Les Philippines tentent de casser le trafic d'organes entre riches étrangers malades et Philippins pauvres, mais une organisation de défense des droits de l'Homme dit posséder les preuves que le crime organisé a recruté près de 200 donneurs de rein pauvres rien que dans une province ces dernières années.
Selon la secrétaire à la Sécurité sociale Esperanza Cabral, le Saoudien s'était inscrit à l'hôpital public pour une greffe de rein dont son épouse était la donneuse volontaire mais les responsables ont trouvé louche ce couple tout neuf dont le mari ne parlait ni l'anglais ni le tagalog (philippin) tandis que la femme ne parlait pas arabe. "Ce n'était manifestement pas un don mais en réalité une vente d'organe", a affirmé Mme Cabral lors d'une conférence de presse.
La transplantation a été refusée, il y a deux mois, mais aucun des époux n'a été inculpé. Ils ont refusé de dire à quel prix le rein avait été promis. La greffe aurait été légale, étant réalisée au sein d'un couple marié, si elle ne donnait lieu à aucune transaction commerciale, a souligné le sous-secrétaire à la Justice, Ricardo Blancaflor.
Les Philippines occupent le cinquième rang du classement des pays du trafic d'organes réalisé en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chine dominant ce triste palmarès. Il s'agit en général de la vente de reins, la plupart des gens pouvant vivre avec un seul de ces organes.
L'organisation Asia Against Child Trafficking (Asie contre le trafic d'enfants) a recensé l'an dernier au moins 195 donneurs de rein recrutés dans des localités pauvres de la province de Quezon, au sud-est de Manille, selon la coordinatrice régionale Amihan Abueva. L'un de ces "volontaires", âgé de 17 ans, avait reçu 95.000 pesos pour son rein (environ 1.391 euros; 1.980 dollars).
Au moins deux des donneurs, qui n'ont pas été payés le prix prévu, ont porté plainte contre les trafiquants. La loi permet de porter plainte jusqu'à dix ans après les faits, et 20 ans s'il s'agit d'un trafic de grande ampleur.
En 2007, 81% des 1.046 greffes de rein réalisées aux Philippines l'ont été grâce à des donneurs vivants sans parenté avec le receveur, et 51% des receveurs étaient des étrangers, souligne la Société philippine de néphrologie. Si rien ne dit qu'il s'agit de trafic d'organes, ces statistique soulèvent des doutes.
Source: Associated Presse viua Yahoo News
Selon la secrétaire à la Sécurité sociale Esperanza Cabral, le Saoudien s'était inscrit à l'hôpital public pour une greffe de rein dont son épouse était la donneuse volontaire mais les responsables ont trouvé louche ce couple tout neuf dont le mari ne parlait ni l'anglais ni le tagalog (philippin) tandis que la femme ne parlait pas arabe. "Ce n'était manifestement pas un don mais en réalité une vente d'organe", a affirmé Mme Cabral lors d'une conférence de presse.
La transplantation a été refusée, il y a deux mois, mais aucun des époux n'a été inculpé. Ils ont refusé de dire à quel prix le rein avait été promis. La greffe aurait été légale, étant réalisée au sein d'un couple marié, si elle ne donnait lieu à aucune transaction commerciale, a souligné le sous-secrétaire à la Justice, Ricardo Blancaflor.
Les Philippines occupent le cinquième rang du classement des pays du trafic d'organes réalisé en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chine dominant ce triste palmarès. Il s'agit en général de la vente de reins, la plupart des gens pouvant vivre avec un seul de ces organes.
L'organisation Asia Against Child Trafficking (Asie contre le trafic d'enfants) a recensé l'an dernier au moins 195 donneurs de rein recrutés dans des localités pauvres de la province de Quezon, au sud-est de Manille, selon la coordinatrice régionale Amihan Abueva. L'un de ces "volontaires", âgé de 17 ans, avait reçu 95.000 pesos pour son rein (environ 1.391 euros; 1.980 dollars).
Au moins deux des donneurs, qui n'ont pas été payés le prix prévu, ont porté plainte contre les trafiquants. La loi permet de porter plainte jusqu'à dix ans après les faits, et 20 ans s'il s'agit d'un trafic de grande ampleur.
En 2007, 81% des 1.046 greffes de rein réalisées aux Philippines l'ont été grâce à des donneurs vivants sans parenté avec le receveur, et 51% des receveurs étaient des étrangers, souligne la Société philippine de néphrologie. Si rien ne dit qu'il s'agit de trafic d'organes, ces statistique soulèvent des doutes.
Source: Associated Presse viua Yahoo News
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