Les festivités, qui ont commencé l'an dernier avec une exposition de photos sur les premières années de la ville, se prolongent cette année avec une foule de concerts en plein air, d'expositions et même un marathon, en plus de l'incontournable vie nocturne, trait caractéristique de Tel Aviv.
Fondée le 11 avril 1909 sur un désert de dunes au nord du port arabe de Jaffa, Tel Aviv est devenue la ville la plus peuplée d'Israël avec 400.000 habitants. Elle héberge aujourd'hui les principales institutions politiques et militaires de l'Etat. Presque 61 ans après l'indépendance du pays, en 1948, 3 millions de personnes vivent par ailleurs dans la banlieue de la capitale économique du pays, soit plus de la moitié des juifs d'Israël.
"La bulle", comme elle est surnommée, est parfois décrite comme coupée de "l'autre Israël", celui des juifs pratiquants, des habitants des kibboutz, des communautés du Sud vivant sous la menace des missiles près de Gaza. Très loin aussi des 2,4 millions de Palestiniens qui vivent sous occupation militaire en Cisjordanie, à seulement 30km de distance.
A 60km au sud-est, dans les montagnes, Jérusalem, la capitale politique, n'est reconnue comme telle par aucun gouvernement, excepté celui d'Israël. Les communautés y vivent séparées: juifs non pratiquants, juifs orthodoxes et Arabes, chacun de leur côté.
"Jérusalem n'est pas une ville, c'est un symbole et un lieu que les habitants préfèrent quitter", explique Yael Dayan, présidente du conseil municipal de Tel Aviv et fille de Moshe Dayan, général et grande figure politique du pays. "Ma ville est l'exact opposé: c'est la cité du vivre et du laisser-vivre, un modèle pour le futur d'Israël."
De nombreux Arabes homosexuels trouvent refuge à Tel Aviv, rejetés par la société conservatrice dont ils sont issus. Dans la rue, des juifs orthodoxes croisent des jeunes occidentalisés et non-pratiquants. Certains quartiers commerçants sont traversés par des parades gay les vendredis mais restent calmes les samedis pour respecter le shabbat. Des plages offrent des espaces séparés: religieux, femmes, homosexuels ont chacun leur place.
Enfin, Tel Aviv est également réputée pour sa vie nocturne, qui déborde chaque nuit dans les rues. Quelques heures avant la dernière offensive israélienne dans la Bande de Gaza, le matin du samedi 27 décembre 2008, Tel Aviv vivait au rythme de la fête et de la musique, comme à son habitude.
Cette nuit-là, le patron du bar branché le "Zizitripo" avalait une gorgée de vodka en même qu'il répondait à un journaliste: "La vie nocturne est plus déjantée ici que nulle part ailleurs dans le monde. Les clients boivent toute la nuit", expliquait Omer Gershon, 34 ans, malgré le vacarme de la musique électronique. "Pour beaucoup, c'est une façon de s'échapper. L'expression 'carpe diem' (profite de l'instant) prend un sens très particulier ici..."
Source: Yahoo News
Fondée le 11 avril 1909 sur un désert de dunes au nord du port arabe de Jaffa, Tel Aviv est devenue la ville la plus peuplée d'Israël avec 400.000 habitants. Elle héberge aujourd'hui les principales institutions politiques et militaires de l'Etat. Presque 61 ans après l'indépendance du pays, en 1948, 3 millions de personnes vivent par ailleurs dans la banlieue de la capitale économique du pays, soit plus de la moitié des juifs d'Israël.
"La bulle", comme elle est surnommée, est parfois décrite comme coupée de "l'autre Israël", celui des juifs pratiquants, des habitants des kibboutz, des communautés du Sud vivant sous la menace des missiles près de Gaza. Très loin aussi des 2,4 millions de Palestiniens qui vivent sous occupation militaire en Cisjordanie, à seulement 30km de distance.
A 60km au sud-est, dans les montagnes, Jérusalem, la capitale politique, n'est reconnue comme telle par aucun gouvernement, excepté celui d'Israël. Les communautés y vivent séparées: juifs non pratiquants, juifs orthodoxes et Arabes, chacun de leur côté.
"Jérusalem n'est pas une ville, c'est un symbole et un lieu que les habitants préfèrent quitter", explique Yael Dayan, présidente du conseil municipal de Tel Aviv et fille de Moshe Dayan, général et grande figure politique du pays. "Ma ville est l'exact opposé: c'est la cité du vivre et du laisser-vivre, un modèle pour le futur d'Israël."
De nombreux Arabes homosexuels trouvent refuge à Tel Aviv, rejetés par la société conservatrice dont ils sont issus. Dans la rue, des juifs orthodoxes croisent des jeunes occidentalisés et non-pratiquants. Certains quartiers commerçants sont traversés par des parades gay les vendredis mais restent calmes les samedis pour respecter le shabbat. Des plages offrent des espaces séparés: religieux, femmes, homosexuels ont chacun leur place.
Enfin, Tel Aviv est également réputée pour sa vie nocturne, qui déborde chaque nuit dans les rues. Quelques heures avant la dernière offensive israélienne dans la Bande de Gaza, le matin du samedi 27 décembre 2008, Tel Aviv vivait au rythme de la fête et de la musique, comme à son habitude.
Cette nuit-là, le patron du bar branché le "Zizitripo" avalait une gorgée de vodka en même qu'il répondait à un journaliste: "La vie nocturne est plus déjantée ici que nulle part ailleurs dans le monde. Les clients boivent toute la nuit", expliquait Omer Gershon, 34 ans, malgré le vacarme de la musique électronique. "Pour beaucoup, c'est une façon de s'échapper. L'expression 'carpe diem' (profite de l'instant) prend un sens très particulier ici..."
Source: Yahoo News
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