Adolphe Thiers
M. Sarkozy a annoncé le remaniement "mercredi" de l'équipe dirigée par François Fillon, qui sera chargée de "réfléchir aux priorités nationales et à la mise en place d'un emprunt pour les financer".
"Je ne ferai pas la politique de la rigueur parce que la politique de rigueur a toujours échoué. Je n'augmenterai pas les impôts car cela retarderait longtemps la sortie de crise", a dit le président, s'en tenant à la ligne qu'il s'est fixée dès son arrivée à l'Elysée.
Quant au "mauvais déficit", il "doit être ramené à zéro par des réformes courageuses", a-t-il lancé, sans dévoiler ses projets.
Sur le plan de la forme, le discours présidentiel était parcouru d’accents humanistes. Mais Sarkozy n’a livré qu’un catalogue d’excellentes intentions en se gardant de lancer des annonces précises. Il s’est montré social quant à la forme. Mais prudent, voire flou sur le fond. Seule certitude à court terme: le gouvernement sera remanié mercredi.
Il envisge cependant des concertations tous azimuts. Assisterait-on à une sorte de «grenellisation» systématique de la vie politique française. Les «Grenelle» — en référence à une rue de Paris où les accords de Mai 68 avaient été signés avec les syndicats — se succèdent.
M. Sarkozy va "jouer la montre pour reporter les décisions douloureuses au lendemain de l'élection présidentielle de 2012", juge pour sa part Didier Migaud, président (PS) de la commission des Finances de l'Assemblée.
Après le discours du chef de l'Etat, les parlementaires PS sont sortis de l'hémicycle sur l'air du "tout ça pour ça": "500.000 euros pour entendre ce que l'on vient d'entendre, je trouve cela très cher payé", a lancé le député PS Jérôme Cahuzac dans le brouhaha de la galerie des Batailles, en ironisant sur le coût présumé du Congrès.
Sources: AFP - JEAN-NOËL CUÉNOD
"Je ne ferai pas la politique de la rigueur parce que la politique de rigueur a toujours échoué. Je n'augmenterai pas les impôts car cela retarderait longtemps la sortie de crise", a dit le président, s'en tenant à la ligne qu'il s'est fixée dès son arrivée à l'Elysée.
Quant au "mauvais déficit", il "doit être ramené à zéro par des réformes courageuses", a-t-il lancé, sans dévoiler ses projets.
Sur le plan de la forme, le discours présidentiel était parcouru d’accents humanistes. Mais Sarkozy n’a livré qu’un catalogue d’excellentes intentions en se gardant de lancer des annonces précises. Il s’est montré social quant à la forme. Mais prudent, voire flou sur le fond. Seule certitude à court terme: le gouvernement sera remanié mercredi.
Il envisge cependant des concertations tous azimuts. Assisterait-on à une sorte de «grenellisation» systématique de la vie politique française. Les «Grenelle» — en référence à une rue de Paris où les accords de Mai 68 avaient été signés avec les syndicats — se succèdent.
M. Sarkozy va "jouer la montre pour reporter les décisions douloureuses au lendemain de l'élection présidentielle de 2012", juge pour sa part Didier Migaud, président (PS) de la commission des Finances de l'Assemblée.
Après le discours du chef de l'Etat, les parlementaires PS sont sortis de l'hémicycle sur l'air du "tout ça pour ça": "500.000 euros pour entendre ce que l'on vient d'entendre, je trouve cela très cher payé", a lancé le député PS Jérôme Cahuzac dans le brouhaha de la galerie des Batailles, en ironisant sur le coût présumé du Congrès.
Sources: AFP - JEAN-NOËL CUÉNOD
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