Alors que les parlementaires faisaient leur rentrée mardi, l'attente était grande autour de ce discours en "prime time", déjà présenté comme l'un des plus importants de son mandat.
Promesse phare de sa campagne, la réforme du système de santé a semblé échapper cet été au président américain, dépassé par les voix dissonantes dans son propre camp et pris directement pour cible par les conservateurs et certains démocrates "centristes" opposés, notamment, à la création d'une assurance-maladie publique.
Le projet a déjà coûté plusieurs points de popularité à Barack Obama et a pratiquement enterré ses espoirs de voir un consensus se former autour du texte. Dans ce contexte, chaque camp a profité des derniers jours pour faire pression sur le chef de la Maison Blanche, qui souhaite toujours voir son projet adopté avant la fin de l'année.
A l'aile gauche du Parti démocrate, on ne veut pas croire à une reculade d'Obama face à une affaire mal engagée. Pour l'ancien chef du parti Howard Dean, le président doit accepter la réalité: il n'obtiendra pas le soutien des républicains et doit donc rassembler son propre camp. "Ce à quoi les gens attachent le plus d'importance chez un président, c'est la force, et c'est ce qu'on doit voir mercredi soir", a-t-il expliqué dimanche sur Fox News.
A l'inverse, le sénateur républicain Lamar Alexander estime que défendre becs et ongles un texte purement démocrate ne mènerait à rien. "Il devrait dire: 'reprenons tout depuis le début. Voilà les quatre ou cinq choses que l'on peut faire, et de manière bipartisane", a-t-il suggéré, lui aussi sur Fox News.
Pour espérer convaincre les parlementaires et, plus largement, une opinion publique de moins en moins favorable à sa réforme, Barack Obama devra clarifier définitivement sa position sur son projet d'assurance-maladie publique, véritable "casus belli" pour la frange conservatrice du pays, hermétique à toute intervention de l'Etat dans la vie publique.
Or, sur ce point qui cristallise une bonne part de l'opposition au texte, la communication de la Maison Blanche reste floue, entretenant les spéculations dans les deux camps.
Le président américain "pense que cela doit figurer dans le plan, il espère que ce sera le cas, et c'est notre position", a ainsi déclaré à l'Associated Press David Axelrod, son principal conseiller politique. Mais, pas question de dire clairement si le président refusera de promulguer un texte amputé de cette mesure. "Je ne rentrerai pas dans les hypothèses (...) Il pense que c'est important", a seulement ajouté M. Axelrod.
Pour sa première rentrée à la Maison Blanche, la capacité de Barack Obama à convaincre sur le dossier de la santé pourrait également déterminer le degré de liberté dont il jouira dans les mois à venir pour mener à bien le reste de sa politique.
A la veille de la rentrée parlementaire, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Larry Reid, a détaillé en ces termes l'ambitieuse feuille de route démocrate: "tenir les engagements sur la réforme de l'assurance-santé et les énergies propres, créer des emplois en améliorant nos infrastructures et canaliser les comportements à Wall Street qui ont contribué à la crise économique."
Source: Asssociated Presse via Yahoo News
Promesse phare de sa campagne, la réforme du système de santé a semblé échapper cet été au président américain, dépassé par les voix dissonantes dans son propre camp et pris directement pour cible par les conservateurs et certains démocrates "centristes" opposés, notamment, à la création d'une assurance-maladie publique.
Le projet a déjà coûté plusieurs points de popularité à Barack Obama et a pratiquement enterré ses espoirs de voir un consensus se former autour du texte. Dans ce contexte, chaque camp a profité des derniers jours pour faire pression sur le chef de la Maison Blanche, qui souhaite toujours voir son projet adopté avant la fin de l'année.
A l'aile gauche du Parti démocrate, on ne veut pas croire à une reculade d'Obama face à une affaire mal engagée. Pour l'ancien chef du parti Howard Dean, le président doit accepter la réalité: il n'obtiendra pas le soutien des républicains et doit donc rassembler son propre camp. "Ce à quoi les gens attachent le plus d'importance chez un président, c'est la force, et c'est ce qu'on doit voir mercredi soir", a-t-il expliqué dimanche sur Fox News.
A l'inverse, le sénateur républicain Lamar Alexander estime que défendre becs et ongles un texte purement démocrate ne mènerait à rien. "Il devrait dire: 'reprenons tout depuis le début. Voilà les quatre ou cinq choses que l'on peut faire, et de manière bipartisane", a-t-il suggéré, lui aussi sur Fox News.
Pour espérer convaincre les parlementaires et, plus largement, une opinion publique de moins en moins favorable à sa réforme, Barack Obama devra clarifier définitivement sa position sur son projet d'assurance-maladie publique, véritable "casus belli" pour la frange conservatrice du pays, hermétique à toute intervention de l'Etat dans la vie publique.
Or, sur ce point qui cristallise une bonne part de l'opposition au texte, la communication de la Maison Blanche reste floue, entretenant les spéculations dans les deux camps.
Le président américain "pense que cela doit figurer dans le plan, il espère que ce sera le cas, et c'est notre position", a ainsi déclaré à l'Associated Press David Axelrod, son principal conseiller politique. Mais, pas question de dire clairement si le président refusera de promulguer un texte amputé de cette mesure. "Je ne rentrerai pas dans les hypothèses (...) Il pense que c'est important", a seulement ajouté M. Axelrod.
Pour sa première rentrée à la Maison Blanche, la capacité de Barack Obama à convaincre sur le dossier de la santé pourrait également déterminer le degré de liberté dont il jouira dans les mois à venir pour mener à bien le reste de sa politique.
A la veille de la rentrée parlementaire, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Larry Reid, a détaillé en ces termes l'ambitieuse feuille de route démocrate: "tenir les engagements sur la réforme de l'assurance-santé et les énergies propres, créer des emplois en améliorant nos infrastructures et canaliser les comportements à Wall Street qui ont contribué à la crise économique."
Source: Asssociated Presse via Yahoo News
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