Il a rappelé que dans un communiqué commun diffusé la semaine dernière, Paris rejetait "les accusations qui auraient pu être émises contre la position de la France", mais soulignait que la France n'avait "jamais été partisane de l'indépendance du Tibet". Or "cette phrase m'a posé problème, et j'en ai parlé au président de la République bien sûr".
"Les droits de l'homme et une politique étatique ne sont parfois pas très compatibles. L'un se fonde sur l'autre mais ne se fond pas dedans", a analysé le chef de la diplomatie française. "Il faut être réaliste, il faut être efficace, il ne faut pas être un enfant de cœur ou alors il faut démissionner tous les jours".
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que "les droits de l'homme doivent être au cœur de notre politique mais pas la résumer". "Il n'y a pas une phrase qui concerne une rencontre future entre des responsables et le dalaï lama".
"Nous avons répété notre position, celle du dalaï lama en particulier, qui n'a jamais demandé l'indépendance", a-t-il assuré.
"Etait-il important dans une période de crise comme celle-là après le G20, au G20, de réaffirmer la nécessité de bonnes relations avec la Chine? Pour l'intérêt de la France et le développement de l'emploi et pour l'avenir de cette crise, pour la raccourcir le plus possible, je pense que c'était nécessaire", a conclu Bernard Kouchner.
Source: Yahoo News
"Les droits de l'homme et une politique étatique ne sont parfois pas très compatibles. L'un se fonde sur l'autre mais ne se fond pas dedans", a analysé le chef de la diplomatie française. "Il faut être réaliste, il faut être efficace, il ne faut pas être un enfant de cœur ou alors il faut démissionner tous les jours".
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que "les droits de l'homme doivent être au cœur de notre politique mais pas la résumer". "Il n'y a pas une phrase qui concerne une rencontre future entre des responsables et le dalaï lama".
"Nous avons répété notre position, celle du dalaï lama en particulier, qui n'a jamais demandé l'indépendance", a-t-il assuré.
"Etait-il important dans une période de crise comme celle-là après le G20, au G20, de réaffirmer la nécessité de bonnes relations avec la Chine? Pour l'intérêt de la France et le développement de l'emploi et pour l'avenir de cette crise, pour la raccourcir le plus possible, je pense que c'était nécessaire", a conclu Bernard Kouchner.
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