Le passage du cyclone Chido a ravagé près de 100 % de la production agricole locale. Les cultures vivrières, telles que la banane, le manioc et la mangue, ont été détruites, et les infrastructures agricoles sont désormais inutilisables. Arnaud Rousseau, président d’une organisation agricole nationale, a déclaré que l’île était à l’arrêt complet, ajoutant que l'urgence s'imposait pour venir en aide aux agriculteurs.
Des matériaux d’urgence ont déjà été envoyés pour soutenir les exploitations touchées, et des opérations supplémentaires sont prévues pour évaluer les besoins à long terme.
Des matériaux d’urgence ont déjà été envoyés pour soutenir les exploitations touchées, et des opérations supplémentaires sont prévues pour évaluer les besoins à long terme.
Un bilan humain difficile à établir
Le dernier bilan officiel fait état de 39 décès et de plus de 4 200 blessés, dont 124 grièvement. Cependant, les chiffres restent provisoires. Les conditions de vie précaires et les difficultés d’accès aux zones reculées compliquent les recherches et le recensement des victimes. Certaines zones, encore inaccessibles, alimentent des rumeurs sur de potentielles fosses communes. Les autorités ont cependant rejeté ces allégations, insistant sur l’absence de preuves.
La tradition musulmane, qui prévoit l’enterrement dans les 24 heures suivant le décès, complique également l’identification et le comptage des victimes.
La tradition musulmane, qui prévoit l’enterrement dans les 24 heures suivant le décès, complique également l’identification et le comptage des victimes.
Les infrastructures essentielles gravement touchées
L’accès à l’eau potable demeure l’un des principaux défis. Les installations de distribution ont été gravement endommagées, obligeant les habitants à recourir à des solutions temporaires. Des distributions d’eau ont été organisées, avec 100 000 litres acheminés chaque jour. Le gouvernement a promis un retour progressif à la normale, avec un système de rotation permettant à 90 % de la population d’avoir accès à l’eau courante plusieurs heures par jour.
Les réseaux électriques et de communication ont également subi des dégâts majeurs, et leur rétablissement complet pourrait prendre plusieurs semaines.
Face à l’ampleur de la catastrophe, les habitants de Mayotte expriment leur frustration envers les autorités. La visite du président de la République, le 19 décembre, a été marquée par des protestations à Mamoudzou, où des Mahorais ont exprimé leur sentiment d’abandon. Les propos du chef de l’État, affirmant que l’aide apportée à Mayotte était sans équivalent dans la région, ont suscité des réactions mitigées et ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.
Les réseaux électriques et de communication ont également subi des dégâts majeurs, et leur rétablissement complet pourrait prendre plusieurs semaines.
Face à l’ampleur de la catastrophe, les habitants de Mayotte expriment leur frustration envers les autorités. La visite du président de la République, le 19 décembre, a été marquée par des protestations à Mamoudzou, où des Mahorais ont exprimé leur sentiment d’abandon. Les propos du chef de l’État, affirmant que l’aide apportée à Mayotte était sans équivalent dans la région, ont suscité des réactions mitigées et ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.
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