Le président vénézuélien Hugo Chavez devait s'exprimer mercredi sur le processus de libération de trois otages de la guérilla colombienne des Farc, qui pourrait s'accélérer, selon la mère de Clara Rojas, amie d'Ingrid Betancourt, qui estime leur libération "imminente".
Hugo Chavez donnera mercredi à 15h30 GMT à Caracas une conférence de presse sur les modalités de la remise en liberté des otages, a annoncé mardi le ministre de l'Information William Lara.
"Avec cette annonce, nous espérons que (la libération) soit demain ou après-demain", a poursuivi Clara Gonzalez, pensant qu'il s'agissait d'"une question d'heures", lors d'un entretien à la radio colombienne Caracol.
La guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avait annoncé le 18 décembre la libération de trois otages, à savoir la principale collaboratrice d'Ingrid Bétancourt, Clara Rojas, son fils de trois ans, Emmanuel, et la parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a appelé mardi soir le président français Nicolas Sarkozy "pour évoquer la question des trois otages dont les FARC ont annoncé la libération", selon la présidence française qui n'a pas révélé le contenu de la conversation.
Les familles des trois otages attendent depuis une semaine à Bogota d'être averties du lieu où ils pourront les accueillir.
Même si la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ex-médiatrice avec M. Chavez pour le dossier des otages, se veut rassurante, le doute s'est progressivement installé quant à une libération rapide.
Un fonctionnaire de la présidence vénézuélienne, qui a requis l'anonymat, a déclaré à l'AFP que les trois personnes seraient libres "avant la fin de l'année".
Mais le quotidien vénézuélien Vea, proche du pouvoir, a suggéré qu'à défaut de Noël, il faudrait peut-être attendre le jour de l'Epiphanie, le 6 janvier.
"Pour le moment, il n'y a rien. C'est pour cela que je suis rentrée" à Bogota, a déclaré après une visite à Caracas Mme Cordoba qui a dit craindre que des opérations militaires de routine de l'armée colombienne dans les zones contrôlées par les Farc ne compliquent la libération des otages.
Les autorités vénézuéliennes refusaient de fournir la moindre information pour ne pas compromettre leur remise en liberté.
Le président vénézuélien a passé Noël dans son fief de Barrinas, dans une région de l'ouest du Venezuela parfois citée comme lieu possible de la libération de Clara Rojas, de son fils Emmanuel et de Consuelo Gonzalez.
Ingrid Bétancourt, enlevée en 2002 avec son amie et directrice de campagne Clara Rojas, a eu 46 ans mardi.
Entre-temps, la mobilisation continuait à Paris et à Bogota pour sa libération et celle des autres personnes retenues en otage par les Farc.
Des milliers de photographies des deux enfants d'Ingrid Betancourt, Lorenzo et Mélanie, ont été dispersées depuis un petit avion qui a survolé une région du sud-est de la Colombie, par laquelle la Franco-Colombienne est probablement passée il y a peu.
Dans son dernier message rendu public fin novembre, elle disait devoir en appeler à son imagination pour visualiser le visage de ses enfants après presque six ans de séparation.
La Fédération internationale des Comités de soutien à Ingrid Betancourt (FICIB) a envoyé mardi une lettre au président colombien Alvaro Uribe, au chef des Farc Manuel Marulanda et à plusieurs chefs d'Etat influents pour leur demander d'agir "pour la paix en Colombie".
Source: http://fr.news.yahoo.com
Hugo Chavez donnera mercredi à 15h30 GMT à Caracas une conférence de presse sur les modalités de la remise en liberté des otages, a annoncé mardi le ministre de l'Information William Lara.
"Avec cette annonce, nous espérons que (la libération) soit demain ou après-demain", a poursuivi Clara Gonzalez, pensant qu'il s'agissait d'"une question d'heures", lors d'un entretien à la radio colombienne Caracol.
La guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avait annoncé le 18 décembre la libération de trois otages, à savoir la principale collaboratrice d'Ingrid Bétancourt, Clara Rojas, son fils de trois ans, Emmanuel, et la parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a appelé mardi soir le président français Nicolas Sarkozy "pour évoquer la question des trois otages dont les FARC ont annoncé la libération", selon la présidence française qui n'a pas révélé le contenu de la conversation.
Les familles des trois otages attendent depuis une semaine à Bogota d'être averties du lieu où ils pourront les accueillir.
Même si la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ex-médiatrice avec M. Chavez pour le dossier des otages, se veut rassurante, le doute s'est progressivement installé quant à une libération rapide.
Un fonctionnaire de la présidence vénézuélienne, qui a requis l'anonymat, a déclaré à l'AFP que les trois personnes seraient libres "avant la fin de l'année".
Mais le quotidien vénézuélien Vea, proche du pouvoir, a suggéré qu'à défaut de Noël, il faudrait peut-être attendre le jour de l'Epiphanie, le 6 janvier.
"Pour le moment, il n'y a rien. C'est pour cela que je suis rentrée" à Bogota, a déclaré après une visite à Caracas Mme Cordoba qui a dit craindre que des opérations militaires de routine de l'armée colombienne dans les zones contrôlées par les Farc ne compliquent la libération des otages.
Les autorités vénézuéliennes refusaient de fournir la moindre information pour ne pas compromettre leur remise en liberté.
Le président vénézuélien a passé Noël dans son fief de Barrinas, dans une région de l'ouest du Venezuela parfois citée comme lieu possible de la libération de Clara Rojas, de son fils Emmanuel et de Consuelo Gonzalez.
Ingrid Bétancourt, enlevée en 2002 avec son amie et directrice de campagne Clara Rojas, a eu 46 ans mardi.
Entre-temps, la mobilisation continuait à Paris et à Bogota pour sa libération et celle des autres personnes retenues en otage par les Farc.
Des milliers de photographies des deux enfants d'Ingrid Betancourt, Lorenzo et Mélanie, ont été dispersées depuis un petit avion qui a survolé une région du sud-est de la Colombie, par laquelle la Franco-Colombienne est probablement passée il y a peu.
Dans son dernier message rendu public fin novembre, elle disait devoir en appeler à son imagination pour visualiser le visage de ses enfants après presque six ans de séparation.
La Fédération internationale des Comités de soutien à Ingrid Betancourt (FICIB) a envoyé mardi une lettre au président colombien Alvaro Uribe, au chef des Farc Manuel Marulanda et à plusieurs chefs d'Etat influents pour leur demander d'agir "pour la paix en Colombie".
Source: http://fr.news.yahoo.com