La situation de la presse Togolaise
Dans ce pays qui compte plusieurs médias, il faut reconnaître que les professionnels ne sont pas totalement libres dans l’exercice de leur fonction. La liberté d’expression semble permise mais se limite malheureusement à la vérité qui dérange l’intérêt du pouvoir. Plusieurs journalistes se plaignent sans solution. Les médias les plus libres sont ceux proches et au service du pouvoir. Cela est pareil dans plusieurs pays africains. Pourtant, le Togo est l’un des pays qui a dépénalisé les délits de presse. Malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe dans la pratique. Des journalistes continuent d’être victimes de détentions arbitraires.
Le cas de Ferdinand Ayité et Joël Egah
Plusieurs voix se lèvent pour réclamer en vin la liberté de ses deux journalistes. Les autorités font la sourde oreille et méprisant toutes les dispositions réglementaires en vigueur. Ce qui se passe semble une mise au service du pouvoir de la justice pour maitriser toute personne qui ose critiquer le pouvoir. C’est malheureusement ce qui se passe. En substance, ces deux journalistes sont accusés d’ « outrage à l’autorité ». On leur reproche des propos qu’ils ont tenus sur une émission qui a été diffusée sur YouTube. Ce n’est pas la première fois ni le premier cas de telles accusations dans ce pays théoriquement démocratique.
Pour ce chercheur et expert de l’Afrique de l’Ouest, la situation au Togo n’est pas digne d’un pays démocratique. Se prononçant spécifiquement sur le cas de Ferdinand Ayité et Joël Egah, le chercheur à Amnesty International pense qu’on porte atteinte au droit à la liberté d’expression de ces deux journalistes. Ils ont juste apporté des critiques sur deux ministres du gouvernement togolais dans l’émission « L’autre journal ».
On soupçonne d’ailleurs le gouvernement de surveiller des journalistes et personnalités avec le projet Pegasus.
Dans une récente enquête de l’afro-baromètre, la majorité des togolais pense que la presse de leur pays n’est pas libre. On estime à 54% le taux de la population qui partage ce point de vue. Malheureusement il y a 75% de la population qui pense qu’il faut faire attention à ce qu’on dit quand on parle de politique. Les commentaires et points de vue ne sont pas libres.
On soupçonne d’ailleurs le gouvernement de surveiller des journalistes et personnalités avec le projet Pegasus.
Dans une récente enquête de l’afro-baromètre, la majorité des togolais pense que la presse de leur pays n’est pas libre. On estime à 54% le taux de la population qui partage ce point de vue. Malheureusement il y a 75% de la population qui pense qu’il faut faire attention à ce qu’on dit quand on parle de politique. Les commentaires et points de vue ne sont pas libres.
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