Il était accusé d'avoir marché en direction de la Commission électorale centrale à l'issue d'un rassemblement anti-Poutine qui a réuni 2.000 personnes et d'avoir refusé d'obéir aux ordres de la police. Seul le rassemblement était autorisé, pas la marche dans les rues de Moscou.
M. Kasparov, chef de file du mouvement L'Autre Russie, a jugé sa condamnation "non fondée". "J'ai été arrêté alors que la manifestation était terminée", a-t-il insisté devant la presse, en annonçant son intention de faire appel.
Il avait été interpellé avec une quarantaine de personnes sur le chemin de la Commission électorale centrale où il voulait dénoncer des élections législatives "injustes" prévues le 2 décembre.
Sa condamnation fait suite à une virulente charge du président Vladimir Poutine, tête de liste du parti au pouvoir Russie unie aux législatives, contre l'opposition mercredi.
"Il y a malheureusement dans notre pays des gens qui sont comme des chacals devant les ambassades étrangères (...) Ils vont encore sortir dans la rue. Ils l'ont appris auprès de spécialistes occidentaux", avait lancé le président devant ses partisans qui l'appelaient à rester au pouvoir en 2008 alors qu'il ne peut prétendre à un troisième mandat consécutif.
Revêtant ses habits de candidat à la Douma (Parlement), M. Poutine a ainsi donné le ton dans la dernière ligne droite de la campagne où son parti, omniprésent dans les médias et sur les affiches, écrase toutes les voix de l'opposition.
En maître des échecs, Garry Kasparov, candidat à la présidentielle de 2008 mais dont le mouvement n'a pu présenter de candidats aux législatives, a aussitôt rebondi.
"J'appelle tous nos partisans à ne pas céder à la peur. Les autorités dépassent toutes les bornes possibles et imaginables", a-t-il lancé alors qu'une nouvelle manifestation de l'opposition est prévue dimanche à Saint-Pétersbourg.
Après avoir été plaqué contre un mur avec ses gardes du corps par des policiers anti-émeutes, M. Kasparov a été poussé vers un car. Une fois à bord, il a fait le signe de la victoire à travers la vitre tandis que la foule criait "liberté, liberté !".
Au moins 44 personnes ont été interpellées, selon un décompte de L'Autre Russie. Le service de presse de la police, contacté par l'AFP, n'a pas communiqué de bilan.
Environ 2.000 personnes s'étaient rassemblées auparavant dans le calme, avenue Sakharov, pour une "Russie sans Poutine", scandant "Nous avons besoin d'une autre Russie" ou "Poutine va-t-en !".
"Notre objectif est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de honte et le met en pièces (...) Nous allons sortir de cette corruption et du mensonge et nous vaincrons !", a lancé Garry Kasparov à la foule.
"C'est terrible, il n'y a aucune liberté. Nous vivons très mal", a déclaré Larissa Apraksina, 70 ans, ancienne dactylo venue manifester. "Ils sont en train, sous nos yeux, de détourner la jeunesse dans la direction du fascisme", estime-t-elle.
Non loin de là, les jeunesses pro-Kremlin avaient organisé plusieurs contre-manifestations. Près du Kremlin, 2.000 jeunes des Nachi (Les Nôtres) se sont rassemblés pour soutenir le président Poutine, avec une grande banderole annonçant un "Front d'opposition du peuple aux gens du +désaccord+".
Une autre manifestation anti-Poutine a été violemment dispersée samedi à Nazran, en Ingouchie, et peu avant Oleg Orlov, président de l'ONG Memorial, a été enlevé avec trois journalistes par des hommes masqués et retenu pendant quelques heures dans cette ville du Caucase russe.
Source de l'illustration: chess-theory.com/virtual artmuseum
M. Kasparov, chef de file du mouvement L'Autre Russie, a jugé sa condamnation "non fondée". "J'ai été arrêté alors que la manifestation était terminée", a-t-il insisté devant la presse, en annonçant son intention de faire appel.
Il avait été interpellé avec une quarantaine de personnes sur le chemin de la Commission électorale centrale où il voulait dénoncer des élections législatives "injustes" prévues le 2 décembre.
Sa condamnation fait suite à une virulente charge du président Vladimir Poutine, tête de liste du parti au pouvoir Russie unie aux législatives, contre l'opposition mercredi.
"Il y a malheureusement dans notre pays des gens qui sont comme des chacals devant les ambassades étrangères (...) Ils vont encore sortir dans la rue. Ils l'ont appris auprès de spécialistes occidentaux", avait lancé le président devant ses partisans qui l'appelaient à rester au pouvoir en 2008 alors qu'il ne peut prétendre à un troisième mandat consécutif.
Revêtant ses habits de candidat à la Douma (Parlement), M. Poutine a ainsi donné le ton dans la dernière ligne droite de la campagne où son parti, omniprésent dans les médias et sur les affiches, écrase toutes les voix de l'opposition.
En maître des échecs, Garry Kasparov, candidat à la présidentielle de 2008 mais dont le mouvement n'a pu présenter de candidats aux législatives, a aussitôt rebondi.
"J'appelle tous nos partisans à ne pas céder à la peur. Les autorités dépassent toutes les bornes possibles et imaginables", a-t-il lancé alors qu'une nouvelle manifestation de l'opposition est prévue dimanche à Saint-Pétersbourg.
Après avoir été plaqué contre un mur avec ses gardes du corps par des policiers anti-émeutes, M. Kasparov a été poussé vers un car. Une fois à bord, il a fait le signe de la victoire à travers la vitre tandis que la foule criait "liberté, liberté !".
Au moins 44 personnes ont été interpellées, selon un décompte de L'Autre Russie. Le service de presse de la police, contacté par l'AFP, n'a pas communiqué de bilan.
Environ 2.000 personnes s'étaient rassemblées auparavant dans le calme, avenue Sakharov, pour une "Russie sans Poutine", scandant "Nous avons besoin d'une autre Russie" ou "Poutine va-t-en !".
"Notre objectif est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de honte et le met en pièces (...) Nous allons sortir de cette corruption et du mensonge et nous vaincrons !", a lancé Garry Kasparov à la foule.
"C'est terrible, il n'y a aucune liberté. Nous vivons très mal", a déclaré Larissa Apraksina, 70 ans, ancienne dactylo venue manifester. "Ils sont en train, sous nos yeux, de détourner la jeunesse dans la direction du fascisme", estime-t-elle.
Non loin de là, les jeunesses pro-Kremlin avaient organisé plusieurs contre-manifestations. Près du Kremlin, 2.000 jeunes des Nachi (Les Nôtres) se sont rassemblés pour soutenir le président Poutine, avec une grande banderole annonçant un "Front d'opposition du peuple aux gens du +désaccord+".
Une autre manifestation anti-Poutine a été violemment dispersée samedi à Nazran, en Ingouchie, et peu avant Oleg Orlov, président de l'ONG Memorial, a été enlevé avec trois journalistes par des hommes masqués et retenu pendant quelques heures dans cette ville du Caucase russe.
Source de l'illustration: chess-theory.com/virtual artmuseum
A lire également: