Quatre mois après la longue grève générale qui a fait un mort et paralysé la Martinique et la Guadeloupe pendant plus d'un mois, le chef de l'Etat a appelé à un dialogue le plus large possible pour répondre au malaise de la France des Caraïbes, notamment touchée par un coût de la vie élevé et un taux de chômage deux fois plus important qu'en métropole.
Le chef de l'Etat a participé à une table ronde dans le cadre des états généraux de l'Outre-mer lancés en avril et qui doivent déboucher sur un programme concret présenté lors d'un conseil interministériel qu'il présidera en octobre.
"Il faut qu'on change, je ne crois pas que le statu quo est possible", a dit le président devant plusieurs centaines de personnes réunies dans une salle proche de l'aéroport de Fort-de-France.
"Le confort de l'immobilisme est un confort illusoire. Le confort du statu quo c'est la pérennisation d'un système partisan, injuste et non transparent", a-t-il dit après avoir écouté plusieurs intervenants évoquer des problèmes touchant des secteurs comme l'éducation, le tourisme et le commerce.
"La France a besoin de vous, vous êtes en quelque sorte la jeunesse de la France. Nous devons réussir", a lancé le président."De cette crise de février on peut faire une opportunité pour la Martinique, pour la Guadeloupe, pour les Antilles dans leur ensemble".
Aux yeux du président, la solution passe par un dialogue avec des personnes de tous bords politiques. "La question antillaise est trop importante pour qu'on en fasse une question partisane. Si on veut réussir on aura besoin de tout le monde", a souligné le chef de l'Etat, qui se rendra vendredi en Guadeloupe.
DESTIN COMMUN, SANGS MÊLÉS
"Je dis à tous à ceux qui ne participent pas à cet exercice démocratique, eh bien ils ont bien tort", a lancé Nicolas Sarkozy à l'adresse du syndicaliste guadeloupéen Elie Domota, le leader du collectif LKP à l'origine de la crise sociale du début de l'année.
Le LKP refuse de participer aux états généraux, estimant que tout y est joué d'avance. "Comme c'est facile de refuser de participer, comme c'est beaucoup plus courageux, (...) honnête (...) de faire confiance", a-t-il ajouté.
Le président est accompagné dans ce voyage par le nouveau ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et la nouvelle secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard.
Dès son arrivée en Martinique pour "une visite tant attendue", comme titrait jeudi le quotidien France-Antilles, le chef de l'Etat a cherché l'apaisement. "Il faut trouver une solution, apaiser les choses et apporter une réponse à la fois à la demande d'égalité et d'identité", a-t-il dit à la presse après une cérémonie au monument aux morts de Fort-de-France.
"Gouverner un département au coeur des Caraïbes comme un département de la métropole. C'est une évidence", a aussi souligné le président, qui effectue sa première tournée aux Antilles depuis son arrivée à l'Elysée.
Nicolas Sarkozy a entamé sa visite par un hommage aux "dissidents", des Antillais qui choisirent de rejoindre la France libre durant la Seconde guerre mondiale. Une "page injustement oubliée de notre Histoire nationale", a dit le président. "Aujourd'hui nous réparons une injustice".
"A l'heure où certains ont pu douter, dans un contexte de crise, de la force du lien qui nous unit, j'ai voulu rappeler aujourd'hui ce que pouvait avoir de concret le fait de vivre un destin commun. Notre Histoire est partagée, nos sangs sont mêlés et c'est un ciment que nul ne peut briser", a-t-il déclaré.
Source: Reuters via Yahoo News
Le chef de l'Etat a participé à une table ronde dans le cadre des états généraux de l'Outre-mer lancés en avril et qui doivent déboucher sur un programme concret présenté lors d'un conseil interministériel qu'il présidera en octobre.
"Il faut qu'on change, je ne crois pas que le statu quo est possible", a dit le président devant plusieurs centaines de personnes réunies dans une salle proche de l'aéroport de Fort-de-France.
"Le confort de l'immobilisme est un confort illusoire. Le confort du statu quo c'est la pérennisation d'un système partisan, injuste et non transparent", a-t-il dit après avoir écouté plusieurs intervenants évoquer des problèmes touchant des secteurs comme l'éducation, le tourisme et le commerce.
"La France a besoin de vous, vous êtes en quelque sorte la jeunesse de la France. Nous devons réussir", a lancé le président."De cette crise de février on peut faire une opportunité pour la Martinique, pour la Guadeloupe, pour les Antilles dans leur ensemble".
Aux yeux du président, la solution passe par un dialogue avec des personnes de tous bords politiques. "La question antillaise est trop importante pour qu'on en fasse une question partisane. Si on veut réussir on aura besoin de tout le monde", a souligné le chef de l'Etat, qui se rendra vendredi en Guadeloupe.
DESTIN COMMUN, SANGS MÊLÉS
"Je dis à tous à ceux qui ne participent pas à cet exercice démocratique, eh bien ils ont bien tort", a lancé Nicolas Sarkozy à l'adresse du syndicaliste guadeloupéen Elie Domota, le leader du collectif LKP à l'origine de la crise sociale du début de l'année.
Le LKP refuse de participer aux états généraux, estimant que tout y est joué d'avance. "Comme c'est facile de refuser de participer, comme c'est beaucoup plus courageux, (...) honnête (...) de faire confiance", a-t-il ajouté.
Le président est accompagné dans ce voyage par le nouveau ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et la nouvelle secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard.
Dès son arrivée en Martinique pour "une visite tant attendue", comme titrait jeudi le quotidien France-Antilles, le chef de l'Etat a cherché l'apaisement. "Il faut trouver une solution, apaiser les choses et apporter une réponse à la fois à la demande d'égalité et d'identité", a-t-il dit à la presse après une cérémonie au monument aux morts de Fort-de-France.
"Gouverner un département au coeur des Caraïbes comme un département de la métropole. C'est une évidence", a aussi souligné le président, qui effectue sa première tournée aux Antilles depuis son arrivée à l'Elysée.
Nicolas Sarkozy a entamé sa visite par un hommage aux "dissidents", des Antillais qui choisirent de rejoindre la France libre durant la Seconde guerre mondiale. Une "page injustement oubliée de notre Histoire nationale", a dit le président. "Aujourd'hui nous réparons une injustice".
"A l'heure où certains ont pu douter, dans un contexte de crise, de la force du lien qui nous unit, j'ai voulu rappeler aujourd'hui ce que pouvait avoir de concret le fait de vivre un destin commun. Notre Histoire est partagée, nos sangs sont mêlés et c'est un ciment que nul ne peut briser", a-t-il déclaré.
Source: Reuters via Yahoo News
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