A 20H00 locales dimanche (01H00 GMT lundi), les pourparlers qui se sont tenus ces deux derniers jours dans un hôtel de Manhattan n'avaient toujours pas abouti mais se poursuivaient, selon la chaîne de télévision locale NY1.
La Ligue des producteurs de Théâtre, qui compte plus de 600 membres aux Etats-Unis, et le syndicat des machinistes, avaient commencé leurs négociations en juin en vue du renouvellement de la convention collective.
Ce syndicat, qui représente de 350 à 500 machinistes de Broadway, considère que les propositions de la Ligue sont insuffisantes notamment pour ce qui concerne les garanties minimum d'emploi.
La Ligue, qui souhaite instaurer plus de souplesse dans les embauches et la durée des contrats temporaires, a affirmé avoir offert une hausse salariale de 16% sur cinq ans plus une prime de 10%.
Les deux parties essayent de trouver une solution à la crise avant la période des fêtes, qui commence cette semaine aux Etats-Unis avec les célébrations de "Thanksgiving" jeudi. Des dizaines de milliers d'Américains viennent passer de longs week-ends à New York, où la soirée au "music-hall" est un rituel.
Seuls quelques spectacles ne sont pas affectés par la grève, tels "Mary Poppins", "Mauritius" "Cymbeline" mais aussi le tout nouveau "Jeune Frankestein" du réalisateur et comédien Mel Brooks, car leurs machinistes ne sont pas membres du syndicat "Local One" qui a appelé à la grève.
En revanche, d'autres grandes productions comme "Les Misérables" et "Monty Python's Spamalot", ont été annulées.
L'industrie du spectacle est plus florissante que jamais sur la célèbre avenue. Dans un communiqué publié récemment, la Ligue des Théâtres annonçait que la fréquentation en 2006-2007 était en hausse de 2,6% par rapport à la saison précédente, avec 12,3 millions de spectateurs, et que les recettes avaient augmenté de 8,9%.
Des centaines de milliers de touristes étrangers font aussi le succès des spectacles, qui sont considérés comme l'une des principales attractions de New York. Plus de 1,3 million de billets ont été vendus en 2006-2007 à des visiteurs étrangers, selon la Ligue.
La grève ne fait pas que des victimes. Les spectacles "off" et "off off" Broadway, c'est à dire les centaines de salles de moindre dimension et les spectacles moins coûteux et moins promus par la publicité, voient se rabattre des milliers de spectateurs qui refusent de renoncer.
"Les malheurs des uns font le bonheur des autres, nous allons très très bien", a déclaré sur NY1 Charles Busch, producteur de "Die Mommy Die", sur off Broadway.
La Ligue des producteurs de Théâtre, qui compte plus de 600 membres aux Etats-Unis, et le syndicat des machinistes, avaient commencé leurs négociations en juin en vue du renouvellement de la convention collective.
Ce syndicat, qui représente de 350 à 500 machinistes de Broadway, considère que les propositions de la Ligue sont insuffisantes notamment pour ce qui concerne les garanties minimum d'emploi.
La Ligue, qui souhaite instaurer plus de souplesse dans les embauches et la durée des contrats temporaires, a affirmé avoir offert une hausse salariale de 16% sur cinq ans plus une prime de 10%.
Les deux parties essayent de trouver une solution à la crise avant la période des fêtes, qui commence cette semaine aux Etats-Unis avec les célébrations de "Thanksgiving" jeudi. Des dizaines de milliers d'Américains viennent passer de longs week-ends à New York, où la soirée au "music-hall" est un rituel.
Seuls quelques spectacles ne sont pas affectés par la grève, tels "Mary Poppins", "Mauritius" "Cymbeline" mais aussi le tout nouveau "Jeune Frankestein" du réalisateur et comédien Mel Brooks, car leurs machinistes ne sont pas membres du syndicat "Local One" qui a appelé à la grève.
En revanche, d'autres grandes productions comme "Les Misérables" et "Monty Python's Spamalot", ont été annulées.
L'industrie du spectacle est plus florissante que jamais sur la célèbre avenue. Dans un communiqué publié récemment, la Ligue des Théâtres annonçait que la fréquentation en 2006-2007 était en hausse de 2,6% par rapport à la saison précédente, avec 12,3 millions de spectateurs, et que les recettes avaient augmenté de 8,9%.
Des centaines de milliers de touristes étrangers font aussi le succès des spectacles, qui sont considérés comme l'une des principales attractions de New York. Plus de 1,3 million de billets ont été vendus en 2006-2007 à des visiteurs étrangers, selon la Ligue.
La grève ne fait pas que des victimes. Les spectacles "off" et "off off" Broadway, c'est à dire les centaines de salles de moindre dimension et les spectacles moins coûteux et moins promus par la publicité, voient se rabattre des milliers de spectateurs qui refusent de renoncer.
"Les malheurs des uns font le bonheur des autres, nous allons très très bien", a déclaré sur NY1 Charles Busch, producteur de "Die Mommy Die", sur off Broadway.