Cette tentative d’assassinat dont Malick Sonko, chargé de la Communication du Comité électoral de la Coalition Sopi 2009, ci-devant Conseiller du président de la République, a échappé, rappelle bien les assassinats de l’ancien sous-préfet de Diouloulou, de l’ancien président du Conseil régional de Ziguinchor, Oumar Lamine Badji et de Samsédine Aïdara. Ils ont, tous, été froidement exécutés par des individus non encore identifiés. Une plainte contre X a été déposée à la Police centrale de Ziguinchor par Malick Sonko qui a été convoqué au Commissariat aujourd’hui, lundi 16 mars vers 09 heures 30, selon des informations que nous avons vérifiées auprès du Commissariat de police de Ziguinchor. Une enquête sera ouverte
Joint au téléphone par nos soins, Malick Sonko, cet ancien Conseiller technique du président de la République, Me Abdoulaye Wade et chargé de la Communication du Comité électoral de la Coalition Sopi 2009, a confirmé l’information, quant à une tentative d’assassinat dont il a été victime. Au niveau de la Police centrale de Ziguinchor, M. Sène, l’agent que nous avons eu au téléphone, a également confirmé la plainte déposée par M. Sonko. Il a également précisé que Malick Sonko a été convoqué, ce matin à la Police, pour que l’enquête soit déclenchée.
Les détails de cette affaire ont été explicités dans la plainte déposée par le principal concerné. Selon Malick Sonko, les faits se sont déroulés dans la soirée du vendredi 13 au samedi 14 mars 2009, entre minuit et une heure du matin. «Je revenais d’une rencontre politique. Quand je suis arrivé à mon domicile, sis à la Cité Biagui 1, je suis resté dans mon véhicule. J’étais au téléphone avec des amis qui, depuis Dakar, me commentaient l’actualité politique. En face de moi, deux individus qui, au départ, n’avaient pas attiré mon attention», raconte le Conseiller du président Wade, dans sa plainte. Face à la présence suspecte de ces deux individus, poursuit-il, «je croyais avoir affaire à des jeunes du quartier ou à des noctambules attardés. A mesure que la conversation durait au téléphone avec mes amis, j’observais leur attitude», lit-on dans la plainte, dont nous détenons copie.
«Debout dans une posture de garde-du-corps, les bras croisés, armés d’objets contondants et brillants, en plein milieu de l’intersection située à environ à 35 m du portail de notre maison, ils me regardaient fixement, menaçants. Je crois que s’ils ont hésité à m’attaquer pendant les 20 mn que je suis resté au téléphone, c’est qu’ils ne savaient pas si j’étais seul ou accompagné», poursuit Malick Sonko. «Ils distinguaient mal l’intérieur du véhicule dans l’obscurité. Quand j’ai ouvert la portière de la voiture, l’un d’eux a tout suite disparu de ma vue, se réfugiant derrière le mur de la maison située à l’angle de l’intersection. C’est alors que, d’un geste rapide, je suis descendu du véhicule pour ouvrir le portail de la maison et m’y réfugier», explicite encore le chargé de la communication du Comité électoral du Pds.
«Quelques minutes après, j’ai entendu des bruits suspects au niveau des grilles de la fenêtre du salon, comme pour m’avertir de leur présence. J’ai immédiatement appelé mon ami et frère, candidat à la Mairie de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, qui a tout de suite dépêché trois 4x4 transportant des éléments d’élite de sa garde rapprochée. Evidemment, ils ne trouvèrent personne sur les lieux», écrit Malick Sonko qui souligne que «tels sont les faits et je jure sur l’honneur qu’ils se sont déroulés comme décrits ci-dessus».
Aussi, demande-t-il au Commissaire de police, «qu’une enquête soit menée pour déterminer les véritables intentions de ces individus qui, affirme-t-il, étaient animés de très mauvaises intentions».
La fête de Tabaski de cette année, tous les observateurs avertis attendaient de voir, comme les années précédentes, un autre responsable du Pds assassiné. C’est d’abord le sous-préfet de Diouloulou qui a été tué par des éléments supposés appartenir au Mfdc.
C’était pendant la période qui a précédé une fête Tabaski. A la veille de la Tabaski de 2007, l’ancien président du Conseiller régional de la Ziguinchor, Omar Lamine Badji, a été tué dans son domicile, sis à Sindia, par éléments jusque-là inconnus. On était à la veille des élections législatives de 2007.
Dans sa première déclaration, le président Wade avait dégagé trois pistes : celle du Pds (à cause des tiraillements politiques), celle du Mfdc et enfin celle de l’opposition politique locale. Une enquête sera ouverte et les premiers suspects disparaitront. L’un sera mort au cours de l’enquête confiée à la Gendarmerie. Il tentait de s’enfouir, racontent certains. Un passeport diplomatique et 15 millions de FCfa avaient été promis à qui aiderait les enquêteurs à démasquer les auteurs de cet acte.
L’année suivante, toujours à la veille de la Tabaski, Samsédine Aîdara est assassiné par des individus qui courent toujours.
Comme d’habitude le Mfdc est pointé du doigt, les responsables de ce mouvement rejettent les accusations. Samsédine était Chargé de mission à la Présidence de la République dans le dossier de la Casamance. Certains ont même avancé qu’il venait de Dakar avec une mallette pleine d’argent, ce qui aurait attiré ceux qui l’ont tué. Son cousin, Samsédine Dino Kébading, sera, par la suite, arrêté par la Gendarmerie. Pendant presque deux ans aucune de ces enquêtes n’a connu son épilogue. Les secrets de l’instruction sont toujours protégés.
Aujourd’hui, le climat politique est tendu dans la Commune de Ziguinchor entre le camp de Robert et d’Abdouaye Baldé. La peur est partagée, de part et d’autre. Et des individus mal intentionnés peuvent, à tout moment, s’infiltrer pour commettre leur forfait. La police démarre aujourd’hui son enquête pour le cas Malick Sonko.
Source: Yahoo News
Joint au téléphone par nos soins, Malick Sonko, cet ancien Conseiller technique du président de la République, Me Abdoulaye Wade et chargé de la Communication du Comité électoral de la Coalition Sopi 2009, a confirmé l’information, quant à une tentative d’assassinat dont il a été victime. Au niveau de la Police centrale de Ziguinchor, M. Sène, l’agent que nous avons eu au téléphone, a également confirmé la plainte déposée par M. Sonko. Il a également précisé que Malick Sonko a été convoqué, ce matin à la Police, pour que l’enquête soit déclenchée.
Les détails de cette affaire ont été explicités dans la plainte déposée par le principal concerné. Selon Malick Sonko, les faits se sont déroulés dans la soirée du vendredi 13 au samedi 14 mars 2009, entre minuit et une heure du matin. «Je revenais d’une rencontre politique. Quand je suis arrivé à mon domicile, sis à la Cité Biagui 1, je suis resté dans mon véhicule. J’étais au téléphone avec des amis qui, depuis Dakar, me commentaient l’actualité politique. En face de moi, deux individus qui, au départ, n’avaient pas attiré mon attention», raconte le Conseiller du président Wade, dans sa plainte. Face à la présence suspecte de ces deux individus, poursuit-il, «je croyais avoir affaire à des jeunes du quartier ou à des noctambules attardés. A mesure que la conversation durait au téléphone avec mes amis, j’observais leur attitude», lit-on dans la plainte, dont nous détenons copie.
«Debout dans une posture de garde-du-corps, les bras croisés, armés d’objets contondants et brillants, en plein milieu de l’intersection située à environ à 35 m du portail de notre maison, ils me regardaient fixement, menaçants. Je crois que s’ils ont hésité à m’attaquer pendant les 20 mn que je suis resté au téléphone, c’est qu’ils ne savaient pas si j’étais seul ou accompagné», poursuit Malick Sonko. «Ils distinguaient mal l’intérieur du véhicule dans l’obscurité. Quand j’ai ouvert la portière de la voiture, l’un d’eux a tout suite disparu de ma vue, se réfugiant derrière le mur de la maison située à l’angle de l’intersection. C’est alors que, d’un geste rapide, je suis descendu du véhicule pour ouvrir le portail de la maison et m’y réfugier», explicite encore le chargé de la communication du Comité électoral du Pds.
«Quelques minutes après, j’ai entendu des bruits suspects au niveau des grilles de la fenêtre du salon, comme pour m’avertir de leur présence. J’ai immédiatement appelé mon ami et frère, candidat à la Mairie de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, qui a tout de suite dépêché trois 4x4 transportant des éléments d’élite de sa garde rapprochée. Evidemment, ils ne trouvèrent personne sur les lieux», écrit Malick Sonko qui souligne que «tels sont les faits et je jure sur l’honneur qu’ils se sont déroulés comme décrits ci-dessus».
Aussi, demande-t-il au Commissaire de police, «qu’une enquête soit menée pour déterminer les véritables intentions de ces individus qui, affirme-t-il, étaient animés de très mauvaises intentions».
La fête de Tabaski de cette année, tous les observateurs avertis attendaient de voir, comme les années précédentes, un autre responsable du Pds assassiné. C’est d’abord le sous-préfet de Diouloulou qui a été tué par des éléments supposés appartenir au Mfdc.
C’était pendant la période qui a précédé une fête Tabaski. A la veille de la Tabaski de 2007, l’ancien président du Conseiller régional de la Ziguinchor, Omar Lamine Badji, a été tué dans son domicile, sis à Sindia, par éléments jusque-là inconnus. On était à la veille des élections législatives de 2007.
Dans sa première déclaration, le président Wade avait dégagé trois pistes : celle du Pds (à cause des tiraillements politiques), celle du Mfdc et enfin celle de l’opposition politique locale. Une enquête sera ouverte et les premiers suspects disparaitront. L’un sera mort au cours de l’enquête confiée à la Gendarmerie. Il tentait de s’enfouir, racontent certains. Un passeport diplomatique et 15 millions de FCfa avaient été promis à qui aiderait les enquêteurs à démasquer les auteurs de cet acte.
L’année suivante, toujours à la veille de la Tabaski, Samsédine Aîdara est assassiné par des individus qui courent toujours.
Comme d’habitude le Mfdc est pointé du doigt, les responsables de ce mouvement rejettent les accusations. Samsédine était Chargé de mission à la Présidence de la République dans le dossier de la Casamance. Certains ont même avancé qu’il venait de Dakar avec une mallette pleine d’argent, ce qui aurait attiré ceux qui l’ont tué. Son cousin, Samsédine Dino Kébading, sera, par la suite, arrêté par la Gendarmerie. Pendant presque deux ans aucune de ces enquêtes n’a connu son épilogue. Les secrets de l’instruction sont toujours protégés.
Aujourd’hui, le climat politique est tendu dans la Commune de Ziguinchor entre le camp de Robert et d’Abdouaye Baldé. La peur est partagée, de part et d’autre. Et des individus mal intentionnés peuvent, à tout moment, s’infiltrer pour commettre leur forfait. La police démarre aujourd’hui son enquête pour le cas Malick Sonko.
Source: Yahoo News