Total publie un résultat net trimestriel en baisse de 8%, conséquence de la baisse des cours du brut et de sa production, mais le groupe affiche des profits annuels records de près de 14 milliards d'euros et il entend maintenir ses investissements.
La troisième compagnie pétrolière européenne en termes de capitalisation boursière, derrière Royal Dutch Shell et BP, prévoit 18 milliards de dollars (14 milliards d'euros) d'investissements cette année, dont 75% dans ses activités amont (exploration et production), soit un montant proche de celui de l'an dernier.
Son directeur général Christophe de Margerie a également souligné que Total continuerait d'augmenter ses effectifs cette année.
Sur les trois derniers mois de 2008, le groupe a réalisé un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 2,873 milliards d'euros, soit plus que les 2,622 milliards attendus par les analystes.
A la Bourse de Paris, l'action Total gagnait à 13h20 1,75% à 40,7850 euros alors que l'indice CAC 40 cédait 1,43% et que le DJ Stoxx européen du pétrole et du gaz reculait de 0,9%. A ce cours, la capitalisation de l'entreprise avoisine 97 milliards d'euros.
Exprimé en dollars, le résultat opérationnel net ajusté du quatrième trimestre a reculé de 16% par rapport au quatrième trimestre 2007 alors que la baisse a atteint 32% pour Shell et 35% pour BP à données comparables.
Sur l'ensemble de l'exercice 2008, Total a enregistré un résultat net ajusté record de 13,92 milliards d'euros, en hausse de 14%, pour un chiffre d'affaires de 179,98 milliards, en croissance de 13%.
Le groupe proposera le versement d'un dividende de 2,28 euros par action, en hausse de 10%.
Les comptes de Total ont été marqués au second semestre par la chute de 100 dollars du prix du baril par rapport à son record de juillet ainsi que par le ralentissement de la demande mondiale. Au 4e trimestre, la compagnie a ainsi subi un repli de 4% de sa production à 2,354 millions de barils équivalent pétrole par jour en moyenne, un chiffre légèrement supérieur aux anticipations des analystes (2.344 Mbep/j).
Face à ce qu'il qualifie de "crise économique majeure", Christophe de Margerie a souligné sa volonté de maintenir ses investissements. "Ne pas le faire serait une bêtise et une très grave erreur", a-t-il dit.
Il a toutefois reconnu que certains projets pourraient être retardés si le prix du baril tombait durablement sous le seuil de 40 dollars.
Yves-Louis Darricarrère, le directeur de la branche exploration-production, a précisé que certains projets pourraient être retardés pour permettre au groupe de tirer profit d'une baisse attendue des coûts.
Les analystes estiment que ces perspectives devraient assurer à Total une hausse satisfaisante de sa production cette année. "Total semble s'orienter vers une croissance d'environ 3-4% cette année (...) La clarté de la société sur les perspectives à long terme et la profondeur de son portefeuille de croissance restent impressionnantes de notre point de vue", estime Gordon Gray, analyste spécialisé de Collins Stewart.
Concernant l'aval, Christophe de Margerie a précisé qu'il n'entendait fermer aucune raffinerie en 2009.
Parallèlement, le groupe a de nouveau défendu jeudi son offre d'achat de 617 millions de dollars canadiens (386 millions d'euros) sur UTS Energy, rejetée lundi par sa cible, qui la trouve trop basse.
Christophe de Margerie a jugé irréaliste les exigences d'UTS en matière de relèvement de l'offre, destinée à renforcer Total dans les sables bitumineux.
Total propose 1,30 dollar canadien par action mais le premier actionnaire d'UTS en réclame le double. A Toronto, le titre UTS a fini mercredi à 1,78 dollar.
"Quand on voit le cours de Bourse actuel il est très, très loin des chiffres cités par les principaux actionnaires. Cela prouve que le marché n'a pas tout à fait entendu ce qu'ils disaient", a noté le directeur général.
Source: Yahoo News
La troisième compagnie pétrolière européenne en termes de capitalisation boursière, derrière Royal Dutch Shell et BP, prévoit 18 milliards de dollars (14 milliards d'euros) d'investissements cette année, dont 75% dans ses activités amont (exploration et production), soit un montant proche de celui de l'an dernier.
Son directeur général Christophe de Margerie a également souligné que Total continuerait d'augmenter ses effectifs cette année.
Sur les trois derniers mois de 2008, le groupe a réalisé un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 2,873 milliards d'euros, soit plus que les 2,622 milliards attendus par les analystes.
A la Bourse de Paris, l'action Total gagnait à 13h20 1,75% à 40,7850 euros alors que l'indice CAC 40 cédait 1,43% et que le DJ Stoxx européen du pétrole et du gaz reculait de 0,9%. A ce cours, la capitalisation de l'entreprise avoisine 97 milliards d'euros.
Exprimé en dollars, le résultat opérationnel net ajusté du quatrième trimestre a reculé de 16% par rapport au quatrième trimestre 2007 alors que la baisse a atteint 32% pour Shell et 35% pour BP à données comparables.
Sur l'ensemble de l'exercice 2008, Total a enregistré un résultat net ajusté record de 13,92 milliards d'euros, en hausse de 14%, pour un chiffre d'affaires de 179,98 milliards, en croissance de 13%.
Le groupe proposera le versement d'un dividende de 2,28 euros par action, en hausse de 10%.
Les comptes de Total ont été marqués au second semestre par la chute de 100 dollars du prix du baril par rapport à son record de juillet ainsi que par le ralentissement de la demande mondiale. Au 4e trimestre, la compagnie a ainsi subi un repli de 4% de sa production à 2,354 millions de barils équivalent pétrole par jour en moyenne, un chiffre légèrement supérieur aux anticipations des analystes (2.344 Mbep/j).
Face à ce qu'il qualifie de "crise économique majeure", Christophe de Margerie a souligné sa volonté de maintenir ses investissements. "Ne pas le faire serait une bêtise et une très grave erreur", a-t-il dit.
Il a toutefois reconnu que certains projets pourraient être retardés si le prix du baril tombait durablement sous le seuil de 40 dollars.
Yves-Louis Darricarrère, le directeur de la branche exploration-production, a précisé que certains projets pourraient être retardés pour permettre au groupe de tirer profit d'une baisse attendue des coûts.
Les analystes estiment que ces perspectives devraient assurer à Total une hausse satisfaisante de sa production cette année. "Total semble s'orienter vers une croissance d'environ 3-4% cette année (...) La clarté de la société sur les perspectives à long terme et la profondeur de son portefeuille de croissance restent impressionnantes de notre point de vue", estime Gordon Gray, analyste spécialisé de Collins Stewart.
Concernant l'aval, Christophe de Margerie a précisé qu'il n'entendait fermer aucune raffinerie en 2009.
Parallèlement, le groupe a de nouveau défendu jeudi son offre d'achat de 617 millions de dollars canadiens (386 millions d'euros) sur UTS Energy, rejetée lundi par sa cible, qui la trouve trop basse.
Christophe de Margerie a jugé irréaliste les exigences d'UTS en matière de relèvement de l'offre, destinée à renforcer Total dans les sables bitumineux.
Total propose 1,30 dollar canadien par action mais le premier actionnaire d'UTS en réclame le double. A Toronto, le titre UTS a fini mercredi à 1,78 dollar.
"Quand on voit le cours de Bourse actuel il est très, très loin des chiffres cités par les principaux actionnaires. Cela prouve que le marché n'a pas tout à fait entendu ce qu'ils disaient", a noté le directeur général.
Source: Yahoo News
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