Un side-car capitonné attaché à une puissante motocyclette , ces véhicules ne ressemblent pas vraiment à une ambulance classique , mais ils ont suscité l'espoir que ce fléau local puisse être endigué.
Car dans les zones reculées du Sud-Soudan, une adolescente a plus de chances de mourir en accouchant que de finir l'école, selon l'ONU. Pourtant, plusieurs de ces décès pourraient être évités si des soins médicaux de base étaient rapidement administrés.
"Les motos vont permettre d'amener les femmes enceintes à l'hôpital", affirme Florence Otto , ministre de la Santé de l' Etat de l' Equateur oriental , dans le sud-est du Soudan, où un premier contingent de cinq motos-ambulances a été déployé.
Dans cette région, l'une des plus durement affectées par la guerre civile qui a opposé le nord et le sud du Soudan entre 1983 et 2005, des tanks et des véhicules militaires déglingués jonchent encore les routes cahoteuses.
"Les routes ici sont si mauvaises et certaines personnes vivent si loin des pistes qu'il est très difficile pour elles d'atteindre les centres médicaux", souligne Mme Otto, qui s'exprimait lors de al présentation fin mars de la première moto-ambulance dans le petit village poussiéreux de Hiyala.
"Parfois, les gens se rendent compte trop tard que c'est une urgence , et n'ont pas le temps de parcourir la distance pour aller chercher de l'aide ", ajoute-t-elle.
La guerre civile au Sud-Soudan a pris fin il y a quatre ans, mais cette région plus vaste que la France reste nettement sous-développée et manque des services les plus élémentaires.
"Mes enfants tombent souvent malades, mais je n'ai pas d'argent pour les soigner correctement", regrette Joyce Warrida, mère de trois enfants. Une autre femme pointe en direction des huttes en chaume qui, hormis quelques échoppes en tôle, constituent l'essentiel du village. "Nous avons accouché dans des endroits comme ceux-là", dit-elle.
Près de 90% de la population du Sud-Soudan vit avec moins d'un dollar par jour et beaucoup ne peuvent se permettre de payer le transport vers un centre médical en cas d'urgence. Seule une naissance sur dix a lieu en présence du personnel médical compétent, selon l'ONU.
"Il est affligeant de constater que le Sud-Soudan a le plus haut taux de mortalité en couches du monde", déplore Peter Crowley, directeur pour le Sud-Soudan de l'Unicef, une agence de l'ONU qui a fourni les motocyclettes.
"Ici, le risque qu'une femme meure de complications pendant une grossesse ou un accouchement est de un sur six", souligne-t-il.
Les moto-ambulances, où une patiente peut s'installer confortablement, accompagnée d'une personne compétente, sont idéales pour négocier les routes tortueuses de la région.
"C'est avantageux en termes de consommation d'essence, et vous pouvez vous rendre facilement dans des endroits où les voitures ne peuvent pas passer", constate Joyce Mphaya, spécialiste des questions liées à la maternité à l'Unicef.
Cinq motos d'une valeur de 6.000 dollars américains chacune ont été envoyées dans des centres de santé de la région de Hiyala dans le cadre d'un projet -pilote qui pourrait être étendu à d'autres régions du Soudan.
Des engins similaires ont déjà donné des résultats probants dans d' autres pays africains comme le Malawi et l'Ouganda, selon l'ONU.
Source: Yahoo News
Car dans les zones reculées du Sud-Soudan, une adolescente a plus de chances de mourir en accouchant que de finir l'école, selon l'ONU. Pourtant, plusieurs de ces décès pourraient être évités si des soins médicaux de base étaient rapidement administrés.
"Les motos vont permettre d'amener les femmes enceintes à l'hôpital", affirme Florence Otto , ministre de la Santé de l' Etat de l' Equateur oriental , dans le sud-est du Soudan, où un premier contingent de cinq motos-ambulances a été déployé.
Dans cette région, l'une des plus durement affectées par la guerre civile qui a opposé le nord et le sud du Soudan entre 1983 et 2005, des tanks et des véhicules militaires déglingués jonchent encore les routes cahoteuses.
"Les routes ici sont si mauvaises et certaines personnes vivent si loin des pistes qu'il est très difficile pour elles d'atteindre les centres médicaux", souligne Mme Otto, qui s'exprimait lors de al présentation fin mars de la première moto-ambulance dans le petit village poussiéreux de Hiyala.
"Parfois, les gens se rendent compte trop tard que c'est une urgence , et n'ont pas le temps de parcourir la distance pour aller chercher de l'aide ", ajoute-t-elle.
La guerre civile au Sud-Soudan a pris fin il y a quatre ans, mais cette région plus vaste que la France reste nettement sous-développée et manque des services les plus élémentaires.
"Mes enfants tombent souvent malades, mais je n'ai pas d'argent pour les soigner correctement", regrette Joyce Warrida, mère de trois enfants. Une autre femme pointe en direction des huttes en chaume qui, hormis quelques échoppes en tôle, constituent l'essentiel du village. "Nous avons accouché dans des endroits comme ceux-là", dit-elle.
Près de 90% de la population du Sud-Soudan vit avec moins d'un dollar par jour et beaucoup ne peuvent se permettre de payer le transport vers un centre médical en cas d'urgence. Seule une naissance sur dix a lieu en présence du personnel médical compétent, selon l'ONU.
"Il est affligeant de constater que le Sud-Soudan a le plus haut taux de mortalité en couches du monde", déplore Peter Crowley, directeur pour le Sud-Soudan de l'Unicef, une agence de l'ONU qui a fourni les motocyclettes.
"Ici, le risque qu'une femme meure de complications pendant une grossesse ou un accouchement est de un sur six", souligne-t-il.
Les moto-ambulances, où une patiente peut s'installer confortablement, accompagnée d'une personne compétente, sont idéales pour négocier les routes tortueuses de la région.
"C'est avantageux en termes de consommation d'essence, et vous pouvez vous rendre facilement dans des endroits où les voitures ne peuvent pas passer", constate Joyce Mphaya, spécialiste des questions liées à la maternité à l'Unicef.
Cinq motos d'une valeur de 6.000 dollars américains chacune ont été envoyées dans des centres de santé de la région de Hiyala dans le cadre d'un projet -pilote qui pourrait être étendu à d'autres régions du Soudan.
Des engins similaires ont déjà donné des résultats probants dans d' autres pays africains comme le Malawi et l'Ouganda, selon l'ONU.
Source: Yahoo News
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