Nicolas Sarkozy l'a (presque) fait : il a dénoncé lundi le système « profondément injuste » du colonialisme, mais n'as pas présenté les excuses qu'une partie des dirigeants algériens exigent toujours de la France.
Pour l'actuel président français comme pour ses prédécesseurs, la relation franco-algérienne doit être uniquement tournée vers l'avenir. Un prétexte souvent utilisé pour éviter de revenir sur une histoire complexe, sujette à dérapages. Retour sur soixante ans de déclarations politiques.
3 juillet 1942 : Pétain et l'amour de l'Afrique du Nord
Colonie française depuis 1830, l'Algérie partage avec la métropole les heures sombres de son histoire. Ce 3 juillet 1942, la commune de Deni-Abram, en Kabylie, est rebaptisée Village Maréchal Pétain, en présence du gouverneur général Châtel, en « témoignage de l'amour que portent les populations d'Afrique du Nord au Maréchal ».
1er décembre 1954. Mitterrand et les forces pour la France
Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, c'est la « Toussaint rouge » : des attentats ensanglantent l'Algérie. Ils précédent la création du FLN (Front de libération nationale) par Ahmed Ben Bella et marquent le début de huit ans de guerre dans une Algérie profondément divisée. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, François Mitterrand, se rend en Algérie et promet de tout faire pour rétablir l'ordre : « Il est de notre devoir de faire peser la force du côté de l'ordre, de la France ».
4 juin 1958. De Gaulle : « Vive la France !
En pleine guerre d'Algérie, le général est acclamé à Alger. Foule en délire et défilé en grande pompe, Charles de Gaulle s'engage solennellemment à amener la réconciliation, la rénovation et la fraternité. Il n'est pourtant pas encore question d'enterrer l'Algérie Française : Il n y a qu'une seule catégorie d'habitants, il n'y a que des Français à part entière.
26 mars 1981. Le Pen : Je n'ai jamais proposé la reconquête de l'Algérie
De l'indépendance de l'Algérie, en 1962, à la présidence de Mitterrand, vingt ans passent. Taboue, la question algérienne ne semble pas réglée.
Source: rue89 via Yahoo
Pour l'actuel président français comme pour ses prédécesseurs, la relation franco-algérienne doit être uniquement tournée vers l'avenir. Un prétexte souvent utilisé pour éviter de revenir sur une histoire complexe, sujette à dérapages. Retour sur soixante ans de déclarations politiques.
3 juillet 1942 : Pétain et l'amour de l'Afrique du Nord
Colonie française depuis 1830, l'Algérie partage avec la métropole les heures sombres de son histoire. Ce 3 juillet 1942, la commune de Deni-Abram, en Kabylie, est rebaptisée Village Maréchal Pétain, en présence du gouverneur général Châtel, en « témoignage de l'amour que portent les populations d'Afrique du Nord au Maréchal ».
1er décembre 1954. Mitterrand et les forces pour la France
Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, c'est la « Toussaint rouge » : des attentats ensanglantent l'Algérie. Ils précédent la création du FLN (Front de libération nationale) par Ahmed Ben Bella et marquent le début de huit ans de guerre dans une Algérie profondément divisée. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, François Mitterrand, se rend en Algérie et promet de tout faire pour rétablir l'ordre : « Il est de notre devoir de faire peser la force du côté de l'ordre, de la France ».
4 juin 1958. De Gaulle : « Vive la France !
En pleine guerre d'Algérie, le général est acclamé à Alger. Foule en délire et défilé en grande pompe, Charles de Gaulle s'engage solennellemment à amener la réconciliation, la rénovation et la fraternité. Il n'est pourtant pas encore question d'enterrer l'Algérie Française : Il n y a qu'une seule catégorie d'habitants, il n'y a que des Français à part entière.
26 mars 1981. Le Pen : Je n'ai jamais proposé la reconquête de l'Algérie
De l'indépendance de l'Algérie, en 1962, à la présidence de Mitterrand, vingt ans passent. Taboue, la question algérienne ne semble pas réglée.
Source: rue89 via Yahoo
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