Ce sera la quatrième rencontre de cette année entre les deux chefs d'Etat, en dehors des sommets internationaux, et l'occasion de faire progresser le "partenariat stratégique" franco-brésilien, souligne-t-on à l'Elysée.
Le point fort de cette courte visite, M. Sarkozy restant 21 heures sur place, est un dîner privé entre les deux présidents dans la foulée de l'arrivée dimanche soir. C'est au cours de ce "tête à tête" que seront évoqué les principaux dossiers du monde et la coopération économique, selon la présidence française.
Lundi matin, le président français assistera en tant qu'"invité d'honneur" au défilé civil et militaire marquant le 187e anniversaire de l'indépendance brésilienne. Une première pour un chef d'Etat occidental. Pour l'occasion, le 1er régiment d'infanterie de la Garde républicaine et le 3e régiment d'infanterie de la Légion étrangère, venu de Guyane, défileront aux côtés des troupes brésiliennes. Les avions de la patrouille de France font également le déplacement.
Après une réunion de travail avec Lula, Nicolas Sarkozy, qui sera accompagné d'une importante délégation de chefs d'entreprise et par six ou sept ministres, se rendra à une présentation du projet de tramway de Brasilia pour lequel Alstom fournira les rames. Une rencontre avec la communauté française clôturera cette visite au cours de laquelle aucun contrat majeur ne devrait être signé, selon l'Elysée.
Si Sarkozy et Lula avaient annoncé en juillet à Paris la signature de nouveaux contrats militaires pour septembre, il semble que le choix de Brasilia sur l'achat d'une trentaine d'avions de chasse ne soit pas encore arrêté. Le Rafale français, encore jamais vendu à l'étranger, est sur les rangs, mais "le Brésil est un pays où la compétition est féroce parce qu'il a les moyens de son développement", tempère-t-on à l'Elysée où l'on ne s'attend pas à une annonce concernant ce dossier au cours de la visite d'Etat.
En revanche, Nicolas Sarkozy tentera de positionner les entreprises françaises sur de futurs marchés comme la ligne à grande vitesse Rio de Janeiro-São Paolo, les transports urbains ou l'espace. "C'est un partenariat à deux jambes, l'une civile, l'autre militaire. Le militaire a progressé plus vite, mais le civil l'emportera dans le temps", indique-t-on dans l'entourage du président français rappelant que des investissements de plus de 6 milliards d'euros pour l'achat de matériel militaire français venaient d'être approuvés par le Sénat brésilien.
Dans la continuité de la visite de M. Sarkozy, les ministres de l'Economie des deux pays présideront mardi la première réunion d'un groupe de patrons franco-brésilien chargé de réfléchir au renforcement de la coopération économique bilatérale. Huitième puissance mondiale, leader des biocarburants, le Brésil veut développer sa propre industrie et fait du transfert de technologie un préalable à toute signature de contrats.
"Nous parlons d'un partenariat équilibré. Nous ne sommes pas un pays industrialisé qui tend la main à un pays émergent", insiste-t-on à l'Elysée où l'on espère que la relation "privilégiée" entre Nicolas Sarkozy et son homologue brésilien permettra à la France de décrocher un certain nombre de contrats.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Le point fort de cette courte visite, M. Sarkozy restant 21 heures sur place, est un dîner privé entre les deux présidents dans la foulée de l'arrivée dimanche soir. C'est au cours de ce "tête à tête" que seront évoqué les principaux dossiers du monde et la coopération économique, selon la présidence française.
Lundi matin, le président français assistera en tant qu'"invité d'honneur" au défilé civil et militaire marquant le 187e anniversaire de l'indépendance brésilienne. Une première pour un chef d'Etat occidental. Pour l'occasion, le 1er régiment d'infanterie de la Garde républicaine et le 3e régiment d'infanterie de la Légion étrangère, venu de Guyane, défileront aux côtés des troupes brésiliennes. Les avions de la patrouille de France font également le déplacement.
Après une réunion de travail avec Lula, Nicolas Sarkozy, qui sera accompagné d'une importante délégation de chefs d'entreprise et par six ou sept ministres, se rendra à une présentation du projet de tramway de Brasilia pour lequel Alstom fournira les rames. Une rencontre avec la communauté française clôturera cette visite au cours de laquelle aucun contrat majeur ne devrait être signé, selon l'Elysée.
Si Sarkozy et Lula avaient annoncé en juillet à Paris la signature de nouveaux contrats militaires pour septembre, il semble que le choix de Brasilia sur l'achat d'une trentaine d'avions de chasse ne soit pas encore arrêté. Le Rafale français, encore jamais vendu à l'étranger, est sur les rangs, mais "le Brésil est un pays où la compétition est féroce parce qu'il a les moyens de son développement", tempère-t-on à l'Elysée où l'on ne s'attend pas à une annonce concernant ce dossier au cours de la visite d'Etat.
En revanche, Nicolas Sarkozy tentera de positionner les entreprises françaises sur de futurs marchés comme la ligne à grande vitesse Rio de Janeiro-São Paolo, les transports urbains ou l'espace. "C'est un partenariat à deux jambes, l'une civile, l'autre militaire. Le militaire a progressé plus vite, mais le civil l'emportera dans le temps", indique-t-on dans l'entourage du président français rappelant que des investissements de plus de 6 milliards d'euros pour l'achat de matériel militaire français venaient d'être approuvés par le Sénat brésilien.
Dans la continuité de la visite de M. Sarkozy, les ministres de l'Economie des deux pays présideront mardi la première réunion d'un groupe de patrons franco-brésilien chargé de réfléchir au renforcement de la coopération économique bilatérale. Huitième puissance mondiale, leader des biocarburants, le Brésil veut développer sa propre industrie et fait du transfert de technologie un préalable à toute signature de contrats.
"Nous parlons d'un partenariat équilibré. Nous ne sommes pas un pays industrialisé qui tend la main à un pays émergent", insiste-t-on à l'Elysée où l'on espère que la relation "privilégiée" entre Nicolas Sarkozy et son homologue brésilien permettra à la France de décrocher un certain nombre de contrats.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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