À Louxor, les autorités égyptiennes ont mis les petits plats dans les grands pour recevoir Nicolas Sarkozy. Comme de coutume, quand il y a des hôtes de marque, la corniche, où le président français pourrait être tenté de faire son jogging matinal, a été soigneusement nettoyée, les trottoirs repeints de frais en noir et blanc devant l'hôtel. Le couple devrait séjourner dans une des six suites de cet établissement cinq étoiles. Mais la vie des habitants et des nombreux touristes est surtout perturbée par le renforcement des mesures de sécurité, déjà considérables en temps normal dans cette ville où 58 vacanciers avaient été massacrés par un commando islamiste armé en 1997.
Le gouverneur de Louxor a prévenu que «tout sera fait pour assurer la tranquillité» de Nicolas Sarkozy pendant son séjour. Une mise en garde qui vaut notamment pour les journalistes et les photographes : plusieurs d'entre eux, dont une équipe de télévision, ont d'ailleurs été arrêtés alors qu'ils filmaient la façade de l'Old Winter Palace avant même l'arrivée du président de la République.
Le Falcon de Bolloré
Nombre de professionnels du tourisme et de vacanciers s'inquiétaient hier de connaître le programme touristique concocté par le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, dont la France a déjà promis de soutenir la candidature au poste de secrétaire général de l'Unesco. Les uns dans l'espoir d'apercevoir Carla Bruni, les autres de peur de ne pouvoir se rendre sur les sites pharaoniques, comme le temple de Karnak ou la Vallée des Rois, qui seront bouclés pendant la visite présidentielle. «Ça risque de poser un problème d'organisation, car on est au pic de la saison touristique», raconte le responsable d'une agence de voyages. «On a reçu des milliers de personnes à la veille de Noël et je ne sais pas trop comment ça va se passer. On ne sera pas mécontent de voir Sarkozy partir pour Charm el-Cheikh.»
Le président de la République et sa délégation comptent en effet rester en Égypte jusqu'au 31 au matin, pour un séjour à titre privé, suivi d'une visite officielle au Caire. Après Louxor, Nicolas Sarkozy se rendra à Charm el-Cheikh, cité balnéaire au bord de la mer Rouge, à la pointe sud du Sinaï.
Les 30 et 31 décembre seront consacrés à une visite officielle. En principe rejoint par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, Nicolas Sarkozy se rendra au Caire, où l'attendra une délégation de près de 200 personnes. Il sera, ensuite, reçu par le président égyptien, Hosni Moubarak, qui entretenait des relations très étroites avec Jacques Chirac.
Selon l'AFP, le voyage entre Paris et Louxor s'est effectué hier matin à bord d'un «Falcon 900 appartenant à l'homme d'affaires Vincent Bolloré ». Ce dernier, qui connaît Nicolas Sarkozy depuis vingt ans, lui avait déjà prêté son avion et son yacht pour une escapade sur l'île de Malte, juste après son élection, le 7 mai. À l'époque, cette invitation avait suscité une polémique autour du «mélange des genres». Le président avait fait valoir que son voyage à Malte n'avait «pas coûté un centime aux contribuables», et souligné que Vincent Bolloré n'avait «jamais travaillé avec l'État ».
Hier soir, Arnaud Montebourg a été le premier à réagir. «Dès lors que le président de la République se met en situation de dépendre de faveurs de milliardaires, il y a forcément une contrepartie», a affirmé le député PS. Nicolas Sarkozy et ses invités ont embarqué dans un hangar afin d'éviter les photographes. À Louxor, un convoi de seize voitures, dont une Mercedes noire aux vitres teintées, attendait le couple. Il a emprunté une sortie annexe de l'aéroport, placé sous haute surveillance.
Source: http://www.lefigaro.fr
Le gouverneur de Louxor a prévenu que «tout sera fait pour assurer la tranquillité» de Nicolas Sarkozy pendant son séjour. Une mise en garde qui vaut notamment pour les journalistes et les photographes : plusieurs d'entre eux, dont une équipe de télévision, ont d'ailleurs été arrêtés alors qu'ils filmaient la façade de l'Old Winter Palace avant même l'arrivée du président de la République.
Le Falcon de Bolloré
Nombre de professionnels du tourisme et de vacanciers s'inquiétaient hier de connaître le programme touristique concocté par le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, dont la France a déjà promis de soutenir la candidature au poste de secrétaire général de l'Unesco. Les uns dans l'espoir d'apercevoir Carla Bruni, les autres de peur de ne pouvoir se rendre sur les sites pharaoniques, comme le temple de Karnak ou la Vallée des Rois, qui seront bouclés pendant la visite présidentielle. «Ça risque de poser un problème d'organisation, car on est au pic de la saison touristique», raconte le responsable d'une agence de voyages. «On a reçu des milliers de personnes à la veille de Noël et je ne sais pas trop comment ça va se passer. On ne sera pas mécontent de voir Sarkozy partir pour Charm el-Cheikh.»
Le président de la République et sa délégation comptent en effet rester en Égypte jusqu'au 31 au matin, pour un séjour à titre privé, suivi d'une visite officielle au Caire. Après Louxor, Nicolas Sarkozy se rendra à Charm el-Cheikh, cité balnéaire au bord de la mer Rouge, à la pointe sud du Sinaï.
Les 30 et 31 décembre seront consacrés à une visite officielle. En principe rejoint par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, Nicolas Sarkozy se rendra au Caire, où l'attendra une délégation de près de 200 personnes. Il sera, ensuite, reçu par le président égyptien, Hosni Moubarak, qui entretenait des relations très étroites avec Jacques Chirac.
Selon l'AFP, le voyage entre Paris et Louxor s'est effectué hier matin à bord d'un «Falcon 900 appartenant à l'homme d'affaires Vincent Bolloré ». Ce dernier, qui connaît Nicolas Sarkozy depuis vingt ans, lui avait déjà prêté son avion et son yacht pour une escapade sur l'île de Malte, juste après son élection, le 7 mai. À l'époque, cette invitation avait suscité une polémique autour du «mélange des genres». Le président avait fait valoir que son voyage à Malte n'avait «pas coûté un centime aux contribuables», et souligné que Vincent Bolloré n'avait «jamais travaillé avec l'État ».
Hier soir, Arnaud Montebourg a été le premier à réagir. «Dès lors que le président de la République se met en situation de dépendre de faveurs de milliardaires, il y a forcément une contrepartie», a affirmé le député PS. Nicolas Sarkozy et ses invités ont embarqué dans un hangar afin d'éviter les photographes. À Louxor, un convoi de seize voitures, dont une Mercedes noire aux vitres teintées, attendait le couple. Il a emprunté une sortie annexe de l'aéroport, placé sous haute surveillance.
Source: http://www.lefigaro.fr
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