Les observateurs de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale ont estimé que le scrutin avait été libre et transparent, mais une organisation de défense des droits de l'homme a fait état de fraudes.
"Le Congo salue la victoire de la démocratie. Je suis le président de tout le peuple congolais", s'est félicité Denis Sassou-Nguesso à son siège de campagne, où il célébrait sa victoire tandis que ses partisans faisaient résonner les klaxons de leurs voitures.
Les observateurs avaient fait état dimanche d'un taux de participation faible en raison du boycott auquel avait appelé l'opposition mais le ministre de l'Intérieur, Raymond Mboulou, a déclaré mercredi que 66% des électeurs s'étaient rendus aux urnes.
Quatre candidats de l'opposition avaient été interdits et d'autres s'étaient retirés avant le scrutin.
Arrivé au pouvoir en 1979 à la faveur d'un coup d'Etat, Denis Sassou-Nguesso avait dû céder sa place en 1992 à l'issue d'élections multipartites qui avaient vu la victoire de Pascal Lissouba. Ce dernier a été chassé lors de la guerre civile de 1997 et l'actuel président s'est réinstallé aux commandes de l'Etat.
Denis Sassou-Nguesso a remporté la dernière élection, en 2002, avec près de 90% des suffrages et en l'absence de ses principaux adversaires, qui avaient été interdits ou avaient renoncé en invoquant des irrégularités.
L'opposition avait également contesté le déroulement des législatives en 2007, accusant les autorités d'avoir trafiqué les listes électorales, et pour l'Observatoire congolais des droits de l'homme, le scrutin de dimanche dernier n'a pas dérogé à la règle.
"Cette élection a connu un taux de participation très bas, des fraudes et irrégularités, n'a été ni juste, ni transparente, ni équitable et n'exprime pas la volonté du peuple congolais", a affirmé l'organisation.
Quatre candidats ont été interdits avant la présidentielle de dimanche et d'autres se sont retirés.
La République du Congo est le cinquième producteur de pétrole d'Afrique, avec 220.000 barils par jour, mais les détracteurs du chef de l'Etat soulignent que la grande majorité de ses 3,7 millions d'habitants ne profitent pas de cette manne.
Le groupe français Total est le principal exploitant des ressources pétrolières du pays.
Denis Sassou-Nguesso tient fermement son pays, mais il fait face à de fortes pressions à l'étranger.
Il est notamment visé, aux côtés de feu Omar Bongo (Gabon) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) par la plainte d'une ONG anti-corruption relative aux présumés biens mal acquis de trois présidents africains.
Source: Reuters via Yahoo News
"Le Congo salue la victoire de la démocratie. Je suis le président de tout le peuple congolais", s'est félicité Denis Sassou-Nguesso à son siège de campagne, où il célébrait sa victoire tandis que ses partisans faisaient résonner les klaxons de leurs voitures.
Les observateurs avaient fait état dimanche d'un taux de participation faible en raison du boycott auquel avait appelé l'opposition mais le ministre de l'Intérieur, Raymond Mboulou, a déclaré mercredi que 66% des électeurs s'étaient rendus aux urnes.
Quatre candidats de l'opposition avaient été interdits et d'autres s'étaient retirés avant le scrutin.
Arrivé au pouvoir en 1979 à la faveur d'un coup d'Etat, Denis Sassou-Nguesso avait dû céder sa place en 1992 à l'issue d'élections multipartites qui avaient vu la victoire de Pascal Lissouba. Ce dernier a été chassé lors de la guerre civile de 1997 et l'actuel président s'est réinstallé aux commandes de l'Etat.
Denis Sassou-Nguesso a remporté la dernière élection, en 2002, avec près de 90% des suffrages et en l'absence de ses principaux adversaires, qui avaient été interdits ou avaient renoncé en invoquant des irrégularités.
L'opposition avait également contesté le déroulement des législatives en 2007, accusant les autorités d'avoir trafiqué les listes électorales, et pour l'Observatoire congolais des droits de l'homme, le scrutin de dimanche dernier n'a pas dérogé à la règle.
"Cette élection a connu un taux de participation très bas, des fraudes et irrégularités, n'a été ni juste, ni transparente, ni équitable et n'exprime pas la volonté du peuple congolais", a affirmé l'organisation.
Quatre candidats ont été interdits avant la présidentielle de dimanche et d'autres se sont retirés.
La République du Congo est le cinquième producteur de pétrole d'Afrique, avec 220.000 barils par jour, mais les détracteurs du chef de l'Etat soulignent que la grande majorité de ses 3,7 millions d'habitants ne profitent pas de cette manne.
Le groupe français Total est le principal exploitant des ressources pétrolières du pays.
Denis Sassou-Nguesso tient fermement son pays, mais il fait face à de fortes pressions à l'étranger.
Il est notamment visé, aux côtés de feu Omar Bongo (Gabon) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) par la plainte d'une ONG anti-corruption relative aux présumés biens mal acquis de trois présidents africains.
Source: Reuters via Yahoo News
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