Le 4 mars dernier, le chef de l'État gabonais, Ali Bongo Ondimba, a annoncé la prochaine interdiction de l'utilisation des sacs en plastique dans tout le pays. Une "mesure d'urgence" qui, pour l'association H2O Gabon, doit impérativement être assortie d'une campagne de sensibilisation auprès des populations.
Le 1er juillet, tous les sacs en plastique seront "remplacés sur le sol gabonais par les sacs biodégradables et compostables" explique Henri Michel Auguste, président de H2O au Gabon. Il souligne toutefois qu'un "sac peut être biodégradable sans être écologique, parce qu'il peut y avoir des produits chimiques qui accélèrent sa détérioration et qui polluent autant que les autres".
Dans de nombreux pays d'Afrique, les sacs plastiques s'amoncellent, entraînant une pollution chimique des sols, des nappes phréatiques mais aussi une pollution visuelle. "Un sac plastique, c'est minimum 150 ans avant qu'il soit détruit. Pour certains, ça va jusqu'à 400 ans" rappelle Henri Michel Auguste. Selon lui, l'interdiction des sacs en plastique ne sera efficace que si elle est accompagnée d'un contrôle "dès le départ de l'usine", afin d'éviter que des sacs faussement écologiques inondent le Gabon.
Si le gouvernement parvient à mener à bien ce projet, le Gabon deviendra le premier pays au monde à imposer une telle décision à l'échelle nationale.
Source: Maxisciences.fr via Yahoo
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