C'est, à n'en pas douter, la semaine de vérité du début du quinquennat Sarkozy. Avec, comme point d'orgue, la journée de demain, où se conjugueront les mécontentements des agents des transports publics, déterminés à sauver leurs régimes spéciaux de retraite, et le malaise des fonctionnaires, décidés à défendre leur pouvoir d'achat. Hier, après avoir reconduit la grève pour 24 heures, les fédérations de cheminots, et notamment SUD-Rail et la CGT, laquelle, depuis le début du conflit, jouait une partition plus radicale que sa confédération, ont décidé de gagner mercredi la table des négociations. Elles y retrouveront la direction et un représentant de l'Etat.
Trois scénarios
Une sortie de crise en perspective ? A l'Elysée, hier, l'humeur était plutôt à l'optimisme. Alors que le baromètre CSA- i>télé -« le Parisien » et « Aujourd'hui en France » indique une nette baisse de popularité du président et de son Premier ministre. Dans l'entourage gouvernemental, certains, en revanche, préféraient ne pas crier victoire trop tôt : « Tout dépendra de la volonté de compromis des fédérations et des réactions sur le terrain. »
Trois scénarios semblent envisageables. Le premier : les négociations à la SNCF et à la RATP (et aussi à EDF-GDF) avancent, les grèves sont suspendues et la base suit. Dans ce cas, la réforme, même arrondie de quelques compensations, l'emporte. Ce serait le premier succès de Sarkozy sur la scène sociale, mais aussi la victoire des syndicats réformistes, CGT comprise, la confédération de Bernard Thibault les rejoignant peu à peu.
Le deuxième scénario est plus flou. Au sommet, les négociations progressent, mais à la base, les salariés poursuivent le mouvement. Le conflit s'enlise, mais le gouvernement finit par faire passer sa réforme. L'affrontement laisserait des traces, avec Bernard Thibault et le dialogue social au rayon des grands perdants.
Dernière hypothèse, la pression des mécontentements, des fonctionnaires aux étudiants, pousse à la radicalisation des deux camps. Les négociations échouent. Le gouvernement lâche. Le conflit s'arrête. Et la « réforme » des régimes spéciaux a vécu. Dans ce cas, elle serait probablement vidée de sa substance plutôt que totalement retirée, histoire de sauver la face pour Sarkozy. Les apparences sauves, c'est en revanche le volontarisme réformiste qu'il revendique qui serait mal en point pour le reste de son quinquennat.
Trois scénarios
Une sortie de crise en perspective ? A l'Elysée, hier, l'humeur était plutôt à l'optimisme. Alors que le baromètre CSA- i>télé -« le Parisien » et « Aujourd'hui en France » indique une nette baisse de popularité du président et de son Premier ministre. Dans l'entourage gouvernemental, certains, en revanche, préféraient ne pas crier victoire trop tôt : « Tout dépendra de la volonté de compromis des fédérations et des réactions sur le terrain. »
Trois scénarios semblent envisageables. Le premier : les négociations à la SNCF et à la RATP (et aussi à EDF-GDF) avancent, les grèves sont suspendues et la base suit. Dans ce cas, la réforme, même arrondie de quelques compensations, l'emporte. Ce serait le premier succès de Sarkozy sur la scène sociale, mais aussi la victoire des syndicats réformistes, CGT comprise, la confédération de Bernard Thibault les rejoignant peu à peu.
Le deuxième scénario est plus flou. Au sommet, les négociations progressent, mais à la base, les salariés poursuivent le mouvement. Le conflit s'enlise, mais le gouvernement finit par faire passer sa réforme. L'affrontement laisserait des traces, avec Bernard Thibault et le dialogue social au rayon des grands perdants.
Dernière hypothèse, la pression des mécontentements, des fonctionnaires aux étudiants, pousse à la radicalisation des deux camps. Les négociations échouent. Le gouvernement lâche. Le conflit s'arrête. Et la « réforme » des régimes spéciaux a vécu. Dans ce cas, elle serait probablement vidée de sa substance plutôt que totalement retirée, histoire de sauver la face pour Sarkozy. Les apparences sauves, c'est en revanche le volontarisme réformiste qu'il revendique qui serait mal en point pour le reste de son quinquennat.
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