Ce n'est pas l'entreprise que je souhaite, ce ne doit pas être le France Télécom de demain', a déclaré, mardi 6 octobre, le PDG de l'opérateur de télécommunications à l'occasion de la troisième réunion plénière de négociations en cours sur les risques psychosociaux.
'Il y a une relative unité syndicale pour constater qu'on a changé de climat. (...) Il y a une volonté de rupture avec la politique sociale des quatre dernières années', a déclaré Pierre Morville, délégué CFE-CGC/UNSA. Ce changement de ton et d'attitude de M. Lombard tranche par rapport à la posture qu'il avait adoptée ces dernières semaines, évoquant notamment 'la mode' des suicides chez France Télécom.
La mobilisation des salariés mais aussi des politiques - qui a d'ailleurs conduit au remplacement de Louis-Pierre Wenes, le numéro deux de France Télécom, par Stéphane Richard - a sans doute pesé. 'Nous regrettons qu'il ait fallu tant de drames et de manifestations de colère du personnel pour que le mal-être des salariés soit entendu', a souligné le syndicat SUD dans un communiqué.
Conscient que la question de la mobilité est devenue le centre du malaise des salariés, M. Lombard a annoncé la fin de la mobilité systématique tous les trois ans des cadres. De même, qu'une personne à moins de trois ans de la retraite pourra refuser de changer de poste.
'La mobilité ne doit pas être un dogme', a souligné M. Lombard. Depuis plusieurs années, une règle interne de management en vigueur chez l'opérateur, le Time to move ('il est temps de bouger') a conduit les cadres à changer de poste. Selon les syndicats, ce programme est à l'origine de nombreux suicides. Entre 2006 et 2008, 7 500 salariés sur 100 000 ont été mutés.
Le patron de France Télécom s'engage aussi à ce que les salariés bénéficient 'd'une période de trois ans de stabilité minimum sur un poste après une mobilité fonctionnelle ou géographique'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: le Monde via Yahoo News
'Il y a une relative unité syndicale pour constater qu'on a changé de climat. (...) Il y a une volonté de rupture avec la politique sociale des quatre dernières années', a déclaré Pierre Morville, délégué CFE-CGC/UNSA. Ce changement de ton et d'attitude de M. Lombard tranche par rapport à la posture qu'il avait adoptée ces dernières semaines, évoquant notamment 'la mode' des suicides chez France Télécom.
La mobilisation des salariés mais aussi des politiques - qui a d'ailleurs conduit au remplacement de Louis-Pierre Wenes, le numéro deux de France Télécom, par Stéphane Richard - a sans doute pesé. 'Nous regrettons qu'il ait fallu tant de drames et de manifestations de colère du personnel pour que le mal-être des salariés soit entendu', a souligné le syndicat SUD dans un communiqué.
Conscient que la question de la mobilité est devenue le centre du malaise des salariés, M. Lombard a annoncé la fin de la mobilité systématique tous les trois ans des cadres. De même, qu'une personne à moins de trois ans de la retraite pourra refuser de changer de poste.
'La mobilité ne doit pas être un dogme', a souligné M. Lombard. Depuis plusieurs années, une règle interne de management en vigueur chez l'opérateur, le Time to move ('il est temps de bouger') a conduit les cadres à changer de poste. Selon les syndicats, ce programme est à l'origine de nombreux suicides. Entre 2006 et 2008, 7 500 salariés sur 100 000 ont été mutés.
Le patron de France Télécom s'engage aussi à ce que les salariés bénéficient 'd'une période de trois ans de stabilité minimum sur un poste après une mobilité fonctionnelle ou géographique'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: le Monde via Yahoo News
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