Les débats à l'Assemblée nationale sur la proposition de loi UMP sur le travail du dimanche ont donné lieu mercredi soir à de très vifs échanges, entraînant leur interruption.
Le chef des députés UMP Jean-François Copé avait confié en fin de soirée qu'il entendait demander au gouvernement de ne pas reprendre les débats comme prévu jeudi après-midi.
La session de l'Assemblée s'interrompt le 22 décembre et doit reprendre le 5 janvier.
Les débats sur ce texte devraient reprendre le 15 janvier au minimum, selon l'ordre du jour prévisionnel fixé par le gouvernement et communiqué mardi à l'Assemblée nationale.
Un calendrier encore aléatoire puisque les deux premiers projets de loi en discussion à la rentrée - plan de relance et réforme du travail législatif - risquent de déborder au-delà de la mi-janvier.
Preuve de la confusion qui régnait au Palais-Bourbon ce jeudi matin, le président de séance Marc Le Fur (UMP) a laissé entendre en fin de matinée que le débat sur le travail dominical reprendrait bel et bien dans l'après-midi, aucune "modification" n'ayant encore été apportée officiellement par le gouvernement.
Selon des sources concordantes, le président Nicolas Sarkozy a exprimé son mécontentement jeudi matin lors de la réunion des responsables de la majorité contre l'annonce par son Premier ministre d'un report du débat et souhaité que la discussion se poursuive quand même.
Sur Europe 1, M. Fillon a souligné qu'il y avait "beaucoup d'énervement à l'Assemblée. Ce n'est pas complètement anormal, c'est la fin de l'année, le gouvernement a beaucoup travaillé, vous le savez, on a voté 55 réformes depuis 18 mois".
"La gauche est passée, en particulier le Parti socialiste, par des moments extrêmement difficiles ces dernières semaines, avec ses tensions internes. Elle essaie de les faire oublier avec une opposition qui tourne à l'obstruction, je crois qu'il faut que le calme revienne", a-t-il dit.
"Quand on en arrive à des situations où des parlementaires de l'opposition s'en prennent physiquement à des parlementaires de la majorité alors qu'ils sont censés représenter la quintessence de la démocratie, du dialogue apaisé, je crois qu'il vaut mieux interrompre les débats", a encore dit M. Fillon.
Jean-François Copé avait justifié sa demande de levée de séance mercredi soir en jugeant qu'"un député communiste, Maxime Gremetz, (avait) voulu agresser un de (ses) amis député UMP". "Les conditions du débat étaient impossibles", avait-il dit.
La proposition de loi de Richard Mallié (UMP) sur "les dérogations au travail dominical" avait aussi suscité une levée de boucliers dans les rangs de la majorité, nécessitant la mise au point d'un compromis lors d'une réunion autour de Nicolas Sarkozy, qui exigeait son examen avant Noël.
Le PS pour sa part a déposé plus de 4.000 amendements contre le texte.
Source: Yahoo News
Le chef des députés UMP Jean-François Copé avait confié en fin de soirée qu'il entendait demander au gouvernement de ne pas reprendre les débats comme prévu jeudi après-midi.
La session de l'Assemblée s'interrompt le 22 décembre et doit reprendre le 5 janvier.
Les débats sur ce texte devraient reprendre le 15 janvier au minimum, selon l'ordre du jour prévisionnel fixé par le gouvernement et communiqué mardi à l'Assemblée nationale.
Un calendrier encore aléatoire puisque les deux premiers projets de loi en discussion à la rentrée - plan de relance et réforme du travail législatif - risquent de déborder au-delà de la mi-janvier.
Preuve de la confusion qui régnait au Palais-Bourbon ce jeudi matin, le président de séance Marc Le Fur (UMP) a laissé entendre en fin de matinée que le débat sur le travail dominical reprendrait bel et bien dans l'après-midi, aucune "modification" n'ayant encore été apportée officiellement par le gouvernement.
Selon des sources concordantes, le président Nicolas Sarkozy a exprimé son mécontentement jeudi matin lors de la réunion des responsables de la majorité contre l'annonce par son Premier ministre d'un report du débat et souhaité que la discussion se poursuive quand même.
Sur Europe 1, M. Fillon a souligné qu'il y avait "beaucoup d'énervement à l'Assemblée. Ce n'est pas complètement anormal, c'est la fin de l'année, le gouvernement a beaucoup travaillé, vous le savez, on a voté 55 réformes depuis 18 mois".
"La gauche est passée, en particulier le Parti socialiste, par des moments extrêmement difficiles ces dernières semaines, avec ses tensions internes. Elle essaie de les faire oublier avec une opposition qui tourne à l'obstruction, je crois qu'il faut que le calme revienne", a-t-il dit.
"Quand on en arrive à des situations où des parlementaires de l'opposition s'en prennent physiquement à des parlementaires de la majorité alors qu'ils sont censés représenter la quintessence de la démocratie, du dialogue apaisé, je crois qu'il vaut mieux interrompre les débats", a encore dit M. Fillon.
Jean-François Copé avait justifié sa demande de levée de séance mercredi soir en jugeant qu'"un député communiste, Maxime Gremetz, (avait) voulu agresser un de (ses) amis député UMP". "Les conditions du débat étaient impossibles", avait-il dit.
La proposition de loi de Richard Mallié (UMP) sur "les dérogations au travail dominical" avait aussi suscité une levée de boucliers dans les rangs de la majorité, nécessitant la mise au point d'un compromis lors d'une réunion autour de Nicolas Sarkozy, qui exigeait son examen avant Noël.
Le PS pour sa part a déposé plus de 4.000 amendements contre le texte.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN