Alors que le Maroc a annoncé avoir accepté l'aide de l'Espagne, de la Grande-Bretagne, du Qatar et des Émirats arabes unis, secouristes marocains et étrangers et membres des forces armées recherchent des rescapés avec l'aide des habitants. Quelques secouristes français sont aussi présents sur place, malgré l'absence de feu vert de Rabat.
De 24 à 72 heures
Caroline Holt, directrice mondiale des opérations pour la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge tirait la sonnette d'alarme peu après le séisme.
Les personnes prises dans les décombres sont de fait souvent blessées par les morceaux de bâtisses qui leur tombent dessus et doivent être rapidement pris en charge par des médecins. D'autres sont écrasés par des débris et manquent d'air. Là aussi, leur chance de survie diminue rapidement avec le temps.
Pour retrouver des rescapés, "il y a le facteur chance", reconnaît le secouriste Patrick Villardry, mais aussi la météo. Cette fois, au Maroc, "il n'y a pas le froid, comme en Turquie (touchée par un séisme en février dernier, NDLR), donc on a la possibilité de retrouver des vies", veut-il croire.
Si le froid n'est pas source d'inquiétude, la chaleur en est une, alors que le thermomètre devrait atteindre les 33°C ce lundi au Maroc. Le taux de survie sans boire est baisse en effet drastiquement après trois jours et surtout quatre jours.
Des habitations fragiles et difficiles d'accès
Pour autant, les difficultés sont nombreuses au Maroc, alors que le séisme a frappé des zones montagneuses, où il est complexe d'accéder. "On a de nombreux morts et blessés sur un territoire étendu, qui va de Marrakech à la ville de Taroudant", explique sur BFMTV le docteur Jean-François Corty.
Sources : BFM TV