Soulignant que Total, quatrième groupe pétrolier mondial, affiche en 2OO4 les bénéfices les plus importants jamais réalisés par une entreprise d'origine française, avec un résultat de 9 milliards d'euros, en hausse de 23% par rapport à l'année précédente, Alain Bocquet, et les autres membres du groupe communiste et républicain rappellent que ces "richesses colossales" sont parfois liées à la surexploitation systèmatique des populations de pays pauvres ( cf Birmanie ) ainsi qu'à une politique de tarifs trés élevés de l'énergie ( essence, gaz, fioul, électricité ) imposée à des millions de consommateurs. Tout cela pour aboutir à la captation de l'essentiel des bénéfices par les seuls actionnaires, via des hausses du dividende reversé. Total envisage de servir aux détenteurs de son capital ( des fonds collectifs anglo-saxons pour près de moitié ) environ la moitié du résultat net, soit 4,5 milliards d'euros. Cela alors que, déjà en 2OO4, la rémunération des actionnnaires avait connu une flambée de 15%, sans commune mesure avec la hausse concédée aux salaires des personnels.
" Pendant que la finance gonfle la finance, le groupe mène une politique d'emploi mortifère ( suppression de 3OOO emplois, sous-traitants compris, dans les régions Rhône-Alpes- et Provence-Alpes-Côte-d'Azur; abondon du site historique de Lacq notamment ) et cherche à se dédouaner des conséquences néfastes de ses activités sur l'environnement ( naufrage de l'Erika, AZF Toulouse)". D'où l'exigence des députés communistes et républicains de création d'une commission d'enquête de 3O membres " Chargée d'investiguer sur les capacités et les résultats financiers du groupe Total, ainsi que sur ses responsablités sociales et environnementales' ( proposition n°2153 )
Propos recueillis par Hélène Dehaspe.
" Pendant que la finance gonfle la finance, le groupe mène une politique d'emploi mortifère ( suppression de 3OOO emplois, sous-traitants compris, dans les régions Rhône-Alpes- et Provence-Alpes-Côte-d'Azur; abondon du site historique de Lacq notamment ) et cherche à se dédouaner des conséquences néfastes de ses activités sur l'environnement ( naufrage de l'Erika, AZF Toulouse)". D'où l'exigence des députés communistes et républicains de création d'une commission d'enquête de 3O membres " Chargée d'investiguer sur les capacités et les résultats financiers du groupe Total, ainsi que sur ses responsablités sociales et environnementales' ( proposition n°2153 )
Propos recueillis par Hélène Dehaspe.
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