Tunisie: grève des avocats dans le sillage des troubles de Sidi Bouzid
Les avocats tunisiens ont observé jeudi matin une grève à l'appel de leur conseil de l'ordre pour protester contre les agressions dont ils disent avoir fait l'objet vendredi dernier lors d'une manifestation de soutien à la population de Sidi Bouzid, une région du centre-ouest du pays où ont éclaté des heurts sur fond de chômage et de précarité. "Nous voulions une manifestation pacifique mais des affrontements nous ont été imposés par les agents de sécurité qui ont occasionné des dommages corporels et autres intrusions dans des cabinets d'avocats et à la maison du barreau", a déclaré à l'Associated Press le bâtonnier Abderrazak Kilani. Jugeant "inacceptable" un tel comportement, il a demandé "l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités de ce qui s'est passé". La grève a été suivie à 95%, a affirmé Me Ahmed Seddik, l'un des avocats qui participaient à un rassemblement dans la salle des pas perdus du palais de justice de Tunis. Plusieurs tribunaux fonctionnaient néanmoins en présence d'avocats "commis d'office ou appartenant au parti au pouvoir", selon Me Seddik. (AP)
Mali: attentat contre l'ambassade de France
Un homme, qui se présente comme Tunisien et membre d'Al-Qaïda, a jeté mercredi soir une bombe artisanale sur l'ambassade de France à Bamako avant d'ouvrir le feu sur le bâtiment, blessant légèrement deux ressortissants maliens, selon la police locale. La déflagration, de faible puissance, n'a endommagé que superficiellement le portail extérieur de la représentation diplomatique. L'assaillant a été arrêté peu après par les forces de sécurité. Abdoulaye Sow, responsable du commissariat où l'homme a été conduit pour être interrogé, a affirmé que celui-ci disait être de nationalité tunisienne et appartenir au réseau Al-Qaïda, mais qu'il n'avait pas de papiers d'identité, et que ses dires ne pouvaient pas être confirmés. Hammadoun Billal Traoré, un policier de Bamako, a précisé que l'engin explosif était une petite bonbonne de gaz. Il a ajouté que l'assaillant y avait mis le feu à l'aide d'un briquet avant de la jeter en direction d'une entrée de l'ambassade. L'homme a ensuite tiré plusieurs coups de feu avec un pistolet avant d'être arrêté. A Paris, la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, Christine Fages, a confirmé qu'une déflagration avait eu lieu devant l'ambassade de France et qu'il ne s'agissait pas d'un accident. D'après le quai d'Orsay, au moins un employé malien de l'ambassade a été "très légèrement" blessé. (AP)
Egypte: Noël orthodoxe sous haute surveillance
Un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de la principale cathédrale copte du Caire à quelques heures de la messe de Noël, célébré ce jeudi soir et vendredi par les chrétiens orthodoxes. Aidées de chiens policiers et de détecteurs de métaux, les forces de l'ordre veulent tenter d'éviter un nouvel attentat contre la communauté après celui qui a fait 21 morts samedi à Alexandrie.
L'organisation Al-Qaïda en Irak a menacé de s'en prendre aux chrétiens d'Irak et d'Egypte dans les semaines ayant précédé les fêtes de fin d'année. Des sites Internet ont même diffusé des listes d'églises à viser en Egypte, avec leurs adresses. (AP)
Emeutes dans le quartier algérois de Bab el-Oued
Des jeunes ont incendié des bâtiments et jeté des pierres sur des policiers mercredi soir dans le quartier populaire de Bal el-Oued, à Alger, laissant éclater leur colère contre le chômage chronique qui les touche et les récentes hausses de prix de produits de première nécessité. Des policiers patrouillaient jeudi dans le quartier où les tensions restaient palpables. Mercredi soir, un commissariat et une boutique de téléphonie mobile ont été incendiés. Ces derniers jours, le lait, le sucre et la farine ont augmenté. Les jeunes Algériens sont de plus en plus mécontents des inégalités dans la répartition des richesses de leur pays. Certains confient avoir été inspirés par leurs voisins tunisiens qui protestent depuis quelques semaines contre le chômage. (AP)
Ouattara accuse Gbagbo d'avoir du sang sur les mains
Alassane Ouattara a accusé le président sortant d'"avoir du sang sur les mains", évoquant "l'assassinat de nombreux Ivoiriens (...) par des mercenaires et des miliciens de Laurent Gbagbo". Le camp Gbagbo n'a pas réagi pour le moment à ces accusations mais les Nations unies, qui ont certifié la victoire électorale d'Alassane Ouattara à la présidentielle en Côte d'Ivoire, ont fait passer de 170 à 210 le nombre de morts confirmés lors des violences postélectorales. L'Onu a également condamné les entraves mises par le pouvoir ivoirien aux efforts de ses enquêteurs pour se rendre sur des charniers présumés. Laurent Gbagbo affirme être le président légitime après la certification de sa victoire au lendemain du second tour, le 28 novembre, par un Conseil constitutionnel à sa main. Il exige le départ des casques bleus de l'Onuci, qui protègent notamment Alassane Ouattara dans son réduit de l'hôtel du Golf à Abidjan. Il est temps que Laurent Gbagbo s'en aille de son propre gré. Laurent Gbagbo a du sang sur les mains, (...) il a fait assassiner des citoyens par des étrangers. Voici quelqu'un qui se dit patriote et qui va prendre des mercenaires, déclare Alassane Ouattara sur Europe 1. (REeuters)
Source : Yahoo Actualité
Les avocats tunisiens ont observé jeudi matin une grève à l'appel de leur conseil de l'ordre pour protester contre les agressions dont ils disent avoir fait l'objet vendredi dernier lors d'une manifestation de soutien à la population de Sidi Bouzid, une région du centre-ouest du pays où ont éclaté des heurts sur fond de chômage et de précarité. "Nous voulions une manifestation pacifique mais des affrontements nous ont été imposés par les agents de sécurité qui ont occasionné des dommages corporels et autres intrusions dans des cabinets d'avocats et à la maison du barreau", a déclaré à l'Associated Press le bâtonnier Abderrazak Kilani. Jugeant "inacceptable" un tel comportement, il a demandé "l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités de ce qui s'est passé". La grève a été suivie à 95%, a affirmé Me Ahmed Seddik, l'un des avocats qui participaient à un rassemblement dans la salle des pas perdus du palais de justice de Tunis. Plusieurs tribunaux fonctionnaient néanmoins en présence d'avocats "commis d'office ou appartenant au parti au pouvoir", selon Me Seddik. (AP)
Mali: attentat contre l'ambassade de France
Un homme, qui se présente comme Tunisien et membre d'Al-Qaïda, a jeté mercredi soir une bombe artisanale sur l'ambassade de France à Bamako avant d'ouvrir le feu sur le bâtiment, blessant légèrement deux ressortissants maliens, selon la police locale. La déflagration, de faible puissance, n'a endommagé que superficiellement le portail extérieur de la représentation diplomatique. L'assaillant a été arrêté peu après par les forces de sécurité. Abdoulaye Sow, responsable du commissariat où l'homme a été conduit pour être interrogé, a affirmé que celui-ci disait être de nationalité tunisienne et appartenir au réseau Al-Qaïda, mais qu'il n'avait pas de papiers d'identité, et que ses dires ne pouvaient pas être confirmés. Hammadoun Billal Traoré, un policier de Bamako, a précisé que l'engin explosif était une petite bonbonne de gaz. Il a ajouté que l'assaillant y avait mis le feu à l'aide d'un briquet avant de la jeter en direction d'une entrée de l'ambassade. L'homme a ensuite tiré plusieurs coups de feu avec un pistolet avant d'être arrêté. A Paris, la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, Christine Fages, a confirmé qu'une déflagration avait eu lieu devant l'ambassade de France et qu'il ne s'agissait pas d'un accident. D'après le quai d'Orsay, au moins un employé malien de l'ambassade a été "très légèrement" blessé. (AP)
Egypte: Noël orthodoxe sous haute surveillance
Un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de la principale cathédrale copte du Caire à quelques heures de la messe de Noël, célébré ce jeudi soir et vendredi par les chrétiens orthodoxes. Aidées de chiens policiers et de détecteurs de métaux, les forces de l'ordre veulent tenter d'éviter un nouvel attentat contre la communauté après celui qui a fait 21 morts samedi à Alexandrie.
L'organisation Al-Qaïda en Irak a menacé de s'en prendre aux chrétiens d'Irak et d'Egypte dans les semaines ayant précédé les fêtes de fin d'année. Des sites Internet ont même diffusé des listes d'églises à viser en Egypte, avec leurs adresses. (AP)
Emeutes dans le quartier algérois de Bab el-Oued
Des jeunes ont incendié des bâtiments et jeté des pierres sur des policiers mercredi soir dans le quartier populaire de Bal el-Oued, à Alger, laissant éclater leur colère contre le chômage chronique qui les touche et les récentes hausses de prix de produits de première nécessité. Des policiers patrouillaient jeudi dans le quartier où les tensions restaient palpables. Mercredi soir, un commissariat et une boutique de téléphonie mobile ont été incendiés. Ces derniers jours, le lait, le sucre et la farine ont augmenté. Les jeunes Algériens sont de plus en plus mécontents des inégalités dans la répartition des richesses de leur pays. Certains confient avoir été inspirés par leurs voisins tunisiens qui protestent depuis quelques semaines contre le chômage. (AP)
Ouattara accuse Gbagbo d'avoir du sang sur les mains
Alassane Ouattara a accusé le président sortant d'"avoir du sang sur les mains", évoquant "l'assassinat de nombreux Ivoiriens (...) par des mercenaires et des miliciens de Laurent Gbagbo". Le camp Gbagbo n'a pas réagi pour le moment à ces accusations mais les Nations unies, qui ont certifié la victoire électorale d'Alassane Ouattara à la présidentielle en Côte d'Ivoire, ont fait passer de 170 à 210 le nombre de morts confirmés lors des violences postélectorales. L'Onu a également condamné les entraves mises par le pouvoir ivoirien aux efforts de ses enquêteurs pour se rendre sur des charniers présumés. Laurent Gbagbo affirme être le président légitime après la certification de sa victoire au lendemain du second tour, le 28 novembre, par un Conseil constitutionnel à sa main. Il exige le départ des casques bleus de l'Onuci, qui protègent notamment Alassane Ouattara dans son réduit de l'hôtel du Golf à Abidjan. Il est temps que Laurent Gbagbo s'en aille de son propre gré. Laurent Gbagbo a du sang sur les mains, (...) il a fait assassiner des citoyens par des étrangers. Voici quelqu'un qui se dit patriote et qui va prendre des mercenaires, déclare Alassane Ouattara sur Europe 1. (REeuters)
Source : Yahoo Actualité
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