Le ministre de l'Information du Soudan, Kamal Obeid, a accusé des forces liées à la Garde républicaine tchadienne d'être entrées au Darfour pour ravitailler les rebelles du Mouvement Justice et Egalité (JEM) en lutte contre le pouvoir central de Khartoum.
Le Tchad a rejeté ces accusations et a à son tour affirmé que le Soudan soutenait des mercenaires et préparait une guerre contre N'Djamena.
Obeid n'a pas dit si le ravitaillement était parvenu aux rebelles à travers la frontière poreuse que les deux pays avaient prévu de surveiller conjointement afin de prévenir les incursions répétées de rebelles qui ont affecté leurs relations dans le passé.
Le Tchad a rejeté jeudi les nouvelles accusations du Soudan et a accusé Khartoum de comploter contre le gouvernement de N'Djamena. Les rebelles tchadiens ont choisi récemment un nouveau chef et ont promis de nouvelles attaques.
"Les forces tchadiennes n'ont pas franchi la frontière soudanaise", a assuré à Addis Abéba Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires étrangères. "Il s'agit de détourner l'attention de la prochaine agression soudanaise contre le Tchad.
"Le Soudan organise des mercenaires sur son territoire en leur apportant un soutien militaire et logistique. Il est clair que le Soudan prépare une guerre contre le Tchad", a-t-il affirmé.
Le JEM dément de son côté recevoir un soutien du Tchad.
Les deux pays avaient déjà échangé l'an dernier des accusations de recours à des rebelles pour attaquer leurs capitales respectives mais ils ont renoué en novembre des relations diplomatiques tendues.
Les violences se sont aggravées au Darfour alors que la Cour pénale internationale doit se prononcer prochainement sur le mandat d'arrêt que réclame le procureur en chef du tribunal international, Luis Moreno-Ocampo, contre le président soudanais Omar Hassan al Bachir pour crimes de guerre au Darfour.
Le conflit dans cette région de l'ouest soudanais a éclaté en 2003. Il aurait, selon des estimations d'experts internationaux, fait 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés. Khartoum avance pour sa part un bilan de 10.000 morts.
Source: Yahoo News
Le Tchad a rejeté ces accusations et a à son tour affirmé que le Soudan soutenait des mercenaires et préparait une guerre contre N'Djamena.
Obeid n'a pas dit si le ravitaillement était parvenu aux rebelles à travers la frontière poreuse que les deux pays avaient prévu de surveiller conjointement afin de prévenir les incursions répétées de rebelles qui ont affecté leurs relations dans le passé.
Le Tchad a rejeté jeudi les nouvelles accusations du Soudan et a accusé Khartoum de comploter contre le gouvernement de N'Djamena. Les rebelles tchadiens ont choisi récemment un nouveau chef et ont promis de nouvelles attaques.
"Les forces tchadiennes n'ont pas franchi la frontière soudanaise", a assuré à Addis Abéba Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires étrangères. "Il s'agit de détourner l'attention de la prochaine agression soudanaise contre le Tchad.
"Le Soudan organise des mercenaires sur son territoire en leur apportant un soutien militaire et logistique. Il est clair que le Soudan prépare une guerre contre le Tchad", a-t-il affirmé.
Le JEM dément de son côté recevoir un soutien du Tchad.
Les deux pays avaient déjà échangé l'an dernier des accusations de recours à des rebelles pour attaquer leurs capitales respectives mais ils ont renoué en novembre des relations diplomatiques tendues.
Les violences se sont aggravées au Darfour alors que la Cour pénale internationale doit se prononcer prochainement sur le mandat d'arrêt que réclame le procureur en chef du tribunal international, Luis Moreno-Ocampo, contre le président soudanais Omar Hassan al Bachir pour crimes de guerre au Darfour.
Le conflit dans cette région de l'ouest soudanais a éclaté en 2003. Il aurait, selon des estimations d'experts internationaux, fait 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés. Khartoum avance pour sa part un bilan de 10.000 morts.
Source: Yahoo News
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