"Les forces de sécurité sont engagées dans la phase finale d'élimination des sanctuaires et camps terroristes dans le Swat", a déclaré le général Athar Abbas aux journalistes.
Des combats sporadiques opposent toujours les militaires aux combattants islamistes retranchés dans leurs derniers bastions, a-t-il dit, évoquant un bilan de 22 taliban tués au cours des dernières 24 heures.
Au total, près de 1.600 taliban ont été tués dans l'offensive déclenchée début mai dans la vallée de Swat, qui n'est située qu'à 120 km d'Islamabad, la capitale.
Les combats dans le Nord-Ouest ont provoqué l'exode de quelque deux millions d'habitants.
L'armée "poursuit des opérations de recherche dans les zones sécurisées pour s'assurer que ces régions sont sûres pour le retour des personnes déplacées", a ajouté le général Abbas.
Le ministre de l'Intérieur, Rehman Malik, a affirmé que le chef des taliban de Swat, Fazlullah, avait été blessé dans les affrontements mais le général Abbas n'a pas été en mesure de confirmer cette information.
L'armée pakistanaise a également entamé des opérations dans le Sud-Waziristan, fief d'un autre chef taliban, Baitullah Mehsud, à qui les autorités imputent une série d'attentats, dont l'assassinat de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto en décembre 2007.
Le gouvernement a ordonné aux militaires d'attaquer les sanctuaires de Mehsud. Selon Abbas, les forces de sécurité sont "pré-positionnées" pour attaquer.
"Il nous faut détruire, envahir et démanteler son réseau, l'usine qu'il a mise en place pour former des kamikazes", a ajouté le porte-parole de l'armée.
Près de 40.000 habitants du Sud-Waziristan ont déjà fui leurs maisons en prévision des combats, ont rapporté des responsables de l'Onu.
Les Nations unies, qui réclament 543 millions de dollars pour faire face à cette crise humanitaire, en ont récolté le tiers, a déclaré l'envoyé spécial de l'Onu chargé du dossier humanitaire, Abdul Aziz Arrukban.
Mais le déplacement de la crise vers le Sud-Waziristan menace d'alourdir encore le coût des opérations d'assistance.
La situation humanitaire s'est nettement dégradée au Pakistan depuis le mois d'avril, lorsque les taliban ont progressé jusqu'à une centaine de kilomètres de la capitale.
D'après Manuel Bessler, qui dirige le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 37.000 civils ont d'ores et déjà quitté ce territoire.
La crise humanitaire au Pakistan, a-t-il ajouté, présente une particularité unique au monde : 80% des populations déplacées ne vivent pas dans des camps installés par l'Onu ou d'autres agences, mais auprès de membres de leur famille ou d'amis dont "les capacités d'accueil sont débordées".
"C'est très différent de la situation des populations déplacées en Afrique, qui sont pour la plupart dans des camps", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
Des combats sporadiques opposent toujours les militaires aux combattants islamistes retranchés dans leurs derniers bastions, a-t-il dit, évoquant un bilan de 22 taliban tués au cours des dernières 24 heures.
Au total, près de 1.600 taliban ont été tués dans l'offensive déclenchée début mai dans la vallée de Swat, qui n'est située qu'à 120 km d'Islamabad, la capitale.
Les combats dans le Nord-Ouest ont provoqué l'exode de quelque deux millions d'habitants.
L'armée "poursuit des opérations de recherche dans les zones sécurisées pour s'assurer que ces régions sont sûres pour le retour des personnes déplacées", a ajouté le général Abbas.
Le ministre de l'Intérieur, Rehman Malik, a affirmé que le chef des taliban de Swat, Fazlullah, avait été blessé dans les affrontements mais le général Abbas n'a pas été en mesure de confirmer cette information.
L'armée pakistanaise a également entamé des opérations dans le Sud-Waziristan, fief d'un autre chef taliban, Baitullah Mehsud, à qui les autorités imputent une série d'attentats, dont l'assassinat de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto en décembre 2007.
Le gouvernement a ordonné aux militaires d'attaquer les sanctuaires de Mehsud. Selon Abbas, les forces de sécurité sont "pré-positionnées" pour attaquer.
"Il nous faut détruire, envahir et démanteler son réseau, l'usine qu'il a mise en place pour former des kamikazes", a ajouté le porte-parole de l'armée.
Près de 40.000 habitants du Sud-Waziristan ont déjà fui leurs maisons en prévision des combats, ont rapporté des responsables de l'Onu.
Les Nations unies, qui réclament 543 millions de dollars pour faire face à cette crise humanitaire, en ont récolté le tiers, a déclaré l'envoyé spécial de l'Onu chargé du dossier humanitaire, Abdul Aziz Arrukban.
Mais le déplacement de la crise vers le Sud-Waziristan menace d'alourdir encore le coût des opérations d'assistance.
La situation humanitaire s'est nettement dégradée au Pakistan depuis le mois d'avril, lorsque les taliban ont progressé jusqu'à une centaine de kilomètres de la capitale.
D'après Manuel Bessler, qui dirige le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 37.000 civils ont d'ores et déjà quitté ce territoire.
La crise humanitaire au Pakistan, a-t-il ajouté, présente une particularité unique au monde : 80% des populations déplacées ne vivent pas dans des camps installés par l'Onu ou d'autres agences, mais auprès de membres de leur famille ou d'amis dont "les capacités d'accueil sont débordées".
"C'est très différent de la situation des populations déplacées en Afrique, qui sont pour la plupart dans des camps", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
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