L'accord de coopération franco-lybien
Outre un «accord de coopération» en matière de défense et d’industrie de défense, Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, a signé avec son homologue libyen, Abdurrahman Mohamed Chalgam, un «mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine des applications pacifiques de l’énergie nucléaire». L’objectif est l’installation d’un réacteur nucléaire qui fournirait l’énergie nécessaire à une usine de «dessalement d’eau de mer», a expliqué en substance Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée. Devançant comme à son habitude les éventuelles critiques quand au fait de doter la Libye d’une technologie qui pourrait aussi servir à des fins militaires, Sarkozy a pris soin de préciser qu’il était désormais possible de bloquer le fonctionnement d’une centrale de l’extérieur.
La visite de Nicolas Sarkozy au Sénégal
Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi 26 juillet après-midi à Dakar, première étape de sa tournée en Afrique subsaharienne. Venu de Tripoli, où il avait rencontré mercredi le colonel Kadhafi, le président a été gratifié par son homologue Abdoulaye Wade d’un « accueil populaire » digne de celui réservé à ses divers prédécesseurs, ce qui inclut une foule « spontanément » massée entre l’aéroport et le palais présidentiel.
Les relations franco-sénégalaises sont plutôt sereines : la France est le premier donateur bilatéral et les convergences sont fortes sur le plan diplomatique. Les accords de coopération signés jeudi s’inscrivent dans cette lancée. Néanmoins, Bolloré a perdu, au début du mois, la concession du terminal à conteneurs du port de Dakar.
Les relations franco-sénégalaises sont plutôt sereines : la France est le premier donateur bilatéral et les convergences sont fortes sur le plan diplomatique. Les accords de coopération signés jeudi s’inscrivent dans cette lancée. Néanmoins, Bolloré a perdu, au début du mois, la concession du terminal à conteneurs du port de Dakar.
La réaction de la presse au Sénégal
Le mémorandum d'entente signé jeudi dernier par la France et la Libye sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire a fait des mécontents, notamment parmi les pays développés qui estiment sans doute l'Afrique peu mûre pour adopter la technologie nucléaire.
Pourtant, les méthodes nucléaires appliquées à l'agriculture permettent à des millions d'agriculteurs de cultiver davantage de plantes et d'élever des animaux plus sains.
Depuis 1964, le Fonds des Nations unies pour l'agriculture (FAO) et l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) emploient à bon escient ces technologies pour promouvoir la sécurité alimentaire et produire un impact direct sur la pauvreté et la faim, notamment ...
Pourtant, les méthodes nucléaires appliquées à l'agriculture permettent à des millions d'agriculteurs de cultiver davantage de plantes et d'élever des animaux plus sains.
Depuis 1964, le Fonds des Nations unies pour l'agriculture (FAO) et l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) emploient à bon escient ces technologies pour promouvoir la sécurité alimentaire et produire un impact direct sur la pauvreté et la faim, notamment ...