"Même si les épreuves ne sont pas terminées, 2010 sera une année de renouveau", a promis le chef de l'Etat, se voulant résolument optimiste après une année 2009 plutôt difficile. "Les efforts que nous faisons depuis deux ans et demi vont porter leurs fruits", a-t-il souhaité.
Dressant le bilan de l'année écoulée, marquée par la poursuite de la crise économique, Nicolas Sarkozy a reconnu qu'elle avait "été difficile pour tous", mais que le pays avait "été moins éprouvé que beaucoup d'autres". "Nous avons évité le pire", a-t-il assuré, "au moment où tout laisse à penser que la croissance va revenir".
S'accordant plusieurs satisfecit, le chef de l'Etat s'est félicité des réformes engagées en 2009, tout en reconnaissant "qu'avant de produire leurs effets, elles ont pu provoquer des inquiétudes. Mais qui peut croire que dans ce monde qui bouge l'immobilisme soit une alternative?", s'est-il interrogé.
Le chef de l'Etat a notamment cité des réformes qui ont valu au gouvernement de longues batailles parlementaires, comme la suppression de la taxe professionnelle ou encore la loi Hadopi. Grâce à ce texte, "nos créateurs et nos artistes vont être protégés", a souligné le président à propos de cette loi adoptée définitivement en septembre après avoir été retouchée une première fois par le Conseil constitutionnel, faisant écho au revers subi par le gouvernement sur la taxe carbone.
Sur ce sujet, M. Sarkozy a défendu -sans surprise- le principe d'une "fiscalité écologique". "Je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté", a-t-il insisté. "Dès le 20 janvier, le gouvernement présentera un nouveau dispositif afin que les consommateurs soient incités à consommer mieux et les producteurs à produire propre", a-t-il confirmé.
Réforme symbolique portée par le président, la taxe carbone a été retouchée mardi soir par le Conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires socialistes.
Dans la liste des motifs de satisfaction affichés par le président en 2009, figurent également "un lycée qui prépare mieux à l'enseignement supérieur, des universités enfin autonomes, un service minimum dans les transports publics qui fonctionne, le RSA qui encourage la reprise d'activité pour nos compatriotes les plus démunis", mais aussi "un système hospitalier, une carte judiciaire, une organisation de notre défense qui sont mieux adaptées aux besoins de notre époque".
Enfin, le chef de l'Etat a fixé ses grands objectifs pour l'année à venir, sans faire d'annonces mais en soulignant qu'il "reste encore bien du travail".
"En 2010, il va nous falloir faire reculer le chômage et l'exclusion, réduire nos dépenses courantes pour nous permettre d'accroître nos dépenses d'avenir, simplifier notre organisation territoriale trop lourde, trop compliquée, trop onéreuse, consolider notre système de retraites dont j'ai le devoir d'assurer la pérennité financière, relever le défi de la dépendance qui sera dans les décennies à venir l'un des problèmes les plus douloureux auxquels nos familles seront confrontées", a-t-il énuméré. Et d'ajouter: "nous réformerons notre justice pour qu'elle protège davantage les libertés et qu'elle soit plus attentive aux victimes".
Réagissant à l'issue des vœux du chef de l'Etat, le député PS du Doubs Pierre Moscovici a dit avoir "eu un peu l'impression d'un président qui voyait la vie en rose et qui essayait de corriger le tir sans toutefois y parvenir". Benoît Hamon, le porte-parole du PS, a dénoncé pour sa part la "vanité" du chef de l'Etat et son "catalogue de 'grâce à moi'".
Enfin, la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot a regretté que le chef de l'Etat n'ait pas annoncé l'arrêt du débat sur l'identité nationale "qui est train de devenir une machine à créer du conflit et de la violence". Sur ce point, elle a notamment jugé "un peu hypocrite" l'appel à la "fraternité" de M. Sarkozy et son exhortation aux Français d'être "capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir".
Source: AP via Yahoo News
Dressant le bilan de l'année écoulée, marquée par la poursuite de la crise économique, Nicolas Sarkozy a reconnu qu'elle avait "été difficile pour tous", mais que le pays avait "été moins éprouvé que beaucoup d'autres". "Nous avons évité le pire", a-t-il assuré, "au moment où tout laisse à penser que la croissance va revenir".
S'accordant plusieurs satisfecit, le chef de l'Etat s'est félicité des réformes engagées en 2009, tout en reconnaissant "qu'avant de produire leurs effets, elles ont pu provoquer des inquiétudes. Mais qui peut croire que dans ce monde qui bouge l'immobilisme soit une alternative?", s'est-il interrogé.
Le chef de l'Etat a notamment cité des réformes qui ont valu au gouvernement de longues batailles parlementaires, comme la suppression de la taxe professionnelle ou encore la loi Hadopi. Grâce à ce texte, "nos créateurs et nos artistes vont être protégés", a souligné le président à propos de cette loi adoptée définitivement en septembre après avoir été retouchée une première fois par le Conseil constitutionnel, faisant écho au revers subi par le gouvernement sur la taxe carbone.
Sur ce sujet, M. Sarkozy a défendu -sans surprise- le principe d'une "fiscalité écologique". "Je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté", a-t-il insisté. "Dès le 20 janvier, le gouvernement présentera un nouveau dispositif afin que les consommateurs soient incités à consommer mieux et les producteurs à produire propre", a-t-il confirmé.
Réforme symbolique portée par le président, la taxe carbone a été retouchée mardi soir par le Conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires socialistes.
Dans la liste des motifs de satisfaction affichés par le président en 2009, figurent également "un lycée qui prépare mieux à l'enseignement supérieur, des universités enfin autonomes, un service minimum dans les transports publics qui fonctionne, le RSA qui encourage la reprise d'activité pour nos compatriotes les plus démunis", mais aussi "un système hospitalier, une carte judiciaire, une organisation de notre défense qui sont mieux adaptées aux besoins de notre époque".
Enfin, le chef de l'Etat a fixé ses grands objectifs pour l'année à venir, sans faire d'annonces mais en soulignant qu'il "reste encore bien du travail".
"En 2010, il va nous falloir faire reculer le chômage et l'exclusion, réduire nos dépenses courantes pour nous permettre d'accroître nos dépenses d'avenir, simplifier notre organisation territoriale trop lourde, trop compliquée, trop onéreuse, consolider notre système de retraites dont j'ai le devoir d'assurer la pérennité financière, relever le défi de la dépendance qui sera dans les décennies à venir l'un des problèmes les plus douloureux auxquels nos familles seront confrontées", a-t-il énuméré. Et d'ajouter: "nous réformerons notre justice pour qu'elle protège davantage les libertés et qu'elle soit plus attentive aux victimes".
Réagissant à l'issue des vœux du chef de l'Etat, le député PS du Doubs Pierre Moscovici a dit avoir "eu un peu l'impression d'un président qui voyait la vie en rose et qui essayait de corriger le tir sans toutefois y parvenir". Benoît Hamon, le porte-parole du PS, a dénoncé pour sa part la "vanité" du chef de l'Etat et son "catalogue de 'grâce à moi'".
Enfin, la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot a regretté que le chef de l'Etat n'ait pas annoncé l'arrêt du débat sur l'identité nationale "qui est train de devenir une machine à créer du conflit et de la violence". Sur ce point, elle a notamment jugé "un peu hypocrite" l'appel à la "fraternité" de M. Sarkozy et son exhortation aux Français d'être "capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir".
Source: AP via Yahoo News
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