Commençons par les nombreuses mauvaises nouvelles : "L'armée afghane doit faire encore beaucoup de progrès notamment en matière de commandement, ses officiers devant évoluer du concept de chef de bande à celui de chef militaire." Pour cette armée chargée de remettre de l'ordre sur son propre terrain, avec des forces exclusivement terrestres, les compétences sont encore à affiner : "la dimension interarmes est encore très lacunaire. Ils peinent à utiliser leurs canons, leur génie ou encore leur aviation naissante. Au niveau des états-majors, la planification est quasi inexistante." Et encore : "L'ANA n'a pas de culture du renseignement, se contentant souvent d'informations achetées à des indicateurs à la crédibilité très variable." Selon le colonel Martini, la structure même de l'ANA est équivoque : "Le système ethnique est au coeur du problème. L'ANA doit être neutre ethniquement et pour cela elle doit reproduire toutes les composantes de la population, rendant les recrutements très difficiles. Ainsi, un commandant d'unité et son adjoint doivent obligatoirement être issus de deux ethnies différentes. De ce fait, un élément brillant que nous soutenons ne pourra progresser que si des places sont libres pour son ethnie. Cette situation constitue bien évidemment un frein, mais c'est aussi une garantie de la neutralité de l'ANA."
Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Ainsi, Jean-François Martini affirme que : "Les soldats afghans sont des hommes de grande valeur.
Sopurce: Lepoint.fr via Yahoo
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