L'ONDH proteste contre l'usage de la torture dans les services de sécurité
Dakar, (APS) - L'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH) du Sénégal a indiqué qu'elle était ‘'très préoccupée par l'usage répandu de la torture au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie du Sénégal''.
Dans un communiqué reçu samedi à l'APS, l'ONDH justifie sa préoccupation par la mort de Dominique Lopy, survenue lors de sa garde-à-vue par les services de sécurité publique de la ville de Kolda (670 Km de Dakar), en avril.
La mort de Dominique Lopy avait été à l'origine d'affrontements physiques entre jeunes et forces de l'ordre de cette localité. Un jeune garçon y avait trouvé la mort et, au moins, un autre avait été blessé, rappelle-t-on.
Par ailleurs, l'organisation met ‘'formellement'' en cause la brigade de gendarmerie de Joal (région de Thiès) pour ‘'actes de torture circonstanciés'' sur la personne de Bathie Guèye, décédé lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel régional de Thiès.
‘'L'absence de mesures de sauvegarde permettant de prévenir ces actes de torture qui ne font l'objet d'aucune enquête ni poursuites judiciaires est inquiétante'', estime l'ONDH qui réaffirme son engagement en faveur de la présence d'un avocat dès la première phase de la garde-à-vue de tout citoyen poursuivi par la justice.
Cette revendication figure parmi les mesures préventives urgentes que l'ONDH compte soumettre aux autorités, poursuit le communiqué à travers lequel elle appelle les autorités sénégalaises au respect des mécanismes africains et internationaux de protection des droits de l'Homme.
Elle prendra part à l'ouverture de la session de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, prévue mercredi à Accra (Ghana), ajoute le texte.
Vous pouvez en ouvrant la pièce jointe consulter Wikipedia:
Dakar, (APS) - L'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH) du Sénégal a indiqué qu'elle était ‘'très préoccupée par l'usage répandu de la torture au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie du Sénégal''.
Dans un communiqué reçu samedi à l'APS, l'ONDH justifie sa préoccupation par la mort de Dominique Lopy, survenue lors de sa garde-à-vue par les services de sécurité publique de la ville de Kolda (670 Km de Dakar), en avril.
La mort de Dominique Lopy avait été à l'origine d'affrontements physiques entre jeunes et forces de l'ordre de cette localité. Un jeune garçon y avait trouvé la mort et, au moins, un autre avait été blessé, rappelle-t-on.
Par ailleurs, l'organisation met ‘'formellement'' en cause la brigade de gendarmerie de Joal (région de Thiès) pour ‘'actes de torture circonstanciés'' sur la personne de Bathie Guèye, décédé lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel régional de Thiès.
‘'L'absence de mesures de sauvegarde permettant de prévenir ces actes de torture qui ne font l'objet d'aucune enquête ni poursuites judiciaires est inquiétante'', estime l'ONDH qui réaffirme son engagement en faveur de la présence d'un avocat dès la première phase de la garde-à-vue de tout citoyen poursuivi par la justice.
Cette revendication figure parmi les mesures préventives urgentes que l'ONDH compte soumettre aux autorités, poursuit le communiqué à travers lequel elle appelle les autorités sénégalaises au respect des mécanismes africains et internationaux de protection des droits de l'Homme.
Elle prendra part à l'ouverture de la session de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, prévue mercredi à Accra (Ghana), ajoute le texte.
Vous pouvez en ouvrant la pièce jointe consulter Wikipedia:
À lire également :