New York, Jul 29 2005 12:00PM
Gravement préoccupé par les tensions et les actes de violence qui persistent le long de la Ligne bleue et en l'absence de contrôle par le Gouvernement libanais du sud de son territoire, le Conseil de sécurité a décidé de proroger, jusqu'au 31 janvier 2005, le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
Par cette résolution 1614 (2005) adoptée ce matin à l'unanimité, le Conseil réaffirme qu'il appuie vigoureusement l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues et sous l'autorité exclusive du Gouvernement libanais.
Le Conseil demande instamment aux parties de mettre fin aux actes de violence qu'il condamne et au Gouvernement libanais d'étendre et d'exercer pleinement et effectivement son autorité exclusive dans tout le sud. À cette fin, il se félicite que le Secrétaire général ait l'intention de s'entretenir avec le Gouvernement libanais des prochaines mesures à prendre.
Le Conseil entend revoir régulièrement le mandat et les structures de la FINUL, en tenant compte de la situation sur le terrain, des activités effectivement accomplies par la Force dans sa zone d'opérations, de la contribution qu'elle apporte en vue de parachever l'entreprise de rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, des vues du Gouvernement libanais et des incidences qu'aura sur la Force une plus forte présence du l'armée libanaise dans le sud. Il souligne l'importance et la nécessité qu'il y a à parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions.
Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général rappelait que « la stabilité dans la région est largement tributaire de l'exercice, par le Gouvernement libanais, de son autorité sur tout son territoire, même si l'autorité et le contrôle qu'il exerce demeurent limités ».
« L'armée libanaise est déployée dans des zones situées à une certaine distance de la Ligne bleue et les forces de sécurité conjointes et la gendarmerie effectuent des patrouilles mobiles et maintiennent quelques points de contrôle dans la zone d'opérations ».
« Ces circonstances donnent aux forces du Hezbollah la possibilité d'être visibles près de la Ligne bleue, de maintenir des postes situés dans certains cas dans le voisinage immédiat des positions des FDI et de la FINUL et de lancer parfois des attaques par-delà la Ligne bleue », indique le rapport.
A cet égard, le Secrétaire général exprime l'espoir que « le nouveau Gouvernement libanais saisira les possibilités qu'offre la modification de la situation politique au Liban et entendra l'appel du Conseil de sécurité à une action vigoureuse pour rétablir son autorité pleine et entière dans tout le sud, notamment en déployant les forces armées libanaises, et tout faire pour assurer le calme ».
« Je souligne qu'il est urgent que le Gouvernement contrôle l'usage de la force dans tout le territoire et empêche des attaques lancées depuis le territoire libanais par-delà la ligne bleue », indique Kofi Annan.
Par ailleurs, s'agissant des effectifs de la FINUL et d'une évaluation à laquelle a procédé l'équipe du Département des opérations de maintien de la paix qui s'était rendue au Liban, « je pense comme elle que, dans la situation politique et de sécurité actuelle dans le sud du Liban, la FINUL doit associer une infanterie armée et des observateurs non armés pour pouvoir s'acquitter des tâches qui lui sont confiées ».
« Elle a besoin du niveau actuel des effectifs pour maintenir ses positions critiques dans la zone d'opérations, qui permettent de surveiller la Ligne bleue et ses approches et d'assurer une protection appropriée au personnel et aux équipements de la FINUL et du Groupe des observateurs au Liban ».
Sans exception, les autorités libanaises et les interlocuteurs diplomatiques que la mission a rencontrés confirment que, dans les conditions politiques et de sécurité incertaines actuelles, qui ont été décrites plus haut, la FINUL continue de jouer un rôle crucial en s'acquittant de son mandat, conformément à la résolution 425 (1978) du Conseil de sécurité.
Estimant que, « pour le moment, la situation actuelle au Liban et dans la région ne justifie pas une modification du mandat de la FINUL ou de sa configuration », le Secrétaire général en recommandait la prorogation, chose faite par le Conseil de sécurité aujourd'hui.
Gravement préoccupé par les tensions et les actes de violence qui persistent le long de la Ligne bleue et en l'absence de contrôle par le Gouvernement libanais du sud de son territoire, le Conseil de sécurité a décidé de proroger, jusqu'au 31 janvier 2005, le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
Par cette résolution 1614 (2005) adoptée ce matin à l'unanimité, le Conseil réaffirme qu'il appuie vigoureusement l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues et sous l'autorité exclusive du Gouvernement libanais.
Le Conseil demande instamment aux parties de mettre fin aux actes de violence qu'il condamne et au Gouvernement libanais d'étendre et d'exercer pleinement et effectivement son autorité exclusive dans tout le sud. À cette fin, il se félicite que le Secrétaire général ait l'intention de s'entretenir avec le Gouvernement libanais des prochaines mesures à prendre.
Le Conseil entend revoir régulièrement le mandat et les structures de la FINUL, en tenant compte de la situation sur le terrain, des activités effectivement accomplies par la Force dans sa zone d'opérations, de la contribution qu'elle apporte en vue de parachever l'entreprise de rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, des vues du Gouvernement libanais et des incidences qu'aura sur la Force une plus forte présence du l'armée libanaise dans le sud. Il souligne l'importance et la nécessité qu'il y a à parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions.
Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général rappelait que « la stabilité dans la région est largement tributaire de l'exercice, par le Gouvernement libanais, de son autorité sur tout son territoire, même si l'autorité et le contrôle qu'il exerce demeurent limités ».
« L'armée libanaise est déployée dans des zones situées à une certaine distance de la Ligne bleue et les forces de sécurité conjointes et la gendarmerie effectuent des patrouilles mobiles et maintiennent quelques points de contrôle dans la zone d'opérations ».
« Ces circonstances donnent aux forces du Hezbollah la possibilité d'être visibles près de la Ligne bleue, de maintenir des postes situés dans certains cas dans le voisinage immédiat des positions des FDI et de la FINUL et de lancer parfois des attaques par-delà la Ligne bleue », indique le rapport.
A cet égard, le Secrétaire général exprime l'espoir que « le nouveau Gouvernement libanais saisira les possibilités qu'offre la modification de la situation politique au Liban et entendra l'appel du Conseil de sécurité à une action vigoureuse pour rétablir son autorité pleine et entière dans tout le sud, notamment en déployant les forces armées libanaises, et tout faire pour assurer le calme ».
« Je souligne qu'il est urgent que le Gouvernement contrôle l'usage de la force dans tout le territoire et empêche des attaques lancées depuis le territoire libanais par-delà la ligne bleue », indique Kofi Annan.
Par ailleurs, s'agissant des effectifs de la FINUL et d'une évaluation à laquelle a procédé l'équipe du Département des opérations de maintien de la paix qui s'était rendue au Liban, « je pense comme elle que, dans la situation politique et de sécurité actuelle dans le sud du Liban, la FINUL doit associer une infanterie armée et des observateurs non armés pour pouvoir s'acquitter des tâches qui lui sont confiées ».
« Elle a besoin du niveau actuel des effectifs pour maintenir ses positions critiques dans la zone d'opérations, qui permettent de surveiller la Ligne bleue et ses approches et d'assurer une protection appropriée au personnel et aux équipements de la FINUL et du Groupe des observateurs au Liban ».
Sans exception, les autorités libanaises et les interlocuteurs diplomatiques que la mission a rencontrés confirment que, dans les conditions politiques et de sécurité incertaines actuelles, qui ont été décrites plus haut, la FINUL continue de jouer un rôle crucial en s'acquittant de son mandat, conformément à la résolution 425 (1978) du Conseil de sécurité.
Estimant que, « pour le moment, la situation actuelle au Liban et dans la région ne justifie pas une modification du mandat de la FINUL ou de sa configuration », le Secrétaire général en recommandait la prorogation, chose faite par le Conseil de sécurité aujourd'hui.
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