Au moins trois personnes ont été blessées dans la chute d'obus israéliens sur le siège des Nations unies à Gaza, à l'heure où le secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon était en Israël pour tenter de promouvoir un cessez-le-feu dans le cadre d'une tournée régionale entamée la veille au Caire.
Ban Ki-moon a exprimé son "indignation" et élevé une "vive protestation" après le bombardement du complexe regroupant le siège de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA), d'autres bureaux et une école.
Le complexe servait d'abri pour des centaines de personnes fuyant l'opération "Plomb durci". Chris Gunness, porte-parole de l'UNRWA, a précisé que des véhicules et d'importantes quantités d'aide pourraient avoir été détruits. Ban Ki-moon a exigé l'ouverture immédiate d'une enquête, ajoutant que le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak lui avait déclaré qu'il s'agissait d'une "grave erreur".
Des obus ont aussi frappé un hôpital, des immeubles d'habitation et un bâtiment hébergeant des médias, blessant plusieurs journalistes.
L'opération israélienne s'intensifie alors que de nouveaux efforts diplomatiques étaient lancés. Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, au Proche-Orient pour la deuxième fois en une semaine et qui souhaite contribuer à la conclusion d'un "cessez-le-feu humanitaire", devait s'entretenir jeudi avec des responsables israéliens à Jérusalem.
Et, signe de progrès, un émissaire israélien est arrivé jeudi au Caire pour des discussions sur une trêve avec les médiateurs égyptiens. D'après Mark Regev, porte-parole du gouvernement israélien, Amos Gilad devait s'entretenir des "paramètres de la phase finale du jeu" avec ses interlocuteurs. Il a précisé que l'Etat hébreu souhaitait l'arrêt total des tirs de roquettes du Hamas sur Israël et un embargo sur les armes dans la Bande de Gaza contrôlée depuis juin 2007 par le Mouvement de la résistance islamique. Aucune rencontre n'était prévue entre Gilad et des envoyés du Hamas présents dans la capitale égyptienne.
Parallèlement, Israël a envoyé un haut diplomate à Washington pour s'entretenir de garanties internationales visant à éviter que le Hamas puisse se procurer de nouvelles armes.
Au Caire, des représentants de l'Egypte et du Hamas ont exprimé leur optimisme quant à l'élaboration rapide d'un accord pour une suspension des combats, qui pourrait être présenté à Israël. Mais même en cas de signature d'un document, d'autres discussions seraient nécessaires pour régler les différends sur la protection des frontières du territoire gazaoui contre la contrebande d'armes et l'instauration d'une trêve sur le long terme.
Tsahal n'a fait aucun commentaire sur l'intensification de ses interventions dans la ville de Gaza, dont on ignore si elle marque une nouvelle phase dans l'offensive. Cette dernière a déjà fait plus de 1.000 morts, dont la moitié de civils, et plus de 4.500 blessés palestiniens depuis son lancement le 27 décembre, selon des sources médicales dans la Bande de Gaza.
Dans le même temps, 13 Israéliens ont été tués, dont quatre dans des tirs de roquettes palestiniens, que l'opération de Tsahal vise à stopper. Si ces attaques ont diminué depuis le début de l'offensive, elles n'ont pas cessé, et jeudi, l'armée a fait état de 14 tirs.
L'opération israélienne s'est transformée en une véritable guerre urbaine dans les ruelles étroites des villes du territoire côtier, qui compte 1,4 million d'habitants. Jeudi, des milliers d'habitants terrifiés du quartier gazaoui de Tel al-Haoua fuyaient leur logement, nombre vêtus de simples pyjamas, certains poussant des parents âgés dans des fauteuils roulants. D'autres arrêtaient des ambulances et des véhicules blindés de journalistes, demandant qu'on les emmène vers une installation de l'ONU ou chez des proches.
Des explosions provenant de tirs de mitrailleuses, d'explosions d'obus de chars et de missiles déchiraient l'air, déjà obscurci par des colonnes de fumées noire ou blanche.
L'aviation israélienne a frappé quelque 70 cibles durant la nuit, dont une mosquée du sud de Gaza qui servait selon elle de dépôt d'armes.
Accusée par des organisations humanitaires de tirer des obus au phosphore blanc, Tsahal a affirmé avoir uniquement recours à des armes en conformité avec le droit international. Israël a en outre balayé les accusations selon lesquelles son blocus imposé au territoire causait une crise humanitaire, soulignant avoir autorisé l'entrée de plus de 1.000 camions dans la Bande de Gaza. Jeudi, quelque 170 véhicules chargés d'aide devaient entrer dans le territoire.
Source: Yahoo News
Ban Ki-moon a exprimé son "indignation" et élevé une "vive protestation" après le bombardement du complexe regroupant le siège de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA), d'autres bureaux et une école.
Le complexe servait d'abri pour des centaines de personnes fuyant l'opération "Plomb durci". Chris Gunness, porte-parole de l'UNRWA, a précisé que des véhicules et d'importantes quantités d'aide pourraient avoir été détruits. Ban Ki-moon a exigé l'ouverture immédiate d'une enquête, ajoutant que le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak lui avait déclaré qu'il s'agissait d'une "grave erreur".
Des obus ont aussi frappé un hôpital, des immeubles d'habitation et un bâtiment hébergeant des médias, blessant plusieurs journalistes.
L'opération israélienne s'intensifie alors que de nouveaux efforts diplomatiques étaient lancés. Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, au Proche-Orient pour la deuxième fois en une semaine et qui souhaite contribuer à la conclusion d'un "cessez-le-feu humanitaire", devait s'entretenir jeudi avec des responsables israéliens à Jérusalem.
Et, signe de progrès, un émissaire israélien est arrivé jeudi au Caire pour des discussions sur une trêve avec les médiateurs égyptiens. D'après Mark Regev, porte-parole du gouvernement israélien, Amos Gilad devait s'entretenir des "paramètres de la phase finale du jeu" avec ses interlocuteurs. Il a précisé que l'Etat hébreu souhaitait l'arrêt total des tirs de roquettes du Hamas sur Israël et un embargo sur les armes dans la Bande de Gaza contrôlée depuis juin 2007 par le Mouvement de la résistance islamique. Aucune rencontre n'était prévue entre Gilad et des envoyés du Hamas présents dans la capitale égyptienne.
Parallèlement, Israël a envoyé un haut diplomate à Washington pour s'entretenir de garanties internationales visant à éviter que le Hamas puisse se procurer de nouvelles armes.
Au Caire, des représentants de l'Egypte et du Hamas ont exprimé leur optimisme quant à l'élaboration rapide d'un accord pour une suspension des combats, qui pourrait être présenté à Israël. Mais même en cas de signature d'un document, d'autres discussions seraient nécessaires pour régler les différends sur la protection des frontières du territoire gazaoui contre la contrebande d'armes et l'instauration d'une trêve sur le long terme.
Tsahal n'a fait aucun commentaire sur l'intensification de ses interventions dans la ville de Gaza, dont on ignore si elle marque une nouvelle phase dans l'offensive. Cette dernière a déjà fait plus de 1.000 morts, dont la moitié de civils, et plus de 4.500 blessés palestiniens depuis son lancement le 27 décembre, selon des sources médicales dans la Bande de Gaza.
Dans le même temps, 13 Israéliens ont été tués, dont quatre dans des tirs de roquettes palestiniens, que l'opération de Tsahal vise à stopper. Si ces attaques ont diminué depuis le début de l'offensive, elles n'ont pas cessé, et jeudi, l'armée a fait état de 14 tirs.
L'opération israélienne s'est transformée en une véritable guerre urbaine dans les ruelles étroites des villes du territoire côtier, qui compte 1,4 million d'habitants. Jeudi, des milliers d'habitants terrifiés du quartier gazaoui de Tel al-Haoua fuyaient leur logement, nombre vêtus de simples pyjamas, certains poussant des parents âgés dans des fauteuils roulants. D'autres arrêtaient des ambulances et des véhicules blindés de journalistes, demandant qu'on les emmène vers une installation de l'ONU ou chez des proches.
Des explosions provenant de tirs de mitrailleuses, d'explosions d'obus de chars et de missiles déchiraient l'air, déjà obscurci par des colonnes de fumées noire ou blanche.
L'aviation israélienne a frappé quelque 70 cibles durant la nuit, dont une mosquée du sud de Gaza qui servait selon elle de dépôt d'armes.
Accusée par des organisations humanitaires de tirer des obus au phosphore blanc, Tsahal a affirmé avoir uniquement recours à des armes en conformité avec le droit international. Israël a en outre balayé les accusations selon lesquelles son blocus imposé au territoire causait une crise humanitaire, soulignant avoir autorisé l'entrée de plus de 1.000 camions dans la Bande de Gaza. Jeudi, quelque 170 véhicules chargés d'aide devaient entrer dans le territoire.
Source: Yahoo News
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