A la veille du 2e sommet UE-Afrique samedi et dimanche à Lisbonne, l'Europe, habituée à une "vision caritative moralisante" de l'Afrique, doit comprendre que le continent "n'est pas" et ne sera jamais plus sa "chasse-gardée", souligne le commissaire européen au Développement Louis Michel.
L'Afrique, avec son milliard d'habitants et ses immenses ressources naturelles, est désormais "courtisée par toutes les puissances de la planète, Etats-Unis et Chine en tête", insiste-t-il.
L'Union européenne, premier partenaire commercial de l'Afrique, craint surtout d'être rattrapée par la Chine. Le troisième partenaire économique des Africains a ces dernières années multiplié son aide, ses investissements et son influence sur le continent, consacrés par le 1er sommet Chine-Afrique de novembre 2006.
Et les Africains préfèrent souvent l'"argent facile" chinois --accordé sous forme de prêts et sans condition-- aux 36 milliards annuels de dons européens partiellement conditionnés au respect des droits de l'Homme ou à la bonne gouvernance. L'UE avait donc "désespérément besoin de ce sommet", explique une source européenne.
La polémique autour de la participation du président zimbabwéen Robert Mugabe, qui avait provoqué l'annulation du précédent sommet en 2003, n'empêchera donc pas cette fois les Européens de recevoir les 48 chefs d'Etat et de gouvernement africains dont la venue est déjà confirmée.
Le président zimbabwéen est d'ailleurs arrivé jeudi peu avant 20h00 (locales et GMT) à l'aéroport de Lisbonne, a affirmé une source de l'aéroport, cité par l'agence Lusa.
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L'Afrique, avec son milliard d'habitants et ses immenses ressources naturelles, est désormais "courtisée par toutes les puissances de la planète, Etats-Unis et Chine en tête", insiste-t-il.
L'Union européenne, premier partenaire commercial de l'Afrique, craint surtout d'être rattrapée par la Chine. Le troisième partenaire économique des Africains a ces dernières années multiplié son aide, ses investissements et son influence sur le continent, consacrés par le 1er sommet Chine-Afrique de novembre 2006.
Et les Africains préfèrent souvent l'"argent facile" chinois --accordé sous forme de prêts et sans condition-- aux 36 milliards annuels de dons européens partiellement conditionnés au respect des droits de l'Homme ou à la bonne gouvernance. L'UE avait donc "désespérément besoin de ce sommet", explique une source européenne.
La polémique autour de la participation du président zimbabwéen Robert Mugabe, qui avait provoqué l'annulation du précédent sommet en 2003, n'empêchera donc pas cette fois les Européens de recevoir les 48 chefs d'Etat et de gouvernement africains dont la venue est déjà confirmée.
Le président zimbabwéen est d'ailleurs arrivé jeudi peu avant 20h00 (locales et GMT) à l'aéroport de Lisbonne, a affirmé une source de l'aéroport, cité par l'agence Lusa.
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