Le chef de l'Etat et le maire de Toulouse se sont exprimés clairement sur le devenir du site chimique de Toulouse. L'un a parlé de déplacement, l'autre de fermeture. Que l'un ou l'autre passe aux actes ! M. Douste-Blazy dit avoir refusé un poste au gouvernement pour s'occuper de Toulouse. Qu'attend-il pour s'engager derrière la majorité des Toulousains qui souhaitent la fermeture du site chimique ?
Que l'on ne nous dise plus qu'il faut attendre. Depuis près de neuf mois, nous n'arrêtons pas d'argumenter, de débattre, de manifester. Notre volonté se mesure à notre capacité de mobilisation ; il est malheureux que les forces citoyennes d'une ville se dépensent à faire de la résistance, alors qu'elles pourraient se déployer en synergie pour la relance des quartiers sinistrés, pour Toulouse et son agglomération. Politiquement, quel gâchis !
La mise en cause officielle des dysfonctionnements de l'usine d'AZF dans l'explosion du 21 septembre n'a pas été une surprise. Les résultats convergents des enquêtes judiciaire, policière, des collèges d'experts et de l'inspection du travail ont démontré que la sécurité n'était pas assurée sur le site d'AZF.
Cela nous conforte dans notre dénonciation de l'irresponsabilité patente des industriels, des acteurs et des décideurs économiques, ainsi que des pouvoirs publics et des collectivités locales. Celle-ci a apporté la mort et la ruine sur notre ville pour soutenir des profits envers et contre tous ceux qui se battaient, depuis des années, contre les dangers des usines à risques.
Ces industriels n'ont pas hésité à augmenter les risques potentiels en diminuant les emplois au fil des ans et en favorisant le travail sur le site de personnels non qualifiés.
Source: Yahoo News
Que l'on ne nous dise plus qu'il faut attendre. Depuis près de neuf mois, nous n'arrêtons pas d'argumenter, de débattre, de manifester. Notre volonté se mesure à notre capacité de mobilisation ; il est malheureux que les forces citoyennes d'une ville se dépensent à faire de la résistance, alors qu'elles pourraient se déployer en synergie pour la relance des quartiers sinistrés, pour Toulouse et son agglomération. Politiquement, quel gâchis !
La mise en cause officielle des dysfonctionnements de l'usine d'AZF dans l'explosion du 21 septembre n'a pas été une surprise. Les résultats convergents des enquêtes judiciaire, policière, des collèges d'experts et de l'inspection du travail ont démontré que la sécurité n'était pas assurée sur le site d'AZF.
Cela nous conforte dans notre dénonciation de l'irresponsabilité patente des industriels, des acteurs et des décideurs économiques, ainsi que des pouvoirs publics et des collectivités locales. Celle-ci a apporté la mort et la ruine sur notre ville pour soutenir des profits envers et contre tous ceux qui se battaient, depuis des années, contre les dangers des usines à risques.
Ces industriels n'ont pas hésité à augmenter les risques potentiels en diminuant les emplois au fil des ans et en favorisant le travail sur le site de personnels non qualifiés.
Source: Yahoo News