un cycle de dégradation naturelle et de recycler de manière contrôlée les déchets produits à bord de la station.
Le premier compartiment accueille l'ensemble des déchets organiques alimentaires, fécaux, papiers et eau produits par l'équipage, où ils sont dégradés par des bactéries thermophiles.
Dans le deuxième compartiment, l'azote issu de la dégradation est transformé en ammonium, élément essentiel de la fabrication de protéines.
Le troisième compartiment est inoculé par des bactéries nitrifiantes qui transforment l'ammonium en nitrate, qui va servir à nourrir les bactéries présentes dans le quatrième compartiment, des spirulines.
Le Pr Mergeay explique : "La spiruline qui ressemble à une algue verdâtre est en fait un genre de cyanobactérie qui en réalisant la photosynthèse, produit beaucoup d'oxygène tout en absorbant du dioxyde de carbone".
La spiruline est par ailleurs une excellente source de protéine qui peut être consommée par l'homme.
La finalité est de pouvoir développer la culture de plantes dans le cinquième compartiment.
Les technologies développées pour le domaine spatial ont tendance à être transférées pour des applications sur Terre au quotidien. Il serait donc éventuellement possible de développer cette technologie afin de subvenir aux besoins des populations vivant dans des régions désertiques.
Partenaire de l'Agence spatiale européenne, le laboratoire du Pr Max Mergeay est associé au projet Mélissa, qui vise à recréer à bord des stations spatiales un écosystème artificiel fermé, susceptible de contribuer à la survie d'un équipage embarqué dans une mission de très longue durée.
Cette expérimentation repose sur une série de 5 compartiments en boucle fermée, destinée à créer un cycle de dégradation naturelle et de recycler de manière contrôlée les déchets produits à bord de la station.
Le premier compartiment accueille l'ensemble des déchets organiques alimentaires, fécaux, papiers et eau produits par l'équipage, où ils sont dégradés par des bactéries thermophiles.
Dans le deuxième compartiment, l'azote issu de la dégradation est transformé en ammonium, élément essentiel de la fabrication de protéines.
Le troisième compartiment est inoculé par des bactéries nitrifiantes qui transforment l'ammonium en nitrate, qui va servir à nourrir les bactéries présentes dans le quatrième compartiment, des spirulines.
Le Pr Mergeay explique : "La spiruline qui ressemble à une algue verdâtre est en fait un genre de cyanobactérie qui en réalisant la photosynthèse, produit beaucoup d'oxygène tout en absorbant du dioxyde de carbone".
La spiruline est par ailleurs une excellente source de protéine qui peut être consommée par l'homme.
La finalité est de pouvoir développer la culture de plantes dans le cinquième compartiment.
Les technologies développées pour le domaine spatial ont tendance à être transférées pour des applications sur Terre au quotidien. Il serait donc éventuellement possible de développer cette technologie afin de subvenir aux besoins des populations vivant dans des régions désertiques.
A lire également: