Temps troubles au Pakistan
De nombreux signes laissent entrevoir un changement dans les prochains mois au Pakistan. Reste à savoir dans quel sens.Deux ans et demi d'une démocratie fragile, guerre contre le terrorisme, inondations dévastatrices, économie en friche, personnes déplacées par millions et, aujourd'hui, appels du chef en exil de la communauté ourdoue de Karachi, Altaf Hussain, à une révolution «à la française».Pendant ce temps, des personnalités de la télévision pakistanaise invitent à débattre sur leurs plateaux des politiciens, des généraux à la retraite et des figures politico-religieuses pro-gouvernement, dans un climat de confusion et d'indifférence quasi-totale de l'élite aux préoccupations réelles de la population. L'incapacité du gouvernement à mener à bien des réformes ne fait que renforcer cette impression de désordre, qui pourrait bien fournir à la puissante armée pakistanaise une nouvelle occasion d'intervenir.Il semble en effet qu'une fois de plus, l'heure des généraux ait sonné. À ceci près que cette fois, l'appareil militaire pourrait ne pas occuper le devant de la scène, mais préférer manoeuvrer en coulisses. L'armée n'a aucun intérêt à ternir davantage son image dans le monde, alors que le pays, ravagé par les inondations et la violence, a plus que jamais besoin de soutien (et de financement) international pour ses programmes d'aide et de reconstruction. À cet égard, la réunion qui s'est tenue fin septembre entre le chef de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Pervez Kayani, et les principaux responsables gouvernementaux démontre une volonté croissante de l'armée d'intimer le changement au gouvernement en privé plutôt qu'en public, avec chars dans la rue.De nombreux Pakistanais pensent que les trois «A» -Allah, l'armée et l'Amérique- sont responsables de tout ce qu'il se passe dans le pays, en bien ou en mal.(Slate)
Berlin apaise la crainte d'attentat Paris parle de risque en GB
Le ministre allemand de l'Intérieur s'est employé mercredi à apaiser les craintes de l'opinion publique quant à la probabilité d'un attentat en Allemagne, sur fond d'avertissements faisant état d'un risque accru d'actes terroristes en Europe. La France est le dernier pays en date à avoir émis l'un de ces avertissements, en parlant d'un "niveau de menace très élevé" en Grande-Bretagne où il faut, selon Paris, faire preuve "d'une extrême vigilance dans les lieux fréquentés".Dimanche, les Etats-Unis avaient prévenu leurs ressortissants du risque de voir Al Qaïda et des groupes islamistes affiliés commettre des attentats en Europe. Le même jour, la Grande-Bretagne avait rehaussé de "général" à "élevé" le niveau de menace pour ses ressortissants voyageant en Allemagne et en France.Selon des sources proches des services de sécurité, il y a, à la base de ces alertes à la sécurité, des renseignements faisant état d'un possible complot visant à lancer des attaques de commandos contre des villes européennes, sur le modèle de ce qui s'était produit à Bombay en novembre 2008. Des activistes basés au Pakistan avaient alors tué 170 personnes en plusieurs points de la capitale financière de l'Inde.Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maiziere, a déclaré mercredi qu'il ne voyait pas d'indications d'une attaque terroriste imminente contre son pays même si celui-ci demeure une cible d'une manière générale.PAS DE CONFIRMATION SUR LE PAKISTAN."Personne ne doit douter que l'Allemagne est une cible pour les terroristes mais d'un autre côté, il n'y a pas de projets concrets d'attaques immédiates dont nous soyons informés", a dit de Maiziere à la radio publique allemande, Deutschlandfunk.Les services de sécurité allemands, a-t-il dit, vérifient de près chaque information portée à leur connaissance et travaillent en collaboration avec leurs partenaires étrangers.Thomas de Maizière a dit en outre ne pas être en mesure de confirmer les informations des services de renseignement pakistanais selon lesquelles huit activistes, de nationalité allemande, ont été tués par un tir de missile américain, lundi dans le nord-ouest du Pakistan."Ce qui m'étonne, c'est que cette attaque aurait été menée avant-hier, dans une zone inaccessible, par des drones (avions sans pilote) et que, dans le même temps, des cartes d'identité auraient été retrouvées. Quelque chose ne colle pas", a-t-il dit. "Je pense que c'est possible, mais ce n'est pas confirmé".De son côté, dans une mise à jour faite mardi soir, la diplomatie française, s'appuyant sur les autorités locales, écrit que "le niveau de menace terroriste est très élevé au Royaume-Uni". Sur le site internet du ministère français des Affaires étrangères, aucune recommandation aussi alarmante n'est attachée aux autres puissances occidentales.(Reuters)
Source : Yahoo Actualités
De nombreux signes laissent entrevoir un changement dans les prochains mois au Pakistan. Reste à savoir dans quel sens.Deux ans et demi d'une démocratie fragile, guerre contre le terrorisme, inondations dévastatrices, économie en friche, personnes déplacées par millions et, aujourd'hui, appels du chef en exil de la communauté ourdoue de Karachi, Altaf Hussain, à une révolution «à la française».Pendant ce temps, des personnalités de la télévision pakistanaise invitent à débattre sur leurs plateaux des politiciens, des généraux à la retraite et des figures politico-religieuses pro-gouvernement, dans un climat de confusion et d'indifférence quasi-totale de l'élite aux préoccupations réelles de la population. L'incapacité du gouvernement à mener à bien des réformes ne fait que renforcer cette impression de désordre, qui pourrait bien fournir à la puissante armée pakistanaise une nouvelle occasion d'intervenir.Il semble en effet qu'une fois de plus, l'heure des généraux ait sonné. À ceci près que cette fois, l'appareil militaire pourrait ne pas occuper le devant de la scène, mais préférer manoeuvrer en coulisses. L'armée n'a aucun intérêt à ternir davantage son image dans le monde, alors que le pays, ravagé par les inondations et la violence, a plus que jamais besoin de soutien (et de financement) international pour ses programmes d'aide et de reconstruction. À cet égard, la réunion qui s'est tenue fin septembre entre le chef de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Pervez Kayani, et les principaux responsables gouvernementaux démontre une volonté croissante de l'armée d'intimer le changement au gouvernement en privé plutôt qu'en public, avec chars dans la rue.De nombreux Pakistanais pensent que les trois «A» -Allah, l'armée et l'Amérique- sont responsables de tout ce qu'il se passe dans le pays, en bien ou en mal.(Slate)
Berlin apaise la crainte d'attentat Paris parle de risque en GB
Le ministre allemand de l'Intérieur s'est employé mercredi à apaiser les craintes de l'opinion publique quant à la probabilité d'un attentat en Allemagne, sur fond d'avertissements faisant état d'un risque accru d'actes terroristes en Europe. La France est le dernier pays en date à avoir émis l'un de ces avertissements, en parlant d'un "niveau de menace très élevé" en Grande-Bretagne où il faut, selon Paris, faire preuve "d'une extrême vigilance dans les lieux fréquentés".Dimanche, les Etats-Unis avaient prévenu leurs ressortissants du risque de voir Al Qaïda et des groupes islamistes affiliés commettre des attentats en Europe. Le même jour, la Grande-Bretagne avait rehaussé de "général" à "élevé" le niveau de menace pour ses ressortissants voyageant en Allemagne et en France.Selon des sources proches des services de sécurité, il y a, à la base de ces alertes à la sécurité, des renseignements faisant état d'un possible complot visant à lancer des attaques de commandos contre des villes européennes, sur le modèle de ce qui s'était produit à Bombay en novembre 2008. Des activistes basés au Pakistan avaient alors tué 170 personnes en plusieurs points de la capitale financière de l'Inde.Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maiziere, a déclaré mercredi qu'il ne voyait pas d'indications d'une attaque terroriste imminente contre son pays même si celui-ci demeure une cible d'une manière générale.PAS DE CONFIRMATION SUR LE PAKISTAN."Personne ne doit douter que l'Allemagne est une cible pour les terroristes mais d'un autre côté, il n'y a pas de projets concrets d'attaques immédiates dont nous soyons informés", a dit de Maiziere à la radio publique allemande, Deutschlandfunk.Les services de sécurité allemands, a-t-il dit, vérifient de près chaque information portée à leur connaissance et travaillent en collaboration avec leurs partenaires étrangers.Thomas de Maizière a dit en outre ne pas être en mesure de confirmer les informations des services de renseignement pakistanais selon lesquelles huit activistes, de nationalité allemande, ont été tués par un tir de missile américain, lundi dans le nord-ouest du Pakistan."Ce qui m'étonne, c'est que cette attaque aurait été menée avant-hier, dans une zone inaccessible, par des drones (avions sans pilote) et que, dans le même temps, des cartes d'identité auraient été retrouvées. Quelque chose ne colle pas", a-t-il dit. "Je pense que c'est possible, mais ce n'est pas confirmé".De son côté, dans une mise à jour faite mardi soir, la diplomatie française, s'appuyant sur les autorités locales, écrit que "le niveau de menace terroriste est très élevé au Royaume-Uni". Sur le site internet du ministère français des Affaires étrangères, aucune recommandation aussi alarmante n'est attachée aux autres puissances occidentales.(Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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