L'Ecosse a libéré la semaine dernière Abdel Basset al Megrahi, ancien agent libyen condamné à la prison à vie pour l'attentat contre un Boeing 747 de la Pan Am qui avait fait 270 morts dont 189 Américains au-dessus de la petite ville écossaise en 1988.
Megrahi, souffrant d'un cancer en phase terminale et n'ayant plus que quelques mois à vivre, a été remis en liberté pour des raisons humanitaires avant d'être accueilli en héros par plus d'un millier de personnes rassemblées à Tripoli.
"Lockerbie est de l'histoire. L'étape suivante est une coopération fructueuse et productive avec Edimbourg et Londres. La Libye est un marché prometteur et riche, alors parlons de l'avenir", déclare Saïf al Islam, fils du président libyen, dans un entretien au quotidien écossais The Herald.
Islam, qui accompagnait Megrahi lors de son retour en Libye, a précisé que les cérémonies d'accueil, qui ont provoqué des réactions de stupeur et de colère aux Etats-Unis, n'étaient pas aussi importantes qu'elles auraient pu l'être.
"Il n'y a pas eu de cérémonie officielle, pas de garde d'honneur, pas de feu d'artifice, ni de défilé. Nous aurions pu organiser une bien meilleure réception", affirme-t-il dans l'entretien que The Herald publie sur son site internet.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a joint sa voix à celles condamnant l'accueil triomphal réservé à Megrahi, mais n'a pas fait de commentaires sur la libération, précisant que la décision revenait au gouvernement écossais.
La Grande-Bretagne a démenti avoir voulu libérer l'ancien agent afin d'améliorer les relations diplomatiques et commerciales avec la Libye, pays possédant les plus importantes réserves pétrolières d'Afrique.
Source: Reuters via Yahoo News
Megrahi, souffrant d'un cancer en phase terminale et n'ayant plus que quelques mois à vivre, a été remis en liberté pour des raisons humanitaires avant d'être accueilli en héros par plus d'un millier de personnes rassemblées à Tripoli.
"Lockerbie est de l'histoire. L'étape suivante est une coopération fructueuse et productive avec Edimbourg et Londres. La Libye est un marché prometteur et riche, alors parlons de l'avenir", déclare Saïf al Islam, fils du président libyen, dans un entretien au quotidien écossais The Herald.
Islam, qui accompagnait Megrahi lors de son retour en Libye, a précisé que les cérémonies d'accueil, qui ont provoqué des réactions de stupeur et de colère aux Etats-Unis, n'étaient pas aussi importantes qu'elles auraient pu l'être.
"Il n'y a pas eu de cérémonie officielle, pas de garde d'honneur, pas de feu d'artifice, ni de défilé. Nous aurions pu organiser une bien meilleure réception", affirme-t-il dans l'entretien que The Herald publie sur son site internet.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a joint sa voix à celles condamnant l'accueil triomphal réservé à Megrahi, mais n'a pas fait de commentaires sur la libération, précisant que la décision revenait au gouvernement écossais.
La Grande-Bretagne a démenti avoir voulu libérer l'ancien agent afin d'améliorer les relations diplomatiques et commerciales avec la Libye, pays possédant les plus importantes réserves pétrolières d'Afrique.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin