Se méfier des connexions «bluetooth» et de programmes inconnus - Les opérateurs téléphoniques se veulent rassurants
Berne/Munich Bien implantés dans le secteur des ordinateurs personnels, les virus menacent désormais les téléphones mobiles. De tels programmes nuisibles sont encore peu répandus en Suisse, ont expliqué à l'AP les opérateurs de téléphonie mobile. Swisscom, Orange et Sunrise ont toutefois pris les premières mesures de protection.
Comme les virus qui se transmettent d'un ordinateur à un autre, les virus infectant les téléphones mobiles peuvent conduire à la paralysie totale de l'appareil. Dans les cas les plus anodins, seul un mot ou un symbole, comme une tête de mort, s'affichera. Baptisés »Cabir», «Skulls» ou «CommWarrior», ces virus se propagent généralement via la fonction «bluetooth» du téléphone. Mais, récemment, des versions se sont propagées par MMS à tous les numéros du répertoire, entraînant de fâcheuses conséquences financières pour le propriétaire du portable.
Les virus pour téléphones mobiles se diffusent pour l'instant encore lentement, selon Hans-Joachim Dietrich, de la société F-Secure à Munich, fournisseur d'antivirus et de logiciels de sécurité. L'une des raisons de la faible propagation est la diversité des systèmes d'exploitation et des modèles de téléphones de poche. Par ailleurs, les utilisateurs doivent la plupart du temps cliquer sur le parasite pour l'activer: en ne le faisant pas, on reste épargné.
Hans-Joachim Dietrich estime pourtant que les virus pour portables deviendront un sérieux problème. Les téléphones ressemblent de plus en plus à des ordinateurs et sont davantage reliés à internet. Par ailleurs, les virus deviennent de plus en plus intelligents et contournent les antivirus.
«Caribe» en Suisse
En Suisse, le virus «Caribe» a déjà infesté plusieurs téléphones portatifs. Les opérateurs parlent toutefois de cas isolés. Swisscom juge ainsi faible le risque d'avoir entre les mains un appareil porteur de virus. Sunrise reconnaît que quelques-uns de ses clients ont eu des problèmes techniques avec des vers électroniques. Chez Orange, on décrit également la situation comme peu critique.
Les opérateurs proposent pourtant déjà des solutions antivirales. Les clients d'Orange en possession d'appareils de la marque Nokia peuvent s'abonner à une mise à jour de la sécurité. De son côté, Sunrise inspecte constamment son réseau à la recherche de virus et intervient le cas échéant. Swisscom dit être en contact permanent avec les fournisseurs d'appareils et de logiciels pour améliorer la sécurité. Encore cette année, Swisscom devrait proposer des modèles dotés de logiciels pare-virus. D'ici là, l'entreprise conseille à ses clients de n'installer des programmes que s'ils sont issus de sources dignes de confiance. AP
Berne/Munich Bien implantés dans le secteur des ordinateurs personnels, les virus menacent désormais les téléphones mobiles. De tels programmes nuisibles sont encore peu répandus en Suisse, ont expliqué à l'AP les opérateurs de téléphonie mobile. Swisscom, Orange et Sunrise ont toutefois pris les premières mesures de protection.
Comme les virus qui se transmettent d'un ordinateur à un autre, les virus infectant les téléphones mobiles peuvent conduire à la paralysie totale de l'appareil. Dans les cas les plus anodins, seul un mot ou un symbole, comme une tête de mort, s'affichera. Baptisés »Cabir», «Skulls» ou «CommWarrior», ces virus se propagent généralement via la fonction «bluetooth» du téléphone. Mais, récemment, des versions se sont propagées par MMS à tous les numéros du répertoire, entraînant de fâcheuses conséquences financières pour le propriétaire du portable.
Les virus pour téléphones mobiles se diffusent pour l'instant encore lentement, selon Hans-Joachim Dietrich, de la société F-Secure à Munich, fournisseur d'antivirus et de logiciels de sécurité. L'une des raisons de la faible propagation est la diversité des systèmes d'exploitation et des modèles de téléphones de poche. Par ailleurs, les utilisateurs doivent la plupart du temps cliquer sur le parasite pour l'activer: en ne le faisant pas, on reste épargné.
Hans-Joachim Dietrich estime pourtant que les virus pour portables deviendront un sérieux problème. Les téléphones ressemblent de plus en plus à des ordinateurs et sont davantage reliés à internet. Par ailleurs, les virus deviennent de plus en plus intelligents et contournent les antivirus.
«Caribe» en Suisse
En Suisse, le virus «Caribe» a déjà infesté plusieurs téléphones portatifs. Les opérateurs parlent toutefois de cas isolés. Swisscom juge ainsi faible le risque d'avoir entre les mains un appareil porteur de virus. Sunrise reconnaît que quelques-uns de ses clients ont eu des problèmes techniques avec des vers électroniques. Chez Orange, on décrit également la situation comme peu critique.
Les opérateurs proposent pourtant déjà des solutions antivirales. Les clients d'Orange en possession d'appareils de la marque Nokia peuvent s'abonner à une mise à jour de la sécurité. De son côté, Sunrise inspecte constamment son réseau à la recherche de virus et intervient le cas échéant. Swisscom dit être en contact permanent avec les fournisseurs d'appareils et de logiciels pour améliorer la sécurité. Encore cette année, Swisscom devrait proposer des modèles dotés de logiciels pare-virus. D'ici là, l'entreprise conseille à ses clients de n'installer des programmes que s'ils sont issus de sources dignes de confiance. AP
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