M. Nemtsov, ancien vice-Premier ministre et candidat déclaré du parti libéral d'oppposition Union des forces de droite (SPS) à la présidentielle de 2008, a été interpellé et retenu deux heures par la police, a-t-il indiqué.
Nikita Belykh, chef de SPS, a également été interpellé, "saisi par les bras et les jambes et jeté dans un fourgon", a-t-il dit à l'agence Interfax.
Environ 200 personnes ont été interpellées en différents endroits de la ville. Elles ont pour la plupart été libérées quelques heures plus tard.
Les incidents de Saint-Petersbourg interviennent au lendemain d'une manifestation similaire contre le président Vladimir Poutine à Moscou, qui s'est soldée par la condamnation de l'opposant Garry Kasparov à cinq jours de prison.
Les Etats-Unis ont exprimé dimanche leur inquiétude après l'arrestation de plusieurs opposants : "Les Etats-Unis s'inquiètent des informations faisant état de comportements agressifs à l'encontre de manifestants de l'opposition hier (samedi) à Moscou de la part des autorités russes", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.
Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry Davis s'est dit "très inquiet" après ces interpellations et a rappelé à Moscou son engagement à respecter les droits de l'Homme et à garantir des "élections authentiquement libres et équitables".
Ces incidents précèdent aussi une visite de Vladimir Poutine lundi à Saint-Pétersbourg, sa ville natale, alors que le chef de l'Etat monte de plus en plus au créneau dans la campagne.
M. Poutine, tête de liste du parti Russie unie aux législatives du 2 décembre, a accusé mercredi ses opposants de préparer des "provocations" en "descendant dans la rue", les qualifiant de "chacals" en quête de financements étrangers.
Avant la manifestation, les troupes anti-émeutes s'en sont pris à coups de matraques à un petit groupe de militants d'extrême gauche, des nationaux-bolcheviques de la mouvance de l'écrivain Edouard Limonov.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées dans la foulée, dont le chef de la branche locale du parti réformateur Iabloko, Maxim Reznik, celui du SPS, Léonid Gozman, et une responsable du Front citoyen uni de Garry Kasparov, Olga Kournossova.
Cent autres personnes, dont M. Nemtsov, ont été ensuite interpellées aux abords de la Place du Palais, devant l'Ermitage, endroit traditionnel des rassemblements et haut lieu de la Révolution bolchévique, encerclée par la police et interdite aux manifestants.
Plusieurs dizaines d'autres ont été "invités à monter dans les bus de police" près du palais Oktiabrski, où la manifestation était pourtant autorisée.
Un responsable de la police de Saint-Pétersbourg cité par l'agence Itar-Tass a confirmé "plusieurs dizaines d'interpellations", ajoutant que les tribunaux décideraient des sanctions contre eux, "amendes ou arrestations".
Entre 300 et 500 manifestants, oeillets blancs à la main en signe du "caractère pacifique" du rassemblement, se sont réunis près de la Place du Palais. A plus de deux kilomètres de là, une centaine de personnes ont manifesté près du palais Oktiabrski, à l'autre bout de la perspective Nevski.
L'ancienne capitale impériale a été investie par la police dès le petit matin. Sur la perspective Nevski, on voyait un policier tous les cinq mètres et des camions avec des troupes anti-émeutes dans les rues voisines.
"Le pouvoir a peur des gens qui ne veulent pas soutenir le culte de la personnalité de Poutine", a déclaré Olga Kournossova, collaboratrice de M. Kasparov.
"Je respecte ceux qui votent Poutine, mais je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas exprimer un autre point de vue", a déclaré Evguéni Konovalov, étudiant d'un institut polytechnique.
En Karatchaevo-Tcherkessie (Caucase russe), l'ex-Premier ministre Mikhaïl Kassianov, passé dans l'opposition, a dû renoncer à rencontrer ses sympathisants, le bâtiment où le meeting était prévu ayant été fermé à la suite d'une alerte à la bombe, a rapporté la radio Echo de Moscou. En octobre, un de ses meetings avait été perturbé de la même manière.
Nikita Belykh, chef de SPS, a également été interpellé, "saisi par les bras et les jambes et jeté dans un fourgon", a-t-il dit à l'agence Interfax.
Environ 200 personnes ont été interpellées en différents endroits de la ville. Elles ont pour la plupart été libérées quelques heures plus tard.
Les incidents de Saint-Petersbourg interviennent au lendemain d'une manifestation similaire contre le président Vladimir Poutine à Moscou, qui s'est soldée par la condamnation de l'opposant Garry Kasparov à cinq jours de prison.
Les Etats-Unis ont exprimé dimanche leur inquiétude après l'arrestation de plusieurs opposants : "Les Etats-Unis s'inquiètent des informations faisant état de comportements agressifs à l'encontre de manifestants de l'opposition hier (samedi) à Moscou de la part des autorités russes", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.
Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry Davis s'est dit "très inquiet" après ces interpellations et a rappelé à Moscou son engagement à respecter les droits de l'Homme et à garantir des "élections authentiquement libres et équitables".
Ces incidents précèdent aussi une visite de Vladimir Poutine lundi à Saint-Pétersbourg, sa ville natale, alors que le chef de l'Etat monte de plus en plus au créneau dans la campagne.
M. Poutine, tête de liste du parti Russie unie aux législatives du 2 décembre, a accusé mercredi ses opposants de préparer des "provocations" en "descendant dans la rue", les qualifiant de "chacals" en quête de financements étrangers.
Avant la manifestation, les troupes anti-émeutes s'en sont pris à coups de matraques à un petit groupe de militants d'extrême gauche, des nationaux-bolcheviques de la mouvance de l'écrivain Edouard Limonov.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées dans la foulée, dont le chef de la branche locale du parti réformateur Iabloko, Maxim Reznik, celui du SPS, Léonid Gozman, et une responsable du Front citoyen uni de Garry Kasparov, Olga Kournossova.
Cent autres personnes, dont M. Nemtsov, ont été ensuite interpellées aux abords de la Place du Palais, devant l'Ermitage, endroit traditionnel des rassemblements et haut lieu de la Révolution bolchévique, encerclée par la police et interdite aux manifestants.
Plusieurs dizaines d'autres ont été "invités à monter dans les bus de police" près du palais Oktiabrski, où la manifestation était pourtant autorisée.
Un responsable de la police de Saint-Pétersbourg cité par l'agence Itar-Tass a confirmé "plusieurs dizaines d'interpellations", ajoutant que les tribunaux décideraient des sanctions contre eux, "amendes ou arrestations".
Entre 300 et 500 manifestants, oeillets blancs à la main en signe du "caractère pacifique" du rassemblement, se sont réunis près de la Place du Palais. A plus de deux kilomètres de là, une centaine de personnes ont manifesté près du palais Oktiabrski, à l'autre bout de la perspective Nevski.
L'ancienne capitale impériale a été investie par la police dès le petit matin. Sur la perspective Nevski, on voyait un policier tous les cinq mètres et des camions avec des troupes anti-émeutes dans les rues voisines.
"Le pouvoir a peur des gens qui ne veulent pas soutenir le culte de la personnalité de Poutine", a déclaré Olga Kournossova, collaboratrice de M. Kasparov.
"Je respecte ceux qui votent Poutine, mais je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas exprimer un autre point de vue", a déclaré Evguéni Konovalov, étudiant d'un institut polytechnique.
En Karatchaevo-Tcherkessie (Caucase russe), l'ex-Premier ministre Mikhaïl Kassianov, passé dans l'opposition, a dû renoncer à rencontrer ses sympathisants, le bâtiment où le meeting était prévu ayant été fermé à la suite d'une alerte à la bombe, a rapporté la radio Echo de Moscou. En octobre, un de ses meetings avait été perturbé de la même manière.
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