À Paris, la police a délogé vers 7 h 30 sans ménagement une vingtaine d'entre eux, qui empêchaient l'accès de la prison de la Santé et avaient incendié une barricade. Mardi soir, la police était déjà intervenue à Fleury-Mérogis dans l'Essonne pour disperser plusieurs dizaines de gardiens qui paralysaient la prison et avaient enflammé des palettes de bois. Lire la suite l'article
Les négociations entre le ministère de la Justice et l'entente syndicale, réunissant l'Ufpa-Unsa, FO et la CGT-Pénitentiaire, ont abouti mardi à un fragile projet d'accord, qui ne semble pas près de mettre fin au conflit. Si bien que les syndicats ont refusé de se rendre au rendez-vous fixé par la Chancellerie mercredi matin pour rendre leur avis définitif sur les propositions d'amélioration de leurs conditions de travail. "La Chancellerie nous a imposé d'être là à 11 heures, pour qu'on lui donne un retour sur son document, mais on n'y sera pas, on n'est pas en état", a expliqué Jean-François Forget, de l'Ufap. Dès mardi soir les responsables des trois principaux syndicats de surveillants ont laissé entendre qu'ils refuseraient "l'ultimatum" fixé par les services de Rachida Dati. "C'est insuffisant, en termes d'emplois, il n'y a rien !", a protesté de son côté Céline Verzeletti, de la CGT.
Le "relevé de conclusions" soumis par le ministère à l'aval des personnels prévoit notamment de renforcer les surveillances de nuit dans les plus petits établissements, de revoir les modalités des "surveillances spéciales" de détenus potentiellement suicidaires, ou encore la création d'un bureau d'aide sociale au 1er juillet.
Source: Yahoo News
Les négociations entre le ministère de la Justice et l'entente syndicale, réunissant l'Ufpa-Unsa, FO et la CGT-Pénitentiaire, ont abouti mardi à un fragile projet d'accord, qui ne semble pas près de mettre fin au conflit. Si bien que les syndicats ont refusé de se rendre au rendez-vous fixé par la Chancellerie mercredi matin pour rendre leur avis définitif sur les propositions d'amélioration de leurs conditions de travail. "La Chancellerie nous a imposé d'être là à 11 heures, pour qu'on lui donne un retour sur son document, mais on n'y sera pas, on n'est pas en état", a expliqué Jean-François Forget, de l'Ufap. Dès mardi soir les responsables des trois principaux syndicats de surveillants ont laissé entendre qu'ils refuseraient "l'ultimatum" fixé par les services de Rachida Dati. "C'est insuffisant, en termes d'emplois, il n'y a rien !", a protesté de son côté Céline Verzeletti, de la CGT.
Le "relevé de conclusions" soumis par le ministère à l'aval des personnels prévoit notamment de renforcer les surveillances de nuit dans les plus petits établissements, de revoir les modalités des "surveillances spéciales" de détenus potentiellement suicidaires, ou encore la création d'un bureau d'aide sociale au 1er juillet.
Source: Yahoo News
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