J'y vois des chrétiens qui se plaignent que les discriminations anti-chrétiennes ne sont pas réprimées, des Français qui se plaignent du racisme anti-blanc, on y dit que quelqu'un, qui n'est probablement pas au courant qu'on parle de lui, "conchie" les "racailles muzz" ou "collabos gauchistes". Personne ne donne d'exemple sinon la priorité accordée à une famille rom sur un logement hlm. Personne n'écrit que c'est bien de se battre contre le racisme, l'antisémitisme, l'islamophobie, l'homophobie. Personne ne dit que les juifs, les Arabes, les Noirs, les musulmans et les homosexuels représentent des minorités. Personne n'indique qu'il a été témoin d'une discrimination, comme si cela était exceptionnel. On se plaint au contraire que "ceux qui brulent les voitures, agressent les médecins, les pompiers, les policiers [...], les enseignants ... sont sous la protection de Manuel Valls".
Alors tout ne va pas bien, tout va même très mal. Et l'amalgame entre le délinquant et l'Arabe ou le Noir continue. Et je me prends à penser que si je milite contre le racisme, l'antisémitisme, l'islamophobie, l'homophobie, je vais passer bientôt pour défendre le Mal réincarné alors que je ne fais que désapprouver une idéologie devenue défendable parce que dédiabolisée, comme on sait qui.
Je me disais quelquefois que le Gouvernement s'attachait à régler des problèmes sociétaux parce qu'il ne pouvait pas résorber le chômage, la crise financière et permettre que chacun ait suffisamment de ressources pour s'endormir sans crainte du lendemain. C'était avant de lire les commentaires internet sur ce plan triennal: ils en démontrent l'urgence. Il me reste, pour me consoler ou me bercer d'illusions, à imaginer que tous ceux qui désapprouvent comme moi le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie représentent la majorité silencieuse.
Parmi les mesures de ce programme triennal, la pénalisation des publications racistes, antisémites et homophobes, l'obligation faite aux hébergeurs de sites internet "destinés au public français" d'avoir une représentation juridique en France, la création d'une instance opérationnelle de lutte contre le racisme et l'antisémitisme dans chaque département, une campagne nationale de sensibilisation.
Alors tout ne va pas bien, tout va même très mal. Et l'amalgame entre le délinquant et l'Arabe ou le Noir continue. Et je me prends à penser que si je milite contre le racisme, l'antisémitisme, l'islamophobie, l'homophobie, je vais passer bientôt pour défendre le Mal réincarné alors que je ne fais que désapprouver une idéologie devenue défendable parce que dédiabolisée, comme on sait qui.
Je me disais quelquefois que le Gouvernement s'attachait à régler des problèmes sociétaux parce qu'il ne pouvait pas résorber le chômage, la crise financière et permettre que chacun ait suffisamment de ressources pour s'endormir sans crainte du lendemain. C'était avant de lire les commentaires internet sur ce plan triennal: ils en démontrent l'urgence. Il me reste, pour me consoler ou me bercer d'illusions, à imaginer que tous ceux qui désapprouvent comme moi le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie représentent la majorité silencieuse.
Parmi les mesures de ce programme triennal, la pénalisation des publications racistes, antisémites et homophobes, l'obligation faite aux hébergeurs de sites internet "destinés au public français" d'avoir une représentation juridique en France, la création d'une instance opérationnelle de lutte contre le racisme et l'antisémitisme dans chaque département, une campagne nationale de sensibilisation.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN