Les Vingt-Sept se sont réunis jeudi 21 juin en fin d'après-midi à Bruxelles pour tenter de surmonter les blocages polonais et britanniques et trouver un compromis sur les grandes lignes d'un traité institutionnel simplifié destiné à remplacer la Constitution européenne.
Malgré les efforts d'Angela Merkel pour rapprocher les points de vue, la Pologne menaçait toujours d'opposer son veto et la Grande-Bretagne restait ferme sur ses "lignes rouges" à l'ouverture du sommet.
"La situation ne nous satisfait toujours pas", a déclaré le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski au quotidien "Rzeczpospolita". Il a de nouveau brandi la menace d'un veto si la Pologne n'obtient pas une solution satisfaisante.
Avantagée par le traité de Nice, qui lui donne quasiment autant de voix que l'Allemagne pour une population deux fois inférieure, la Pologne s'oppose au système de la double majorité prévu par le projet de Constitution, et repris dans la proposition de compromis faite par la présidence allemande. Les jumeaux Kaczynski suggèrent de calculer le poids de chaque pays en fonction de la racine carrée de sa population.
"Irrationnel"
Jaroslaw Kaczynski est allé jusqu'à demander des compensations pour les victimes polonaises de la Seconde Guerre mondiale, en faisant valoir que son pays compterait beaucoup plus d'habitants sans la guerre. Cet argument a été jugé "irrationnel" par le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
A son arrivée au conseil européen, Tony Blair, qui participe à son dernier sommet avant de laisser la place le 27 juin à Gordon Brown, a réclamé des "changements très significatifs" dans la proposition allemande. Le Premier ministre britannique a prévenu qu'il refuserait tout compromis sur un traité qui ne prendrait pas en compte ses quatre "lignes rouges": le contrôle par la Grande-Bretagne de sa politique étrangère, de sa politique de défense, de sa sécurité sociale et de son droit civil.
Suite de l'article dans le NouvelObs en pièce jointe ci dessous:
Malgré les efforts d'Angela Merkel pour rapprocher les points de vue, la Pologne menaçait toujours d'opposer son veto et la Grande-Bretagne restait ferme sur ses "lignes rouges" à l'ouverture du sommet.
"La situation ne nous satisfait toujours pas", a déclaré le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski au quotidien "Rzeczpospolita". Il a de nouveau brandi la menace d'un veto si la Pologne n'obtient pas une solution satisfaisante.
Avantagée par le traité de Nice, qui lui donne quasiment autant de voix que l'Allemagne pour une population deux fois inférieure, la Pologne s'oppose au système de la double majorité prévu par le projet de Constitution, et repris dans la proposition de compromis faite par la présidence allemande. Les jumeaux Kaczynski suggèrent de calculer le poids de chaque pays en fonction de la racine carrée de sa population.
"Irrationnel"
Jaroslaw Kaczynski est allé jusqu'à demander des compensations pour les victimes polonaises de la Seconde Guerre mondiale, en faisant valoir que son pays compterait beaucoup plus d'habitants sans la guerre. Cet argument a été jugé "irrationnel" par le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
A son arrivée au conseil européen, Tony Blair, qui participe à son dernier sommet avant de laisser la place le 27 juin à Gordon Brown, a réclamé des "changements très significatifs" dans la proposition allemande. Le Premier ministre britannique a prévenu qu'il refuserait tout compromis sur un traité qui ne prendrait pas en compte ses quatre "lignes rouges": le contrôle par la Grande-Bretagne de sa politique étrangère, de sa politique de défense, de sa sécurité sociale et de son droit civil.
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