Ses avocats avaient déposé dans la journée une ultime demande de suspension de son extradition, après avoir été déboutés la semaine dernière par le Bureau de l'immigration.
Ses avocats avaient invoqué son état de santé, très fragile selon sa famille, pour faire interrompre la procédure d'extradition. Lors de son interpellation, mardi à son domicile, John Demjanjuk est sorti sur un fauteuil roulant.
Agé de 89 ans, John Demjanjuk est inculpé par la justice allemande pour sa participation présumée à l'extermination de 29.000 juifs au camp de Sobibor, en Pologne, en 1943.
Il devait être extradé dans la soirée vers Munich.
Le procureur Kurt Schrimm, responsable des poursuites contre les criminels de guerre nazis, affirme disposer de preuves selon lesquelles Demjanjuk a conduit lui-même des juifs dans les chambres à gaz.
Son extradition était à l'origine prévue le 5 avril, mais avait été retardée pour raisons médicales.
Il disait alors souffrir du dos, d'un rein et d'anémie et avoir besoin d'aide pour se tenir debout ou se déplacer. Son fils a déclaré plusieurs fois que son extradition, compte tenu de son état, relevait de la torture.
Il a en outre multiplié les recours devant la justice américaine.
Né en Ukraine, John Demjanjuk a toujours nié avoir participé à l'holocauste.
Cet ancien ouvrier de l'industrie automobile affirme avoir été enrôlé dans l'armée soviétique en 1941 puis fait prisonnier par les Allemands un an plus tard et détenu dans des prisons allemandes jusqu'en 1944.
Soupçonné d'être "Ivan le terrible", un gardien du camp de Treblinka où 870.000 personnes ont été tuées, il avait été extradé en Israël en 1981 et condamné à mort sept ans plus tard.
Mais la Cour suprême israélienne avait cassé ce jugement, expliquant que Demjanjuk n'était pas "Ivan le terrible".
Il avait pu rentrer dans l'Ohio en 1993 et avait recouvré en 1998 sa citoyenneté américaine, dont il avait été privé lors de son extradition.
Les Etats-Unis lui ont de nouveau retiré sa citoyenneté en 2002, affirmant qu'il avait travaillé dans trois autres camps nazis et avait caché ces informations lors de son arrivée sur le sol américain en 1951.
Un ordre d'expulsion le visant a été prononcé en 2006 mais ses recours devant la justice et l'absence de pays pour l'accueillir ont retardé son départ du territoire américain.
Le parquet de Munich a finalement émis en mars dernier un mandat d'arrêt à son encontre, à la demande du magistrat Kurt Schrimm, et demandé son extradition aux Etats-Unis.
Source: Yahoo News
Ses avocats avaient invoqué son état de santé, très fragile selon sa famille, pour faire interrompre la procédure d'extradition. Lors de son interpellation, mardi à son domicile, John Demjanjuk est sorti sur un fauteuil roulant.
Agé de 89 ans, John Demjanjuk est inculpé par la justice allemande pour sa participation présumée à l'extermination de 29.000 juifs au camp de Sobibor, en Pologne, en 1943.
Il devait être extradé dans la soirée vers Munich.
Le procureur Kurt Schrimm, responsable des poursuites contre les criminels de guerre nazis, affirme disposer de preuves selon lesquelles Demjanjuk a conduit lui-même des juifs dans les chambres à gaz.
Son extradition était à l'origine prévue le 5 avril, mais avait été retardée pour raisons médicales.
Il disait alors souffrir du dos, d'un rein et d'anémie et avoir besoin d'aide pour se tenir debout ou se déplacer. Son fils a déclaré plusieurs fois que son extradition, compte tenu de son état, relevait de la torture.
Il a en outre multiplié les recours devant la justice américaine.
Né en Ukraine, John Demjanjuk a toujours nié avoir participé à l'holocauste.
Cet ancien ouvrier de l'industrie automobile affirme avoir été enrôlé dans l'armée soviétique en 1941 puis fait prisonnier par les Allemands un an plus tard et détenu dans des prisons allemandes jusqu'en 1944.
Soupçonné d'être "Ivan le terrible", un gardien du camp de Treblinka où 870.000 personnes ont été tuées, il avait été extradé en Israël en 1981 et condamné à mort sept ans plus tard.
Mais la Cour suprême israélienne avait cassé ce jugement, expliquant que Demjanjuk n'était pas "Ivan le terrible".
Il avait pu rentrer dans l'Ohio en 1993 et avait recouvré en 1998 sa citoyenneté américaine, dont il avait été privé lors de son extradition.
Les Etats-Unis lui ont de nouveau retiré sa citoyenneté en 2002, affirmant qu'il avait travaillé dans trois autres camps nazis et avait caché ces informations lors de son arrivée sur le sol américain en 1951.
Un ordre d'expulsion le visant a été prononcé en 2006 mais ses recours devant la justice et l'absence de pays pour l'accueillir ont retardé son départ du territoire américain.
Le parquet de Munich a finalement émis en mars dernier un mandat d'arrêt à son encontre, à la demande du magistrat Kurt Schrimm, et demandé son extradition aux Etats-Unis.
Source: Yahoo News
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